Effectuer la traduction d’un site web sous Drupal, l’un des CMS les plus utilisés après WordPress, c’est possible ! En effet, les innovations en la matière ne cessent de simplifier la création d’un site web multilingue. Mais ce n’est pas la seule avancée. Vous vous servez certainement de Google Traduction (Google Translate), mais uniquement pour transposer un texte dans une autre langue. Savez-vous que vous pouvez également l’utiliser pour traduire les pages web d’un site entier ? Découvrez la méthode pour réaliser la traduction d’un site Internet avec Google Translate et les avantages et inconvénients à adopter cet outil de traduction automatique en tant que professionnel.
Traduire un site web en plusieurs langues : la méthode avec Google Traduction
Comment traduire un site web avec Google Traduction ?
Site Drupal, WordPress, Joomla, utiliser Google Translate pour traduire un site entier, c’est simple. Et inutile de créer un compte Google : cette fonctionnalité est accessible à tous les internautes.
Sélectionnez la langue cible, par exemple le français : il s’agit de la langue dans laquelle vous souhaitez que le site soit traduit. En général, la langue source (utilisée sur le site) est automatiquement détectée. Si ce n’est pas le cas, sélectionnez-la également ou cliquez sur le bouton “détecter la langue”.
Copiez l’adresse du site (URL) que vous voulez traduire dans le champ de gauche. De manière automatique, la même adresse apparaît dans le champ de droite avec un lien de redirection.
Il vous suffit de cliquer sur ce lien.
Vous n’avez plus rien à faire ! La page web traduite s’ouvre dans un nouvel onglet. Vous pouvez naviguer sur toutes les pages du site. Elles seront proposées dans la langue cible choisie.
Bon à savoir : la traduction d’un site web avec Google Translate est possible uniquement sur la version desktop (bureau) de votre PC. Cette même fonctionnalité n’est pas utilisable sur l’application mobile.
Comment effectuer la traduction d’un site Internet avec Google Chrome ?
Bonne nouvelle : en utilisant Google Chrome, la traduction d’un site web est encore plus facile !
En effet, comme Microsoft Edge par exemple, ce navigateur est directement équipé pour traduire des pages web dans une autre langue. Et cette opération est possible aussi bien depuis un ordinateur que depuis un mobile.
Voici comment procéder pour réaliser automatiquement la traduction d’une page web dans Google Chrome.
Ouvrez le navigateur Google Chrome et cliquez sur l’URL de la page web rédigée dans une autre langue.
Une fois la page ouverte, faites un clic droit et sélectionnez “Traduire en français”.
Aucune autre manipulation n’est nécessaire ! Le contenu de la page s’affiche en français.
Bon à savoir : traduire automatiquement et systématiquement une page web rédigée dans une langue étrangère, c’est possible avec Google Chrome ! Pour cela, une fois le navigateur ouvert, cliquez sur les trois points verticaux en haut à droite. Dans le menu déroulant, sélectionnez “Paramètres”. Dans la fenêtre à droite, cliquez sur la flèche vers le bas de “Paramètres avancés” et sélectionnez “Langues”. À partir de ce sous-menu, vous pouvez personnaliser les options : “toujours traduire les pages web rédigées dans une langue que je ne connais pas”, “ajouter des langues”…
Traduction d’un site Internet avec Google Translate : 3 avantages clés
Vous l’avez compris pour l’avoir testé (maintenant que vous savez comment procéder) : traduire une page web avec Google Translate, voire un site complet, présente 3 principaux avantages.
C’est :
Simple. Nul besoin d’avoir suivi des études d’ingénieur en informatique !
Rapide. En un simple clic (ou presque), le site web à traduire l’est automatiquement.
Gratuit. Aucun budget à allouer à cette opération !
Les limites de Google Traduction pour un usage professionnel
Traduire une page Internet avec Google Translate est une bonne option dans certaines situations. Par exemple, vous consultez le site d’un fournisseur espagnol pour prendre connaissance de son offre (produits/services) avant de le contacter pour obtenir plus de détails.
Par contre, dans d’autres cas de figure, cette solution s’avère inadaptée, voire préjudiciable pour l’entreprise, notamment si vous l’appliquez pour votre communication à l’international sur le net.
En effet, malgré les constantes améliorations en matière de traduction automatique, cet outil n’est pas en capacité de fournir des traductions équivalentes à la prestation d’un traducteur professionnel.
Des risques réels pour l’entreprise
Avec Google Translate, la traduction du site est :
Non qualitative. Il s’agit d’une traduction mot à mot et approximative aussi bien sur le plan syntaxique, grammatical, orthographique, typographique que sémantique.
Partielle. Seuls les contenus textuels sont traduits. Ainsi, les images, infographiques, schémas, boutons CTA (Call-To-Action) restent dans la langue d’origine.
Non optimisée. Par exemple, les mots clés sont traduits littéralement, sans travail de recherche ni d’optimisation en fonction des spécificités linguistiques et des requêtes tapées par les internautes dans les pays cibles. Dites adieu à tous vos efforts en SEO (référencement naturel) réalisés dans la version française !
Les risques pour votre entreprise sont conséquents. Vous perdrez :
En crédibilité auprès de vos clients potentiels.
Des opportunités de vente et donc du CA. L’absence d’optimisation entraîne une mauvaise visibilité sur la SERP (pages de résultats des moteurs de recherche). Des contenus non traduits génèrent une mauvaise expérience utilisateur (UX).
Du temps. Au lieu de consacrer votre énergie à votre cœur de métier, vous devrez intervenir pour des opérations correctives (erreurs, oublis…).
La solution pour une traduction web professionnelle
Une solution existe : confier cette mission à une agence de traduction spécialisée.
Elle mobilisera sur votre projet des traducteurs natifs professionnels, experts en traduction web. Ils combinent :
Des compétences linguistiques élevées pour localiser les contenus (les adapter aux cibles) et les rendre plus impactants.
Une expertise en référencement naturel pour gagner des places dans les résultats des moteurs de recherche à l’international.
Grâce à des outils innovants, elle peut proposer une gestion de projet simplifiée et des tarifs attractifs adaptés à vos exigences.
La traduction d’un site Internet avec Google Translate est une solution simple, rapide et gratuite pour consulter des contenus rédigés dans une autre langue. Mais, lorsqu’il s’agit de traduire votre site entier à destination de vos clients potentiels, rien ne remplace la prestation d’une équipe de traducteurs professionnels. Votre rayonnement web à l’international dépend de la qualité de la traduction et de son optimisation.
En ce début de nouvelle année, la mise à jour de vos documents figure peut-être dans votre « to do list » ! En effet, qu’il s’agisse de vos conditions tarifaires, de vos nouveaux catalogues produits ou encore de l’arrivée d’un nouveau membre dans votre équipe, vos documents ou votre site Web ont certainement fait l’objet de modifications plus ou moins importantes. Si vous ne communiquez qu’en français, vous n’aurez aucune contrainte supplémentaire, mais comment vous y prendre quand vos destinataires sont étrangers et que vous avez déjà fait traduire vos documents en plusieurs langues ?
Mettez de côté le surlignage des parties modifiées ou le copier/coller des ajouts dans un nouveau document, on vous explique comment faire, c’est simple et rapide !
1. Vos documents ont été traduits par nos soins
Si vous nous avez déjà confié la traduction de vos précédents documents, la procédure est très simple. Nous archivons tous nos projets grâce à notre outil d’aide à la traduction (memoQ). Ainsi, toutes les traductions effectuées sont gardées dans votre mémoire client.
En nous envoyant tout simplement la nouvelle version de votre document, nous procéderons à sa traduction en reprenant l’ancien projet à partir de notre outil TAO. Ce dernier détectera les parties modifiées ou ajoutées. Nos équipes de traducteurs pourront alors y appliquer leurs versions de manière simplifiée. Nous vous livrerons ensuite vos traductions en ne vous comptabilisant que les nouveaux éléments.
Pour ces projets de mises à jour, nous vous proposons en général un tarif dégressif en fonction des correspondances entre la nouvelle et l’ancienne version. Les parties déjà traduites sont toujours révisées afin d’assurer la cohérence du tout et appliquer les adaptations éventuelles.
2. Vos documents ont été traduits par un autre prestataire linguistique
Si vous êtes passé par une autre agence de traduction ou un traducteur indépendant pour votre document et que vous souhaitez nous confier la traduction de sa nouvelle version, c’est tout aussi simple !
Il suffit pour cela de nous envoyer votre document source (l’ancien et le nouveau) accompagné de sa traduction. Nous traiterons les modifications ou les ajouts de la même façon que dans la première situation avec une petite manipulation supplémentaire. Grâce à notre outil de traduction, nous créerons une nouvelle mémoire, la vôtre, laquelle sera alimentée par l’alignement du document précédent avec sa traduction.
Une fois en mémoire, nous pourrons créer un nouveau projet à partir de la nouvelle version de votre document et nos équipes n’auront plus qu’à traduire les nouvelles parties. Nos traducteurs veilleront à reprendre le style et la terminologie des parties déjà traduites, mais pourront aussi vous proposer des suggestions d’amélioration de ces mêmes parties puisqu’elles seront consciencieusement relues.
Alors, n’hésitez plus ! Si vous avez besoin d’un prestataire fiable pour vos mises à jour de documents, contactez nos chefs de projets, ils se feront un plaisir d’étudier votre demande et veilleront à vous rendre vos documents mis à jour dans toutes les langues de votre choix !
Depuis son élection le 24 juillet dernier, Boris Johnson promet de faire advenir le Brexit fin octobre, quoi qu’il arrive. Alors que ces derniers mois rimaient plutôt avec hésitation et confusion tant les rebondissements autour du fameux « avec ou sans accord » ont été nombreux, le nouveau premier ministre britannique arrivera-t-il réellement à mettre un terme à ce suspense politique qui dure depuis plus de trois ans ? À deux mois de la nouvelle date butoir du 31 octobre 2019, TradOnline souhaitait revenir sur les faits qui se sont déroulés depuis 2016 pour mieux comprendre la situation actuelle et les enjeux tant économiques qu’humains.
Un bref rappel des faits
Le « Brexit », abréviation de « British Exit », désigne la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), votée à 51,9 % par les Britanniques lors du referendum organisé par l’ancien Premier ministre David Cameron le 23 juin 2016. Ce dernier, qui était favorable au maintien du pays au sein de l’Union européenne, a choisi de démissionner quelques jours après le résultat. En juillet 2016, il a été remplacé par l’ancienne ministre de l’Intérieur Theresa May qui avait deux ans pour mener à bien les discussions sur la sortie de son pays face à une équipe de négociateurs.
Les négociations officielles entre Londres et l’Union européenne ont débuté en juin 2017 à Bruxelles. Les Vingt-Huit s’accordent sur la durée de la période de transition post-Brexit, du 30 mars 2019 au 30 décembre 2020. Cette période permettrait aux deux parties de préparer leurs futures relations plus sereinement, notamment au moyen d’accords commerciaux. Les grands principes qui guidaient jusqu’à présent leurs négociations concernaient principalement : le non-rétablissement d’une frontière dure entre les deux Irlande, le paiement par Londres de tous ses engagements pris au titre du budget de l’UE 2014-2020, et la préservation, après le Brexit, des droits des citoyens britanniques résidant déjà dans les autres États membres, et inversement.
L’échec des négociations
Les parlementaires d’outre-Manche n’ont pas réussi à trouver un accord avec leur gouvernement et patinent sur la mise en œuvre concrète de ces grandes lignes, notamment à propos de la question irlandaise qui divise plus que jamais. Après 17 mois de pourparlers, le gouvernement britannique annonce finalement qu’un accord général sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE a été trouvé à Bruxelles. À défaut d’alternative trouvée à l’issue de la période de transition, ce dernier éviterait provisoirement la réinstauration d’une frontière physique entre les deux Irlande en maintenant tout le Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE (soit le « backstop », autrement dit le « filet de sécurité »).
Entériné par les Vingt-Huit à l’occasion d’un sommet extraordinaire le 25 novembre 2018, ce compromis doit toutefois encore être ratifié par les parlements britannique et européen. Cela éviterait un divorce brutal et une sortie sans accord, appelée « no deal ».
La Chambre des communes rejette cependant massivement ce compromis le 15 janvier 2019.
Une date officielle du Brexit repoussée à maintes reprises
Le 29 janvier 2019, les députés britanniques adoptent deux amendements par lesquels ils rejettent aussi bien le principe d’une sortie sans accord que celui d’un accord comprenant le backstop. Des négociations avec Bruxelles sont donc rouvertes dans le but de trouver une alternative acceptable, mais l’accord de sortie est une nouvelle fois rejeté par la Chambre des communes à une large majorité.
Pourtant, les parlementaires précisent qu’ils refuseront une sortie sans accord, contraignant le gouvernement britannique à leur soumettre un troisième scénario : gagner du temps pour trouver une solution, et reporter donc la date du Brexit au 12 avril.
La Chambre des communes se prononce alors sur une série de propositions alternatives : no deal, instauration d’une union douanière permanente, adhésion du Royaume-Uni à l’Espace économique européen, organisation d’un second referendum, annulation pure et simple du Brexit… Or, toutes ces propositions sont rejetées.
Vers une sortie sans accord ?
Afin d’éviter une sortie sans accord, la Première ministre adresse une demande officielle au Conseil européen pour un nouveau report. Les dirigeants européens acceptent et fixent la date du 31 octobre. Le Royaume-Uni participe donc aux élections européennes le 23 mai 2019. Theresa May annonce sa démission le lendemain et le Brexiter Boris Johnson est élu leader des Tories et devient donc Premier ministre.
C’est alors à lui que revient la charge de trouver une issue au Brexit, et ce avant le 31 octobre 2019. Désireux de renégocier l’accord de sortie (une perspective toujours refusée par l’UE), il se dit prêt à assumer un « no deal » si nécessaire.
Les principaux enjeux du Brexit
En fait, les conséquences politiques du Brexit pour l’Union européenne sont difficiles à prévoir. Pour certains, la sortie du Royaume-Uni est une catastrophe, pour d’autres, elle peut permettre de ressouder l’Union.
Enjeux budgétaires :
Parmi les sujets épineux négociés figure notamment la facture de la sortie de l’UE. Le Royaume-Uni aurait à verser une cinquantaine de milliards d’euros au budget européen, un montant qui correspond aux engagements de Londres jusqu’à la fin du cycle budgétaire en 2020.
Enjeux relatifs à la libre circulation des personnes :
Le Royaume-Uni souhaitant limiter l’immigration sur son territoire, les négociations portent également sur la libre circulation des personnes. Le futur statut des Britanniques qui rejoindront le continent européen, mais aussi des Européens qui iront s’installer et/ou travailler au Royaume-Uni reste donc un élément à préciser.
Cette question de la libre circulation se pose tout particulièrement pour l’Irlande, qui partage sa seule frontière terrestre avec le Royaume-Uni et, en cas de rétablissement des postes douaniers entre les deux pays, se retrouverait particulièrement isolée.
Enjeux au niveau des relations commerciales :
Une grande partie des négociations porte, par ailleurs, sur les futuresrelations commerciales entre les deux parties. Le nouveau cadre pour les échanges de produits et services (dont les procédures douanières et la réglementation sur les questions environnementales, de santé et de sécurité) doit être défini, alors que près de la moitié des exportations britanniques est destinée à l’Union européenne.
Enjeux au niveau économique :
Enfin, les conséquences économiques pour le Royaume-Uni sont également imprévisibles. Malgré la chute de la livre sterling dans les mois qui ont suivi le referendum de juin 2016 et une baisse du pouvoir d’achat des ménages depuis, l’économie britannique n’a pour le moment pas subi de profonds dommages… Il faut attendre que le Brexit ait vraiment lieu pour mesurer les réels impacts économiques, les experts ne se prononçant pas d’une seule voix à l’heure actuelle.
En attendant l’issue de ce rebondissement politique, il faut se préparer à plusieurs scénarios. Afin de vous aider dans vos démarches et vos besoins de traduction relatifs aux éventuels dossiers à constituer, TradOnline vous propose de revenir plus en détail dans un prochain article sur les impacts de la sortie du Royaume-Uni qui pourraient vous concerner si vous êtes une entreprise.
Comme nous l’avons rappelé dans notre dernier article sur la traduction audiovisuelle, le sous-titrage est un métier à part entière. Adapter des sous-titres dans une autre langue exige des compétences spécifiques, différentes de la traduction classique. En effet, l’exercice de sous-titrage est à mi-chemin entre l’écrit et l’oral : retranscrire un discours oral à l’écrit sur un format qui doit être lu rapidement nécessite de suivre des règles précises.
Alors, si vous êtes traducteur et que vous souhaitez vous spécialiser en sous-titrage ou tout simplement en découvrir davantage sur ce type d’exercice, cet article est fait pour vous ! TradOnline vous dévoile aujourd’hui les dix commandements (ou presque !) d’une traduction audiovisuelle réussie.
Le temps de visionner la vidéo, vous prendrez
Comme pour une traduction classique, ne vous lancez pas tête baissée dans la traduction du premier dialogue. Avant toute chose, ouvrez le fichier, prenez le temps de visionner la vidéo dans sa totalité et prenez connaissance de chaque élément :
le sujet abordé ;
les différents intervenants ;
l’éventuel texte incrusté ;
la vitesse de paroles ;
le public concerné.
Téléspectateur et analyste, vous deviendrez
Une fois le visionnage réalisé, assurez-vous d’avoir bien
compris tous les tenants et les aboutissants du contenu. Vous devrez
certainement mener des recherches en parallèle, s’il s’agit uniquement d’un
extrait d’une vidéo plus longue par exemple. Le contexte est plus que jamais
important en traduction audiovisuelle, ne l’oubliez pas ! Devenir
traducteur audiovisuel, c’est d’abord être un bon téléspectateur et savoir
analyser chaque geste et parole des intervenants pour bien comprendre l’ensemble
de la vidéo.
La retranscription de la vidéo, vous réaliserez
En fait, pour un film, un documentaire ou une vidéo d’entreprise, il n’est pas toujours nécessaire de devoir retranscrire l’intégralité du discours, mais il est toutefois recommandé de le faire pour mieux repérer et découper les sous-titres. D’ailleurs, bien souvent le script de la vidéo vous sera fourni par le client. Quoi qu’il en soit, veillez toujours à vérifier la transcription en écoutant la piste audio afin de vous assurer qu’aucun élément n’a été omis ou mal retranscrit.
Des recherches terminologiques, vous effectuerez
Comme pour une traduction écrite, la phase de recherche terminologique
est l’étape préparatoire. Vous pouvez établir une liste des éléments relevant
d’aspects culturels non traduisibles qu’il vous faudra alors adapter à votre
public cible. Vous pouvez également relever tous les termes techniques pour
lesquels des recherches terminologiques approfondies seront nécessaires, ou demander
des précisions au client ou au chef de projet. Là encore, comme pour réaliser
une traduction classique, pensez à toutes les techniques : trouver les
équivalents, inventer… Mais la traduction audiovisuelle nécessite également bien
souvent d’appliquer un processus de transcréation (si ce n’est pas déjà fait, nous
vous invitions à lire notre dernier article à ce sujet !)
De choisir entre deux méthodes, vous serez contraints
Bonne nouvelle, la phase de préparation est terminée ! Il est temps
maintenant de passer au sous-titrage. Là, deux méthodes s’offrent à vous :
soit vous découpez le transcript de la langue source en sous-titres, autrement dit,
vous effectuez le « time-code » (nous reviendrons juste après sur ce
point), puis vous traduisez les sous-titres dans votre langue maternelle ;
soit vous effectuez le « time-codage » en langue source puis traduisez
dans un premier temps le transcript dans son intégralité, sans la piste audio, et
vous découpez votre traduction en sous-titres en fonction du
« time-codage » effectué précédemment.
Cette seconde méthode présente l’avantage de pouvoir traduire en
visualisant l’œuvre dans son ensemble et d’optimiser la qualité de la
traduction : en d’autres termes, en travaillant la transcription dans
Word, vous travaillerez plus sur le fond (la traduction en elle-même) que sur
la forme (la taille des sous-titres). En fait, si vous travaillez directement
dans un logiciel de sous-titrage, quel qu’il soit, vous serez vite confrontés à
la problématique de la taille de vos phrases ainsi qu’à d’autres contraintes.
Ainsi, avoir traduit le texte en amont permet de dégager l’essentiel du message
au moment de passer à l’étape de mise en forme.
Au découpage minutieux des sous-titres, vous ne pourrez échapper
Ah nous y voilà, la phase de « time-codage »… Quésaco ?
« Time-coder » la transcription (ou votre traduction) revient à
déterminer la place des sous-titres en fonction des différentes interactions.
Nous vous rappelons les étapes de cette phase assez technique :
appliquer un « time-code » à chaque sous-titre : pour
déterminer l’entrée et la sortie de tous les sous-titres, vous pouvez le faire
soit manuellement dans un fichier Excel (trèèèès long), soit à l’aide d’un
logiciel (merci la technologie !) et rectifier le tir en fonction des
paramètres ci-après ;
se référer aux normes de la traduction audiovisuelle pour le paramétrage
de vos sous-titres : la taille maximale d’un sous-titre, le nombre de
caractères maximum par ligne et par sous-titre (ce nombre correspond à ce que
peut lire l’être humain et diffère selon les langues), la durée d’affichage et
la durée entre chaque sous-titre. Par exemple, un sous-titre ne peut contenir
que deux lignes de texte et être composé d’une trentaine de caractères (espaces
incluses) en moyenne ;
tester votre découpage par vous-même : vous devrez veiller à ce que
chaque sous-titre reste affiché suffisamment longtemps à l’écran pour être lu
sans que cela ne devienne trop contraignant et fatigant pour les yeux. Pour ce
faire, utilisez un logiciel qui vous permet de vous signaler lorsque vous
dépassez le maximum fixé.
Les règles de mise en forme, vous respecterez
En traduisant ou en adaptant votre traduction, il vous faudra faire le
nécessaire pour respecter le découpage des phrases au sein d’un même
sous-titre, pour ne pas nuire à la compréhension. En fait, ce procédé
s’effectue naturellement : lisez à voix haute et faites-vous confiance !
En revanche, pensez bien que les normes de traduction audiovisuelle interdisent
les interjections et onomatopées inutiles à la compréhension : évitez donc
tout superflu. Pour respecter les paramètres de durée et de taille, essayez au
maximum de réduire vos phrases en trouvant des synonymes plus courts. Concernant
la ponctuation, les normes varient selon le type de discours à traduire et
s’adaptent toujours au cas par cas. Par exemple, pour certains dialogues à
plusieurs interlocuteurs, vous devrez utiliser les tirets, les guillemets ne
servent que pour les discours.
De pré-visualiser avant de livrer, il est fortement conseillé
Enfin, après avoir terminé la traduction de vos sous-titres et après une phase de relecture pour contrôler les éventuelles coquilles et fautes d’orthographe, il est crucial de lire vos sous-titres en même temps que la vidéo. Avant d’envoyer la vidéo à votre client, remettez-vous dans la peau d’un téléspectateur et vérifiez que tout s’articule correctement. Encore mieux, si vous le pouvez, faites relire à une tierce personne ! Et si vous avez la moindre hésitation ou question, n’hésitez pas à nous contacter, nos équipes accompagnent toujours leurs traducteurs. 😉
Pour faire vos premiers pas à l’international, nous ne rappelons plus la nécessité de faire traduire vos contenus dans la ou les langues adaptée(s) à vos marchés cibles. Si vous souhaitez développer une application, un site internet, un blog ou une plateforme e-commerce multilingue, le contenu à traduire peut vite s’avérer conséquent, surtout si vous faites régulièrement des mises à jour ou des ajouts.
Vous vous demandez alors comment gérer tout ce contenu ? Vous aimeriez automatiser l’envoi des textes en traduction ou leur intégration sans pour autant automatiser leur traduction ? Découvrez sans plus attendre nos solutions API pour fluidifier vos processus.
La
technologie alliée à l’expertise humaine
Comme les outils qu’utilise
un artisan pour accomplir son travail de la manière la plus rapide, efficace et
qualitative possible, les technologies liées à la traduction sont là pour aider
les traducteurs et les entreprises à faciliter leur workflow de traduction.
Jusqu’à présent, nous vous avons présenté deux solutions proposées par nos
équipes :
les mémoires
de traduction qui permettent aux traducteurs de garantir une cohérence
terminologique d’un projet à l’autre ;
la post-édition
qui permet d’optimiser les coûts des projets de traduction volumineux en combinant
l’entraînement de moteurs de traduction automatique et la révision par un
traducteur professionnel.
En plus de ces outils, il existe une solution technique très utile pour gagner du temps dans la gestion de vos contenus multilingues en ligne : la mise en place d’une API entre votre système et la plateforme de traduction.
L’API en
clair
API memoQ
En fait, vous pouvez aujourd’hui facilement connecter votre système (PIM, CMS, Prestashop, Magento, etc.) avec l’API d’une plateforme de traduction.
En définitive, une API est une interface de programmation qui sert de pont entre deux systèmes :
« A » pour Application : il peut s’agir d’applications que vous
utilisez sur votre smartphone, d’une plateforme e-commerce ou d’un logiciel que
vous utilisez ou souhaitez proposer à vos clients ;
« P » pour Programmation : cela correspond à l’utilisation de
programmes pour concevoir les logiciels ;
« I » pour Interface : il s’agit de votre interaction avec
l’application.
Les
principales fonctions d’une API
Une API permet :
d’extraire de façon automatique les contenus à traduire (fiches produits, pages CMS, articles de blog, actualités, etc.) pour que nos traducteurs professionnels puissent les traiter directement dans notre logiciel de traduction avec votre mémoire ;
d’importer de façon automatique sur le back-office les traductions réalisées par notre agence ;
de détecter de façon automatique les actualisations effectuées sur le site comme de nouvelles fiches produits et les exporter pour la traduction.
Ainsi, la mise en place de notre API memoQ (notre outil d’aide à la traduction), qu’elle soit générique ou conçue sur mesure, permettra de fluidifier le workflow.
Pour résumer, le flux de travail technique se trouve alors particulièrement réduit et optimisé.
Des solutions personnalisées
Parce que tous les besoins en traduction varient selon les domaines de spécialité et vos spécificités d’entreprise, nous développons des outils digitaux sur mesure afin d’optimiser la gestion de vos contenus de façon simple et efficace. Non seulement nous vous accompagnons pour déterminer la solution la plus adaptée à vos besoins, mais nos spécialistes seront directement mis en relation avec vos équipes de développeurs. En effet, cela est essentiel pour une installation réussie de nos solutions API et le paramétrage de l’interface qu’il vous faut.
Alors, n’hésitez pas à nous contacter pour nous expliquer votre besoin ou votre organisation, nous vous proposerons une solution pour améliorer vos process et gérer sans effort vos contenus multilingues !