Qu’est-ce qu’un fuzzy match ?

Qu’est-ce qu’un fuzzy match ?

Vous envisagez de faire une demande de traduction ? Le terme « fuzzy match » fait partie des notions utiles à connaître pour fluidifier le processus. Voici une explication rapide et claire qui vous donnera une meilleure compréhension de l’envers du décor lorsque vous faites traduire un document.

Dans une grande majorité des cas, les traducteurs utilisent des logiciels de Traduction Assistée par Ordinateur qui leur permettent de réutiliser des contenus déjà traduits à des fins de cohérence. Cela résulte en un gain de temps et d’argent de part et d’autre de la demande.

Lors de la phase d’analyse, le logiciel compare les phrases du document à traduire avec celles présentes dans la mémoire. Les correspondances à 101 % sont des répétitions « en contexte ». Cela signifie que la phrase précédente et la phrase suivante sont également identiques. Les correspondances à 100 % sont des répétitions classiques. Pour toutes les correspondances inférieures à 100 %, on parlera de « fuzzy match ».

Chaque phrase est passée au peigne fin !

Le logiciel va trouver des correspondances partielles dans les phrases du nouveau document. Il pourra s’agir de phrases complètes ou partielles. Au même titre que les répétitions complètes, les correspondances partielles vont permettre au traducteur de gagner du temps en traduisant certaines expressions récurrentes de la même manière. Ainsi, votre document gagnera grandement en lisibilité tout en étant traduit plus rapidement.

Les fuzzy match vont apparaître de différentes manières dans le logiciel. Tout d’abord, voici ce qui apparaît au moment de l’analyse. Ce tableau liste le nombre de mots total, les répétitions et les correspondances partielles.

Exemple de tableau d’analyse d’un fichier

Quel impact en termes de prix ? Et bien, vous voyez le nombre de mots entre parenthèses dans la colonne « mots source » du tableau ? Selon le degré de correspondance avec la mémoire, un pourcentage de pondération sera appliqué. Encore un mot inconnu ? Pas de panique ! En quelques mots, cela signifie que les phrases dont le pourcentage de correspondances est élevé, vous seront facturées moins cher ! Notre article détaillé sur les mots pondérés vous donnera davantage d’informations sur les méthodes de calculs de ces différents prix.

Au-delà du prix, quelle application ont les fuzzy match lors de la traduction ? Comme vous pouvez le voir dans l’image ci-dessous, pour chaque segment (généralement une phrase), les logiciels de traduction afficheront les correspondances partielles trouvées. Cela permettra au traducteur de voir comment des morceaux de phrases similaires ont été traduits précédemment. Ainsi, il pourra réutiliser des formulations pour apporter davantage de cohérence au texte.

Affichage des fuzzy match dans le logiciel memoQ

Maintenant que la traduction n’a plus de secrets pour vous, pourquoi ne réaliseriez-vous pas une demande de devis ? Vous trouverez notre page dédiée en suivant ce lien. L’un de nos chefs de projets prendra alors votre demande en charge pour revenir vers vous avec une estimation précise selon votre besoin !

Nombre de mots pondérés d’un projet, kesako ?

Nombre de mots pondérés d’un projet, kesako ?

C’est une notion qu’il est important de bien cerner, c’est pourquoi je voulais faire un article sur le sujet.

En tant que commerciale je trouve qu’il est souvent plus simple de parler en « nombre de mots pondérés » car c’est une notion qui donne une meilleure estimation du temps de travail à prévoir pour le traducteur. Mais nombreux sont nos traducteurs qui ont du mal à comprendre de quoi je cause ! Voilà quelques explications qui, je l’espère, vous permettront d’y voir plus clair.

Analyse memoQ : matchs et répétitions

Si vous travaillez déjà avec TradOnline, vous avez probablement dû traiter pour nous un projet sur memoQ.

MemoQ, comme tous les autres outils de TAO, est capable de quantifier les segments qui se répètent dans un document. C’est ce qu’on appelle les répétitions 100%, 101%.

MemoQ est aussi capable de mettre en évidence les segments qui ne sont pas parfaitement identiques. C’est ce qui donne un pourcentage de concordance aussi appelé : fuzzy matches.

Vous vous en êtes sans doute rendu compte, les mémoires de traduction de vos clients s’étoffent au fur et à mesure des projets que vous traitez pour eux et le nombre de concordances dans un projet augmente tout autant.

Quel tarif pour les répétitions ?

C’est là où les choses sérieuses commencent !

Prenons l’exemple d’un traducteur qui travaillerait avec la grille tarifaire suivante :  

Matchs 100% – 101% – répétitions25% du tarif au mot du traducteur
Matchs 95%-99%30% du tarif au mot du traducteur
Matchs 85%-94%50% du tarif au mot du traducteur
Matchs 75%-84%70% du tarif au mot du traducteur
Matchs <75%100% du tarif au mot du traducteur
calcul mots pondérés

Pour cette partie-là, vous devez tous connaitre le calcul qui mène à la construction du prix payé par vos clients :

Volume de Matchs 100% – 101% – répétitions X 25% X votre tarif au mot) + (volume de Matchs 95%-99% X 30% X votre tarif au mot) + (volume de Matchs 85%-94% X 50% X votre tarif au mot) + (volume de Matchs 75%-84% X 70% X votre tarif au mot) + (volume de Matchs <75% X 100% X votre tarif au mot) = votre salaire pour ce projet

Et pour ceux qui ont bien écouté en maths au collège, vous devez vous rappeler que quand on a ce type d’équation, on peut « sortir » ce coefficient multiplicateur commun à toutes ces multiplications. Ici il s’agit de « votre tarif au mot ».

On peut donc écrire cette équation de la manière suivante :

votre tarif au mot X (Volume de Matchs 100% X 25% + volume de Matchs 95%-99% X 30% + volume de Matchs 85%-94% X 50% + volume de Matchs 75%-84% X 70% + volume de Matchs <75% X 100%) = votre salaire pour ce projet

Soit : votre tarif au mot X le nombre de mots pondérés = votre salaire pour ce projet

Prenons maintenant l’exemple du projet ci-dessous :

Ce décompte de mots provient de memoQ, l’outil de TAO utilisé par TradOnline.

Si on reprend notre grille traducteur, ça veut dire qu’il faut regrouper certaines de ces catégories de mots :

Matchs 100% – 101% – répétitions : 7933 + 67 = 8000

Matchs 95%-99% : 218

Matchs 85%-94% : 37

Matchs 75%-84% : 124

Matchs 50%-74% – mots nouveaux : 548 + 6417 = 6965

Le « poids » (en pourcentage) que je vais donner à ces mots correspond en partie au gain de temps réalisé par l’utilisation de la mémoire de traduction ou/et de la gestion des répétitions dans les documents de mon projet.

Pour connaitre mon nombre de mots pondérés ici, voici donc le calcul (sachant que 25%=0.25 ; 30%=0.3, etc):

(8000*0.25) + (218*0.3) + (37*0.5) + (124*0.7) + (6965*1) = 9135.7 mots pondérés

Et pour connaitre le montant de votre salaire pour ce projet, vous n’avez plus qu’à multiplier ce nombre de mots pondérés par votre tarif au mot.

Donc quand votre chef de projet vous propose de vous payer au « nombre de mots pondérés » ce n’est pas une technique pour tenter de vous arnaquer ! En revanche, prenez bien le temps de valider avec lui la grille de pondération utilisée.

Si vous avez votre propre outil de TAO, vous pourrez aisément refaire ce même calcul de votre côté soit avec la grille de pondération par défaut sur cet outil soit en y ajoutant votre propre grille.

Pour ma part je trouve que c’est une notion qui permet de mieux se figurer le temps de travail que représente mon projet. En général le nombre de mots pondérés vous donne votre temps de travail si vous le divisez par votre production horaire. Exemple : je traduis habituellement 300 mots par heure, je vais donc passer 30 heures et 30 minutes environ sur ce projet (9135.7/300= 30,45).

S’il vous reste encore des doutes sur cette notion de « mots pondérés », n’hésitez pas à nous contacter, on se fera un plaisir de vous aider !

Zoom sur l’un de nos domaines d’expertise : la traduction professionnelle

Zoom sur l’un de nos domaines d’expertise : la traduction professionnelle

Vous avez l’habitude de nous confier vos projets de traduction et vous vous demandez sûrement qui se cache derrière le document que vous recevez ? Ou vous hésitez tout simplement à nous le confier, car vous préférez connaître le professionnel chargé de vos traductions et savoir comment il s’y prend ? L’expression « Agence de traduction » vous effraie, car vous pensez que votre demande est sous-traitée ou traduite automatiquement par des logiciels ?

Pour dissiper vos doutes et vos craintes, découvrez dans cet article l’envers du décor et plongez dans notre univers… TradOnline lève le voile sur ses pratiques et vous présente un métier souvent mal connu, celui de traducteur professionnel, et nous insistons sur le côté « professionnel » !

La gestion de votre demande : chaque projet est unique

Chez TradOnline, nous plaçons l’humain au cœur de notre processus. Parce qu’aucune demande de traduction ne se ressemble d’un client ou d’un document à l’autre, nous analysons votre besoin et vous questionnons sur vos objectifs pour sélectionner parmi l’ensemble de notre réseau de traducteurs professionnels celui ou celle qui présentera toutes les compétences requises. Alors oui, nous sous-traitons à des traducteurs professionnels, mais pas de n’importe quelle manière, tout simplement car il est impossible de représenter en interne toutes les langues du globe et parce que cela nous permet de bénéficier d’un éventail de traducteurs aux compétences variées. Nos talents sont recrutés après avoir réalisé un test dans leurs domaines de prédilection et dans le respect de notre charte. TradOnline ne serait pas TradOnline sans les traducteurs qui réalisent vos projets de traduction. Nous mettons un point d’honneur à collaborer avec des professionnels et à travailler, ensemble, en toute transparence et convivialité :

« Toute l’équipe est sympa et l’agence me propose des projets intéressants en lien avec mes spécialisations sous des délais raisonnables. Il y a un vrai esprit d’équipe ; les chefs de projet et les différents traducteurs travaillent ensemble pour fournir la meilleure traduction au client. »
Caroline L., fidèle traductrice freelance de TradOnline

Le profil du traducteur : un intellectuel curieux

Lorsqu’on pense à un traducteur, les stéréotypes vont bon train. À la fois solitaire, rêveur, et un peu fou, son personnage évoque toujours celui d’un rat de bibliothèque qui se cache derrière son écran. Mais ce qu’on oublie souvent, c’est de dire que le traducteur est avant tout un passionné. Passionné de langues étrangères, mais surtout passionné par sa langue maternelle. Un bon traducteur maîtrise les règles d’orthographe et de syntaxe sur le bout des ongles et est capable de transposer dans sa langue maternelle le sens du texte source sans briser les codes linguistiques et culturels. Spécialiste d’un ou de plusieurs domaines, sa soif d’apprendre l’amène à en découvrir d’autres et à se former davantage.

En quoi son travail consiste-t-il ?

Le traducteur lit, réfléchit et écrit. Puis se relit et réécrit. Cela paraît simple, mais il n’en est rien ! Ces opérations ne sont malheureusement pas successives, mais imbriquées les unes dans les autres.

  • LIRE

Le traducteur commence par lire. Il lit ce qu’on lui donne, ou du moins ce qu’il a accepté de traduire (eh oui, tout bon traducteur refusera un projet pour lequel il n’a pas les compétences). À réception du document, il procède à une lecture minutieuse en s’intéressant réellement au fond, à ce que veut dire le texte. Le défi majeur du traducteur est qu’il doit entrer, à chaque projet, dans des univers bien différents : il traduit des documents écrits par des spécialistes, des experts, et doit appréhender le texte dans son ensemble avant de traduire la première phrase.

Le traducteur doit surtout comprendre le document, c’est-à-dire découvrir le cheminement de l’auteur : son raisonnement, son intention, son style, ses nuances. Il décode le jargon des spécialistes, se rapproche d’eux, les interroge ; car on ne s’improvise pas spécialiste tout comme on ne s’improvise pas traducteur ! Il tâche de comprendre l’auteur et de suivre sa pensée. Par exemple, un traducteur spécialisé en droit ne sera jamais avocat, mais il sera capable de suivre et de restituer les étapes d’un procès ou d’un contrat.

  • RÉFLÉCHIR

Le traducteur mène sa réflexion parallèlement à sa lecture. Sur le marché du travail, les projets souvent volumineux, ne permettent pas aux traducteurs de pouvoir réaliser une première lecture et les obligent, parfois, à mener de front l’opération de lecture et celle de réflexion.

Dans tous les cas, le traducteur est en perpétuelle réflexion et se heurte à des choix. Sa formation, ses connaissances, son expérience, ses réflexes, mais avant tout ses recherches terminologiques lui permettent de faire des choix de traduction, sans que ceux-ci soient guidés par son ressenti ou ses sentiments. Un traducteur réfléchit et écrit en prenant de la hauteur.

Pour ce faire, il est armé d’outils (logiciels, mémoires de traduction, banques de données, dictionnaires, glossaires, etc.) et consulte des sites Web, des encyclopédies, des manuels susceptibles de lui apporter les connaissances manquantes. Le traducteur sait déceler les bonnes sources d’information et s’entourer également de spécialistes fiables.

  • ÉCRIRE et RÉÉCRIRE

« La traduction est l’art de la réexpression fondé sur des techniques de rédaction. » Jean Delisle

Le traducteur est avant tout un rédacteur. Il réexprime le sens d’un texte source en respectant les structures syntaxiques de sa langue maternelle.
La différence avec la rédaction ? Le traducteur ne se retrouve jamais face à une page blanche, il doit transcrire la pensée d’un auteur et lui rester fidèle. Or, le texte original, constamment sous ses yeux, pousse bien souvent le traducteur, influencé par la langue étrangère, à des interférences linguistiques : emploi de faux amis ou de structures syntaxiques bancales par exemple. C’est pourquoi le traducteur écrit, se relit, prend de la distance puis réécrit.

Pour conclure, la traduction ne s’improvise pas, elle est le fruit d’un travail méthodique. Entre la réception du texte et la livraison de sa traduction, le traducteur s’organise. Certains lisent le texte ou le survolent pour s’en faire une idée globale, certains se lancent dans l’écriture tout en faisant les recherches documentaires et terminologiques pertinentes. D’autres préfèrent d’abord résoudre les principales difficultés de compréhension, pour ensuite se consacrer à l’écriture. Certains rédigent un premier jet qu’ils peaufinent par la suite ; d’autres choisissent de rédiger un texte définitif. En revanche, tout professionnel de la raduction, sans exception, se fait relire.

Pour une immersion au cœur de ce métier, nous vous invitons à lire l’interview de Caroline et découvrir sa manière de traduire.

Réflexions autour de la traduction : gérer « l’intraduisibilité »

Réflexions autour de la traduction : gérer « l’intraduisibilité »

L’exercice de traduction n’est pas toujours évident. Un traducteur peut se heurter au vocabulaire très technique d’un document médical ou financier. Il peut aussi avoir affaire à des délais serrés pour répondre à une demande urgente. Pire, il peut devoir gérer ces deux paramètres en même temps ! Mais le plus épineux pour un traducteur reste tout de même les mots littéralement « intraduisibles ».

Qu’entendons-nous par « intraduisibles » ? Quelles techniques le traducteur peut-il utiliser pour trouver une traduction appropriée ? Lisez notre article pour en savoir davantage !

Pourquoi parlons-nous de mots « intraduisibles » ?

En premier lieu, la traduction se définit par le fait de transposer une information rédigée dans une langue vers une autre, le plus fidèlement possible. L’exercice est-il toujours réalisable ?

La réponse est non. Parfois, les langues regorgent
d’expressions, de mots, d’idées, de concepts dont le sens ne peut pas être
retranscrit précisément dans une langue cible. Le traducteur se trouve donc
dans l’embarras ; il doit trouver des solutions pour contourner ce
problème et faire un choix.

Mais pourquoi ces mots sont-ils alors « intraduisibles » ?
Pourquoi chaque mot ne trouve-t-il pas son équivalent dans toutes les
langues ?

«Commuovere » : avoir chaud au cœur, souvent face à une histoire qui émeut aux larmes.

En fait, la langue est avant tout un outil de communication. Elle est intimement liée à une culture et à une identité propre. Il arrive alors que des habitudes culturelles, des modes de vie, des façons de penser soient englobés dans un mot précis, qui, de facto, ne peut pas exister dans une autre culture, et par conséquent dans une autre langue.

Comment cela se passe-t-il en pratique ?

Alors que les langues du Sud possèdent de nombreux mots pour décrire la joie des activités extérieures, les langues nordiques, quant à elles, disposent de quantités de vocables qui évoquent la satisfaction d’être chez soi.

Prenons, en cette période hivernale, le cas du mot hygge. Dans la culture danoise, ce concept fait référence à un sentiment de bien-être, de joie dans une atmosphère intime et chaleureuse. Plus qu’un concept, c’est un art de vivre. Vous avez sûrement déjà entendu parler de cette recette miracle pour passer l’hiver en douceur, prononcé [y.ɡœ]. C’est normal, c’est le nouveau mantra (tiens, un autre mot étranger venu du sanskrit) à la mode : ajouter plus de hygge dans votre quotidien !

Vous l’aurez compris, il n’existe donc aucune traduction de ce concept.

D’ailleurs, ne vous êtes-vous jamais retrouvé dans la situation où pour exprimer une idée, seul un mot étranger vous venait à l’esprit ? Et que, incapable d’en trouver un équivalent dans votre langue maternelle pour exprimer aussi bien cette idée, vous l’avez utilisé tel quel, dans sa langue d’origine ? Ou avez-vous peut-être vous-même déjà utilisé le terme hygge en vous demandant comment le prononcer 😉 ?

Vous ne le saviez peut-être pas, mais en agissant ainsi vous avez procédé à un « emprunt ».

Emprunts, néologismes, équivalents : quelles sont alors les techniques utilisées par les traducteurs ?

La traduction de certains mots pose problème « au
point de susciter un néologisme ou l’imposition d’un nouveau sens sur un vieux
mot »
(Cassin, 2004).

Pour contourner ce problème et proposer une traduction, le linguiste peut recourir à :

  • un néologisme, qui selon le Larousse correspond à « tout mot de création récente ou emprunté depuis peu à une autre langue ou toute acception nouvelle donnée à un mot ou à une expression qui existaient déjà dans la langue ». Nous aurions très bien pu, pour hygge, reprendre le mot et en changer la morphologie ;
  • un emprunt, qui se définit donc par la reprise d’un mot tel qu’il existe dans une langue étrangère, comme nous l’avons fait pour hygge ;
  • un équivalent, où il faut trouver un mot existant déjà dans la langue cible et se rapprochant le plus fidèlement de l’idée de départ. Les mots « bien-être », « chaleureux », « cosy », « confort » auraient pu être des équivalents d’hygge ;
  • une périphrase, pour expliciter ce nouveau mot. Nous pourrions utiliser en français « hygge, ou l’art de vivre danois », « la création d’une atmosphère intime et harmonieuse », « un état d’esprit positif procuré par un moment jugé réconfortant, agréable et convivial ».

« La recherche linguistique ne cesse de découvrir de nouvelles articulations entre les langues, les cultures, et les émotions des individus qui la pratiquent. Il est certain que les langues se nourrissent mutuellement d’inventions auxquelles les autres n’avaient pas pensé. »


Extrait de l’article rédigé par Violaine Morin et publié sur le monde.fr en mai 2016 : https://lemde.fr/2WtJ6fK

Parmi ces techniques,
laquelle choisir ? Tout est une question de sens. Comme nous le disions au
début de notre article, une traduction doit rendre, le plus fidèlement
possible, le sens du texte de départ. Le linguiste optera donc pour la solution
qui répondra à son objectif premier : perdre le moins de sens possible.

Marketing : la transcréation pour répondre aux enjeux promotionnels de votre marque

Marketing : la transcréation pour répondre aux enjeux promotionnels de votre marque

Vous faites traduire vos documents, mais vous sentez que votre message ne résonne pas localement ?

Vous avez créé des messages publicitaires, mais vous ne savez pas comment les adapter à l’international ?

Aujourd’hui, nous vous présentons une autre solution, la transcréation.

La transcréation, quésaco ?

Translation + creation = transcreation

Née de la fusion entre traduction et création, la transcréation est une forme de « traduction créative ». Lorsque le traducteur professionnel traduit de manière fidèle un texte vers sa langue maternelle en respectant le ton, le style, l’intention, le contexte du texte de départ et harmonise sa traduction avec la culture du public cible, le transcréateur va encore plus loin. Il réinvente le texte pour l’adapter de manière originale, voire audacieuse, au public cible, en transmettant avant tout une émotion.

La transcréation, êtes-vous réellement concerné ?

Pour le savoir, ne prenez pas en considération le domaine dans lequel vous travaillez, mais plutôt le type de document que vous voulez traduire. Pour un document technique, par exemple, qui ne contient ni émotion ni référence culturelle, une traduction classique suffira. En revanche, un message publicitaire qui comporte rimes, expressions idiomatiques, doubles sens et souvent un brin d’humour ne peut être traduit tel quel. Il s’agit alors d’en construire un nouveau, sur la base de l’intention originelle, pour que le message soit percutant dans le pays cible. Recourir à un processus de transcréation est donc nécessaire pour toute traduction de documents ayant trait au marketing, à la communication et à la publicité (documents promotionnels, messages sur les réseaux sociaux, brochures publicitaires, communiqués pour le lancement d’un produit par exemple).

La transcréation, les clés d’une adaptation réussie ?

Le message que vous véhiculez est primordial. La conception de votre message a pris du temps, le texte de départ a été réfléchi pour être attrayant dans la langue d’origine, et le texte cible se doit d’être tout aussi captivant. L’opération, sans l’aide d’un expert, peut se révéler périlleuse. Prêtez attention aux images, aux expressions, aux couleurs, car d’un pays à l’autre, elles peuvent évoquer des émotions contraires à celles recherchées. Pour ce faire, il est important de respecter le brief de communication utilisé lors de la conception de votre message publicitaire : quelle idée vous souhaitez transmettre, quels éléments sont importants, quel message résonnera le mieux chez vos clients dans le pays cible.

Le transcréateur intervient généralement après l’élaboration du concept créatif, mais il peut même participer à sa réflexion dans la langue d’origine afin d’en faciliter sa transposition dans la langue cible par la suite. La présence physique du transcréateur à vos côtés peut être utile, mais n’est pas nécessaire. En revanche, une communication claire entre les parties est fondamentale. Le transcréateur propose en général deux ou trois alternatives accompagnées de l’explication de sa réflexion pour vous aider dans votre choix. Il peut également vous mettre en garde sur l’utilisation d’une traduction, d’une couleur ou d’un double sens qui pourrait heurter votre public cible.

La transcréation, quel expert linguistique ?

L’opération doit être réalisée par un traducteur professionnel aux multiples facettes : natif de la langue cible (on n’aura de cesse de le rappeler !), doté d’une expertise linguistique évidente et d’une créativité débordante, au fait des références culturelles, et fort de notions en marketing et rédaction publicitaire. Chez TradOnline, nous sélectionnons des traducteurs ayant fait leurs preuves dans ces domaines. Pour faciliter les échanges et optimiser la qualité finale, tous nos transcréateurs travailleront en étroite collaboration avec vos services.