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Zoom sur l’un de nos domaines d’expertise : la traduction professionnelle

16 Avr 2019 | Métier

Vous avez l’habitude de nous confier vos projets de traduction et vous vous demandez sûrement qui se cache derrière le document que vous recevez ? Ou vous hésitez tout simplement à nous le confier, car vous préférez connaître le professionnel chargé de vos traductions et savoir comment il s’y prend ? L’expression « Agence de traduction » vous effraie, car vous pensez que votre demande est sous-traitée ou traduite automatiquement par des logiciels ?

Pour dissiper vos doutes et vos craintes, découvrez dans cet article l’envers du décor et plongez dans notre univers… TradOnline lève le voile sur ses pratiques et vous présente un métier souvent mal connu, celui de traducteur professionnel, et nous insistons sur le côté « professionnel » !

La gestion de votre demande : chaque projet est unique

Chez TradOnline, nous plaçons l’humain au cœur de notre processus. Parce qu’aucune demande de traduction ne se ressemble d’un client ou d’un document à l’autre, nous analysons votre besoin et vous questionnons sur vos objectifs pour sélectionner parmi l’ensemble de notre réseau de traducteurs professionnels celui ou celle qui présentera toutes les compétences requises. Alors oui, nous sous-traitons à des traducteurs professionnels, mais pas de n’importe quelle manière, tout simplement car il est impossible de représenter en interne toutes les langues du globe et parce que cela nous permet de bénéficier d’un éventail de traducteurs aux compétences variées. Nos talents sont recrutés après avoir réalisé un test dans leurs domaines de prédilection et dans le respect de notre charte. TradOnline ne serait pas TradOnline sans les traducteurs qui réalisent vos projets de traduction. Nous mettons un point d’honneur à collaborer avec des professionnels et à travailler, ensemble, en toute transparence et convivialité :

« Toute l’équipe est sympa et l’agence me propose des projets intéressants en lien avec mes spécialisations sous des délais raisonnables. Il y a un vrai esprit d’équipe ; les chefs de projet et les différents traducteurs travaillent ensemble pour fournir la meilleure traduction au client. »
Caroline L., fidèle traductrice freelance de TradOnline

Le profil du traducteur : un intellectuel curieux

Lorsqu’on pense à un traducteur, les stéréotypes vont bon train. À la fois solitaire, rêveur, et un peu fou, son personnage évoque toujours celui d’un rat de bibliothèque qui se cache derrière son écran. Mais ce qu’on oublie souvent, c’est de dire que le traducteur est avant tout un passionné. Passionné de langues étrangères, mais surtout passionné par sa langue maternelle. Un bon traducteur maîtrise les règles d’orthographe et de syntaxe sur le bout des ongles et est capable de transposer dans sa langue maternelle le sens du texte source sans briser les codes linguistiques et culturels. Spécialiste d’un ou de plusieurs domaines, sa soif d’apprendre l’amène à en découvrir d’autres et à se former davantage.

En quoi son travail consiste-t-il ?

Le traducteur lit, réfléchit et écrit. Puis se relit et réécrit. Cela paraît simple, mais il n’en est rien ! Ces opérations ne sont malheureusement pas successives, mais imbriquées les unes dans les autres.

  • LIRE

Le traducteur commence par lire. Il lit ce qu’on lui donne, ou du moins ce qu’il a accepté de traduire (eh oui, tout bon traducteur refusera un projet pour lequel il n’a pas les compétences). À réception du document, il procède à une lecture minutieuse en s’intéressant réellement au fond, à ce que veut dire le texte. Le défi majeur du traducteur est qu’il doit entrer, à chaque projet, dans des univers bien différents : il traduit des documents écrits par des spécialistes, des experts, et doit appréhender le texte dans son ensemble avant de traduire la première phrase.

Le traducteur doit surtout comprendre le document, c’est-à-dire découvrir le cheminement de l’auteur : son raisonnement, son intention, son style, ses nuances. Il décode le jargon des spécialistes, se rapproche d’eux, les interroge ; car on ne s’improvise pas spécialiste tout comme on ne s’improvise pas traducteur ! Il tâche de comprendre l’auteur et de suivre sa pensée. Par exemple, un traducteur spécialisé en droit ne sera jamais avocat, mais il sera capable de suivre et de restituer les étapes d’un procès ou d’un contrat.

  • RÉFLÉCHIR

Le traducteur mène sa réflexion parallèlement à sa lecture. Sur le marché du travail, les projets souvent volumineux, ne permettent pas aux traducteurs de pouvoir réaliser une première lecture et les obligent, parfois, à mener de front l’opération de lecture et celle de réflexion.

Dans tous les cas, le traducteur est en perpétuelle réflexion et se heurte à des choix. Sa formation, ses connaissances, son expérience, ses réflexes, mais avant tout ses recherches terminologiques lui permettent de faire des choix de traduction, sans que ceux-ci soient guidés par son ressenti ou ses sentiments. Un traducteur réfléchit et écrit en prenant de la hauteur.

Pour ce faire, il est armé d’outils (logiciels, mémoires de traduction, banques de données, dictionnaires, glossaires, etc.) et consulte des sites Web, des encyclopédies, des manuels susceptibles de lui apporter les connaissances manquantes. Le traducteur sait déceler les bonnes sources d’information et s’entourer également de spécialistes fiables.

  • ÉCRIRE et RÉÉCRIRE

« La traduction est l’art de la réexpression fondé sur des techniques de rédaction. » Jean Delisle

Le traducteur est avant tout un rédacteur. Il réexprime le sens d’un texte source en respectant les structures syntaxiques de sa langue maternelle.
La différence avec la rédaction ? Le traducteur ne se retrouve jamais face à une page blanche, il doit transcrire la pensée d’un auteur et lui rester fidèle. Or, le texte original, constamment sous ses yeux, pousse bien souvent le traducteur, influencé par la langue étrangère, à des interférences linguistiques : emploi de faux amis ou de structures syntaxiques bancales par exemple. C’est pourquoi le traducteur écrit, se relit, prend de la distance puis réécrit.

Pour conclure, la traduction ne s’improvise pas, elle est le fruit d’un travail méthodique. Entre la réception du texte et la livraison de sa traduction, le traducteur s’organise. Certains lisent le texte ou le survolent pour s’en faire une idée globale, certains se lancent dans l’écriture tout en faisant les recherches documentaires et terminologiques pertinentes. D’autres préfèrent d’abord résoudre les principales difficultés de compréhension, pour ensuite se consacrer à l’écriture. Certains rédigent un premier jet qu’ils peaufinent par la suite ; d’autres choisissent de rédiger un texte définitif. En revanche, tout professionnel de la raduction, sans exception, se fait relire.

Pour une immersion au cœur de ce métier, nous vous invitons à lire l’interview de Caroline et découvrir sa manière de traduire.