Tutos de formation multilingues pour un client dans la dermo-cosmétique

Tutos de formation multilingues pour un client dans la dermo-cosmétique

Secteur : Dermo-cosmétique // raffermissement-massages personnalisés

Descriptif du besoin client :

Ce client dans le domaine de la dermo-cosmétique nous a contactés pour un projet de sous-titrage de 2h30 de tutos de formation sous format vidéo, à destination des leurs équipes locales.
L’enregistrement était de qualité professionnelle, réalisé en studio par une équipe de tournage.
Ce projet était complexe de par le nombre de langues souhaitées et les délais contraints.
La demande concernait en effet 15 langues dont certaines langues asiatiques rares.
Le client souhaitait un délai de 10 jours maximum entre la production de la version française et la disponibilité des versions étrangères.

Comment TradOnline a géré cette demande ?

Une fois le budget global du projet défini avec le client, il a fallu trouver des solutions pour optimiser le projet avec un coût et un délai limité.
Pour ce projet de formation interne, le client avait peu de budget.
Nous avons donc opté pour une solution de transcription automatique, corrigée par un relecteur, afin de limiter les coûts de cette étape.
Une fois les fichiers srt créés, nous avons procédé à une pré-traduction automatique, avec intervention de nos traducteurs.
La traduction automatique est certes un gain de temps, mais sur ce type de projet avec limitation de caractères, elle s’avère tout de même moins intéressante que sur d’autres projets. Une correction minutieuse est donc nécessaire, pour que les contenus des sous-titres s’affichent correctement et soient lisibles dans toutes les langues.
Notez que la traduction automatique peut donner de mauvais résultats si les textes sources sont mal segmentés dans le fichier srt ou si la transcription comporte trop d’erreurs/coquilles.
Ce projet n’a donc pas été de tout repos pour nos équipes qui ont eu à cœur d’harmoniser les fichiers de sous-titres dans toutes les langues.
Ce projet a nécessité une organisation minutieuse de notre côté, notamment pour la gestion des allers-retours entre les traducteurs et le client tout au long du projet.

Outils nécessaires :

  • Une solution de transcription automatique
  • Le plug-in de prévisualisation des sous-titres live, sur memoQ (notre outil d’aide à la traduction), qui nous a permis de nous assurer en temps réel de la lisibilité des sous-titres sur la vidéo.
  • Le glossaire fourni par le client nous a aussi été d’une grande aide.

Retour client : un résultat à la hauteur de leurs attentes, dans les délais impartis.

Les faux anglicismes dans la langue française ?

Les faux anglicismes dans la langue française ?

Les faux anglicismes sont des mots ou expressions qui sont censés être empruntés à l’anglais, mais qui en réalité n’existent pas en anglais ou qui ont une signification différente en français et en anglais. Ils peuvent être utilisés pour donner un cachet de modernité à un texte mais souvent de manière abusive.

Les faux anglicismes de notre quotidien

Voici quelques exemples de faux anglicismes couramment utilisés en français :
• « Le coaching » : en français, le coaching désigne un accompagnement individuel ou collectif visant à améliorer les performances ou à atteindre un objectif. En anglais, « coaching » signifie simplement entraîner ou enseigner.
• « Le footing » : en français, le footing désigne la pratique de la course à pied. En anglais, « footing » n’existe pas et on utilise plutôt le terme « jogging » ou « running ».
• « Un parking » : en anglais, on parle de « parking lot » pour désigner un endroit où l’on gare sa voiture. Le terme français « parking » n’est donc pas vraiment l’équivalent du terme anglais.
• « Un break » : en anglais, « break » désigne une pause, mais en français, on utilise aussi ce mot pour désigner un véhicule « break ».
• « Un clip » : en anglais, « clip » désigne une pince, mais en français, on utilise le mot « un clip » pour désigner une vidéo courte.


Si certains faux anglicismes sont maintenant passés dans le langage courant, il y en a d’autres qui appartiennent plutôt au monde professionnel.
Il est important de noter que l’utilisation de faux anglicismes peut être perçue comme prétentieuse, notamment quand il existe un terme français équivalent pour désigner les mêmes concepts. Par exemple, on peut utiliser « entraînement » au lieu de « coaching », « course à pied » au lieu de « footing » et encore « courriel » au lieu d’« email ».
L’utilisation de mots anglais dans la langue française est encore souvent controversée, car cela peut être considéré comme une perte de richesse linguistique ou comme une forme d’anglicisation excessive.
Cependant, il est indéniable que l’anglais est devenu une langue internationale et que son influence est présente dans de nombreux domaines, y compris en France.
Il est donc tout à fait acceptable d’utiliser des mots anglais lorsqu’il n’y a pas de termes français équivalents, mais il est important de faire attention à ne pas tomber dans l’excès d’anglicismes ou d’utiliser des mots qui n’existent pas en anglais.

Mots français également en anglais ?


Mais rassurez-vous, l’anglais s’est également inspiré de mots français !
Voici quelques exemples de mots anglais qui ont été empruntés au français :
• « Ballet » : ce mot désigne une danse théâtrale en costume, et il vient du français « ballet », lui-même emprunté à l’italien « balletto », qui signifie « petite danse ».
• « Bistro » : ce mot désigne un petit restaurant ou un café, et il vient du français « bistrot », qui désigne un établissement où l’on sert de la nourriture et des boissons.
• « Bouquet » : ce mot désigne un ensemble de fleurs coupées liées ensemble, et il vient du français « bouquet ».
• « Café » : ce mot désigne un établissement où l’on sert du café et d’autres boissons, et il vient du français « café » qui est une boisson faite à partir de grains de café moulus.
• « Chauffeur » : ce mot désigne une personne qui conduit un véhicule, et il vient du français « chauffeur ».
Il y a de nombreux autres mots anglais qui ont été empruntés au français, tel que « chaise longue », « closet », « detective », « ensemble », « fiance », « galerie », « genre », « gourmet » et beaucoup d’autres.


Et si ces mots ont voyagé à l’époque où les échanges internationaux se faisaient rares, on comprend mieux pourquoi ils sont de plus en plus nombreux dans un monde globalisé. 😊

Confidences de Paula, l’une de nos fidèles traductrices anglaises

Confidences de Paula, l’une de nos fidèles traductrices anglaises

Lorsque vous travaillez avec une agence de traduction, les traducteurs sont bien souvent cachés derrière leurs mots. Ils n’ont pas de nom. On les oublierait presque. Vous avez confiance en la capacité de votre agence à faire le bon choix pour traduire votre contenu, mais il est difficile de savoir ce qu’il se passe véritablement en coulisses. Nous avons discuté avec Paula, collaboratrice de longue date et spécialiste de la transcréation et du marketing. Elle nous a décrit le travail nécessaire pour transmettre votre message de la bonne manière à l’international.

Bonjour. Je m’appelle Paula. Je suis traductrice freelance du Français vers l’Anglais, et je travaille avec TradOnline, agence de traduction de l’anglais, depuis 2013.

Parle-nous un peu de ton métier !

Je suis traductrice depuis 2004. J’ai commencé par être traductrice en interne pour une entreprise de développement de logiciels, puis j’ai décidé que je voulais choisir mes horaires, mes projets et être mon propre patron. Je suis donc devenue freelance, et j’ai pu explorer des domaines intéressants, dans lesquels j’avais de l’expérience, comme la mode, les textiles, la beauté et les cosmétiques, le marketing et la publicité, et je ne regrette rien.

Pourquoi choisis-tu de travailler avec TradOnline ?

J’aime vraiment travailler avec TradOnline.

J’ai fait des centaines, voire des milliers de projets avec eux au fil des années, et ils sont toujours très intéressants et variés. J’ai une très bonne relation avec les chefs de projet. Ils communiquent toujours très bien et répondent rapidement à mes questions ou demandes. Je suis très contente de faire partie de l’équipe.

Quel est le principal point positif/négatif quand on est traducteur ?

Je pense que pour un traducteur, le plus difficile à gérer est la solitude. C’est une profession assez solitaire et je suis une personne assez sociale, donc j’ai parfois du mal avec le fait de ne pas discuter avec des collègues, pour partager mes idées et mes questions. Heureusement, mon mari est assez souvent en télétravail, donc il me sert parfois d’assistant.

Sinon, j’utilise pas mal les forums pour discuter de temps en temps avec d’autres traducteurs.

Le meilleur aspect du métier de traducteur freelance est de pouvoir exercer ma créativité avec des horaires qui me conviennent. Je pense que pouvoir faire ça est un vrai privilège.

Trouves-tu que les différences culturelles ont un rôle important dans la traduction ?

Honnêtement, je pense que les différences culturelles sont une des plus grosses difficultés de la traduction. Un traducteur traduit bien plus que les mots. Il adapte aussi des idées et des sentiments pour une culture différente.

Avant chaque traduction, je prends le temps de réfléchir à la façon dont j’écrirais ça en anglais si je partais de zéro. C’est comme ça qu’on obtient toujours une traduction plus naturelle et idiomatique.

As-tu vu une évolution dans les types de projets que tu reçois ?

Je remarque que ces derniers temps, je reçois plus de projets de transcréation et ça me plait beaucoup. Ils sont complètement à l’opposé des projets de traduction automatique que j’essaie toujours d’éviter. Je pense que la traduction automatique a sa place, mais pas dans du travail créatif.

Pourquoi as-tu décidé de devenir traductrice freelance ?

Je me rappelle clairement de mon premier voyage en France, à 14 ans. J’étais toute excitée et je voulais vraiment communiquer avec les français. Je pense que c’est depuis cet instant que mon histoire d’amour avec la France a commencé, et que j’ai décidé d’axer ma carrière et mes études sur la langue française.

J’ai fait d’autres choses avant de devenir traductrice freelance, notamment pour la Commission Européenne à Bruxelles pendant 10 ans, mais faire le grand saut pour devenir traductrice freelance a été la meilleure décision de ma vie

Est-ce compliqué de travailler avec une équipe française depuis l’Australie ?

Quitter le Royaume-Uni pour l’Australie a été une grosse décision, mais le fait de pouvoir conserver mon travail a facilité ce changement. La traduction est vraiment une carrière sans frontières. Même si j’ai six à sept heures d’avance sur la France, selon la saison, c’est parfois un avantage, parce que je peux travailler sur un projet pendant que les français dorment et le livrer à leur réveil. Je travaille aussi le soir, j’adapte mes horaires pour mieux travailler avec la France. En plus, il fait tout le temps beau. Donc j’ai le meilleur des deux mondes !

Pourquoi choisir une agence de traduction spécialisée dans la localisation ?

Pourquoi choisir une agence de traduction spécialisée dans la localisation ?

Si vous n’avez pas bien en tête la différence entre la traduction et la localisation, cet article va vous aider à y voir plus clair.

La localisation est un concept flou pour beaucoup. En quoi est-ce différent de la traduction ?

Imaginons que vous souhaitiez vous ouvrir à de nouveaux marchés en ajoutant une ou plusieurs langues à votre logiciel, votre application ou votre site web. Il est alors primordial de s’assurer que le contenu est en accord avec le marché ciblé. Les exigences à prendre en compte vont du contexte culturel aux réglementations locales. C’est très vaste.

C’est ici qu’intervient la localisation. On ne traduit pas simplement, on adapte à un lieu. D’où le nom de « localisation ».

Lorsqu’un client nous sollicite pour la localisation d’un logiciel ou d’un site e-commerce, un certain nombre de points de vigilances nous viennent alors en tête.

Le glossaire est-il suffisant pour une équipe ?

Dans le cas d’un délai serré nécessitant de scinder le travail entre plusieurs traducteurs, le problème de l’homogénéité se pose immédiatement.

Le défi ici n’est pas seulement de mettre en place un glossaire, mais plutôt de réfléchir globalement au marché dans lequel évolue le client, à ses produits et ses concurrents, au contexte culturel dans le pays ciblé, entre autres. Bref, le but ici est de définir une feuille de route. Ce document doit être suffisamment détaillé de manière à ce que tous les acteurs de ce projet partent dans la même direction.

Comprenez-moi bien, je parle ici de donner un maximum d’informations aux traducteurs. Pourquoi ? Pour qu’ils n’attendent pas la fin du projet pour découvrir comment fonctionne telle ou telle fonctionnalité clé du produit. Le risque serait de devoir reprendre l’intégralité de leur copie.

Sans compter que parfois, celui qui traduit les fiches produit n’est pas le même que celui qui traduit le site e-commerce ! Dans ce cas, les traducteurs peuvent se retrouver totalement confus. S’ils communiquent entre eux, ils pourront trouver une solution malgré tout. S’ils ne sont pas organisés de la sorte, le chef de projets risque de voir remonter de multiples questions de toutes part ! Grosse galère de gestion assurée ^^

La pédagogie est-elle la clé de la qualité ?

Si on se lance dans la localisation d’un produit sans en connaitre bien les contours, le risque majeur auquel on est confronté c’est : l’erreur de sens, voire le contresens.

Il est assez rare que les clients aient le temps d’organiser une démonstration préalable de leurs produits à nos traducteurs. C’est pourquoi il nous faut mettre en place des outils pour y remédier.

Si ceci est vrai pour tout type de localisation, cette étape à d’autant plus de sens quand il s’agit de de localiser une plateforme ou un site e-commerce. Sur ce type de site, les textes sont souvent extrêmement courts et peuvent perdre tout leur sens quand ils ne sont pas remis dans leur contexte.

D’ailleurs, l’expertise du traducteur joue beaucoup pour ce type de projet. Avec le temps, il sait à quelle partie du site se réfère telle ou telle rubrique et anticipe d’une certaine façon les problèmes éventuels.

Il est vrai que cette étape n’est pas toujours simple à faire comprendre à nos clients. Elle peut prendre du temps et coûter de l’argent. Mais pensez au fait qu’il est souvent plus simple d’anticiper les problèmes éventuels que de réparer une fois que le problème apparait. Et revenir sur une erreur inscrite en dur dans un logiciel déjà commercialisé, peut être extrêmement onéreux.

En choisissant une agence de traduction spécialisée dans la localisation, vous aurez plus de chances que tous ces éléments soient pris en compte.

Vous êtes un traducteur spécialisé dans la localisation de site internet ? N’hésitez pas à nous partager vos anecdotes sur ce thème 😉

L’influence marketing et la traduction, quels enjeux ?

L’influence marketing et la traduction, quels enjeux ?

Qu’est-ce que le marketing d’influence ?

Il s’agit de rémunérer un influenceur (personne qui a une grosse visibilité sur les réseaux sociaux, qui tient un blog, possède une chaine, et peut quantifier ses « followers » facilement) pour qu’il parle de notre produit auprès de sa communauté et qu’il en fasse une vidéo de démonstration.

Le marketing d’influence est 20 fois plus important en budget en 2021 qu’il ne l’était en 2015.

Pourquoi cette énorme croissance ?

tout simplement car nous sommes maintenant 87% à privilégier internet dans nos achats, et que 94% d’entre nous estiment qu’un avis positif les incitent à acheter un produit.

Et la grande majorité de ces consommateurs passe également plus de 2h30 par jour sur son smartphone, donc ça lui laisse le temps de visionner pas mal de vidéos d’influenceurs !

Plus la communauté de l’influenceur choisi est internationale, plus les retombées commerciales de votre marque le seront également.

Première étape : localisez votre site internet

Ce serait une perte d’argent que d’avoir sélectionné un influenceur international et ne pas avoir traduit son site internet. Et au-delà de la perte de chiffre d’affaire potentielle, ce serait extrêmement préjudiciable pour votre image de marque.

Il faut anticiper d’éventuelles commandes et bien travailler la localisation de votre site internet ainsi que de toutes vos landing pages éventuelles.

Et quand on parle de qualité, on parle évidemment d’une traduction professionnelle et non pas uniquement l’utilisation du plug-in de Google Translate pour la traduction automatique instantanée de votre site.

Les statistiques le prouvent : si un site n’est pas traduit pour s’adapter à ses habitudes de consommation, l’internaute n’ira pas jusqu’à la validation de son panier.

Mettez-le en confiance, faites en sorte qu’il puisse consulter des avis de clients de sa nationalité (ou du moins dans sa langue), que la devise affichée soit la sienne, qu’on puisse payer par carte bancaire (et non uniquement par PayPal), etc.

Deuxième étape : choisissez le bon message

Attention toutefois, le choix du bon influenceur ne doit pas uniquement reposer sur l’étendue de sa communauté !

Il faudra le sélectionner avant tout en fonction de vos persona, pour vérifier que celles-ci font bien parties de son audience. Ensuite, vous devrez faire confiance à votre influenceur sur la méthode utilisée pour faire passer le message car il est celui qui connait le mieux son audience !

Il est toutefois parfois nécessaire d’adapter votre message pour ce public international. Certaines marques qui n’avaient pas adapté leur message marketing – un peu trop confiante- en ont déjà fait les frais. Prenons l’exemple de la marque de Thés US Teami, condamnée en 2018 pour de fausses allégations minceurs relayées par ses influenceurs ainsi que l’absence de la mention « publication rémunérée » sur les vidéos en question…

L’aspect culturel est tout aussi important à l’oral qu’à l’écrit. Chez TradOnline on a souvent évoqué le sujet quand il s’agit d’adapter des accroches marketing à l’international, il faut se mettre « dans la peau » du consommateur du pays ciblé, et pour cela faire appel à des traducteurs natifs. Ils seront les mieux placés pour vous indiquer si telle tournure de phrase pourrait être mal perçue ou si on peut se permettre tel ou tel jeu de mots.

C’est ainsi que Dolce & Gabbana s’est retrouvé dans la tourmente après la publication en chine d’une vidéo tournée avec l’actrice Zuo Ye, perçue comme « insultante et raciste » par le public chinois.

Bref, une bonne préparation du projet en amont semble être la clé de la réussite ! Et comme le dirait La Fontaine : « rien ne sert de courir, il faut partir à temps » 😉

Vous avez un projet de marketing d’influence visant un public international ? TradOnline vous accompagne sur ces sujets épineux de la localisation de contenus. Contactez-nous.