Je vous propose une étude étymologique des noms de familles les plus répandus en Europe !
Quels noms de famille sont les plus répandus en Europe ?
Jakub Marian, un linguiste tchèque, s’est amusé à rechercher et analyser pays par pays, les noms de familles les plus répandus dans notre beau continent.
Ce monsieur est spécialisé en onomastique c’est-à-dire dans l’étude des noms propres. Il a donc cartographié l’Europe et analysé ensuite la provenance de tous ces noms de familles extrêmement répandus. Le résultat est intéressant.
Vous vous demandez peut-être ce que représentent les couleurs de la carte ci-dessus ?
Le rouge correspond aux noms de familles basés sur les caractéristiques de la personne pour laquelle il a été créé (petit, gros, jeune, etc.)
Le marron correspond aux noms de familles basés sur le métier de celui pour qui il a été créé (la profession du père en général)
Le bleu correspond aux noms de familles basés sur le prénom du père (fils de …)
Le turquoise correspond aux noms de familles basés sur la région native de la personne (qui vient de …)
Le vert correspond aux noms de familles basés sur un élément naturel (arbre, forêt, pierre, etc.)
Seule la France ne rentre dans aucune de ces catégories, c’est pourquoi elle bénéficie d’un code couleur pour elle seule ! En effet, c’est Martin qui est le nom de famille le plus porté chez nous et ce nom vient du dieu romain Mars.
Etymologie des noms de famille en Europe
Pour que vous puissiez vous y retrouver, voici les noms les plus donnés en Europe et leur signification :
Et pour une vue d’ensemble, Jakub Marian nous propose une seconde carte (en anglais) détaillant l’étymologie de chaque nom de famille :
Et cet expert n’a pas fini de nous en faire découvrir !
Il précise par exemple qu’en Islande, rares sont les noms de familles dont on hérite d’une génération à l’autre. Le système séculaire qui consiste à nommer un fils en fonction du prénom de son père, est toujours employé. Ce n’est plus trop le cas à présent dans les autres pays nordiques, mais en revanche la plupart des noms de famille qu’on retrouve dans ces pays-là, sont basés sur ce fonctionnement. Par exemple Andersson veut dire « fils d’Anders ».
Certains pays ne sont pas étudiés ici, faute de données statistiques suffisantes, que n’a donc pas pu récolter Jakub Marian. Il n’y a donc pas de données concernant la Suisse francophone, Chypres ni le Kosovo.
En savoir plus…
Et vous, savez-vous d’où vient votre nom de famille ?
Pour ma part je rentre dans la catégorie « fils de … ».
Votre curiosité est décuplée ? Je vous invite à consulter le site suivant pour une première étape.
Et si vous avez envie d’aller encore plus loin, vous pouvez également consulter un généalogiste !
Quel que soit le cadre dans lequel vos enregistrements ont été faits (procédure judiciaire, réunion, vidéo marketing), dans tous les cas ils vont devoir passer entre les mains de nos experts pour une traduction de qualité et un format adéquat.
Fichiers audio ou vidéo : quelles sont leurs spécificités ?
Vos enregistrements peuvent comporter plusieurs voix, en cas d’échange entre plusieurs interlocuteurs par exemple. S’il s’agit d’un dialogue, nous pourrons vous proposer d’ajouter une voix off. Chaque voix devra être isolée par notre transcripteur et l’ordre d’intervention de chaque protagoniste devra nous être précisé pour une meilleure compréhension des échanges.
Cela dit il n’est pas rare que des éléments viennent brouiller la qualité d’un enregistrement, tels que des sons externes, de la musique, du brouhaha. Si toutefois ces éléments sont trop prégnants, il est possible que nous ne puissions pas traduire votre fichier audio ou vidéo, mais rassurez-vous, c’est assez rare.
Concernant le contexte, il faudra nous indiquer quel est le but de cette vidéo. Selon la nature et la cible de celle-ci, ce ne sont pas les mêmes traducteurs qui interviendront sur le projet. Un traducteur assermentépourra s’occuper d’un enregistrement à vocation juridique alors qu’un traducteur spécialisé en marketing pourra traiter votre vidéo promotionnelle. Dans tous les cas notre priorité restera de vous fournir une traduction précise, pour laquelle la langue source est parfaitement retranscrite dans la langue cible.
Lorsque l’on traduit des vidéos marketing, il n’est pas rare que l’on procède plus à une localisation qu’à une traduction, de manière à bien prendre en compte les aspects culturels du pays ciblé. Et quand les contenus nécessitent d’être intégralement réécrits, on parle alors de transcréation.
Enregistrement audio vidéo : comment obtenir une traduction parfaite ?
Cet exercice est délicat, ce n’est pas la discipline la plus simple en traduction. La traduction d’enregistrements audio nécessite pas mal d’expérience. Il faut tout comprendre, tout ingurgiter pour le régurgiter sous une autre forme plus compilée. La traduction d’enregistrements audio vidéo nécessite une méthodologie et une rigueur plus fortes que la traduction de contenus marketing.
Voici un exemple de la manière dont fonctionnent nos traducteurs experts en enregistrement audio :
Écoute active du flux audio
À ce stade notre traducteur expert cherche à comprendre le contenu de cet enregistrement dans sa globalité. Lors de cette première écoute notre traducteur ne commence pas encore sa traduction. Si toutefois nous n’avons pas fait faire de transcription en amont par un autre professionnel, c’est ici que notre traducteur devra transcrire à l’écrit le contenu de l’enregistrement audio qu’il doit prendre en charge. À cette étape, il est possible de se faire aider par plusieurs outils pour gagner en productivité.
Traduction multilingue
À partir de la transcription, notre traducteur professionnel va pouvoir commencer à traduire l’enregistrement audio vers sa langue maternelle. On parle ici de traduction localisation car le traducteur va devoir retranscrire les nuances et la personnalité de chaque interlocuteur dans la langue cible. Tout est important à cette étape, du choix des mots à la longueur et la structure des phrases. Nos traducteurs vont donc analyser la sémantique de chaque interlocuteur sur la bande-son originale avant de procéder à cette traduction.
Relecture et révision
Cette étape est souvent réalisée par le client lui-même. Cela dit, lorsque les clients souhaitent faire réaliser cette prestation supplémentaire, notre agence de traduction spécialisée est amenée à réviser intégralement la traduction avant livraison finale. Dans ce cas nous confions le projet à un traducteur spécialisé senior. La révision est associée à l’écoute de l’enregistrement audio vidéo et à la lecture de la traduction livrée. Le réviseur vérifie que le cahier des charges initial du client a bien été respecté.
Livraison de la traduction au client sous format Word, Excel, texte
Si le client ne cherche pas à doubler sa vidéo ou à incruster des sous-titres dans celle-ci, alors nous lui livrerons sa traduction sous un format de fichier classique, selon sa convenance.
Incrustation des sous-titres dans la vidéo dans le cas d’un enregistrement audio vidéo et livraison des fichiers encodés
Voici quelques-uns des formats de fichiers que nous pouvons vous livrer : mp3, mp4, wav, ogg, flac, wma, etc. À vous de nous indiquer le format que vous souhaitez en amont du projet.
Toutes les agences ne procèdent pas forcement de la même manière. Tout dépend également du besoin, de la longueur des vidéos et du budget du client.
Concernant les délais de livraison, étant donné le nombre d’étapes, il s’agit de projets plus longs que pour une simple traduction. Pensez donc à anticiper et nous envoyer vos enregistrements dès finalisation dans la langue source.
Avec la crise du Covid, de plus en plus de clients nous consultent pour des lancements de démarches à l’export, dans l’optique d’y trouver un relais de croissance. C’est signe que la reprise passera sans doute par l’export, mais attention tout de même à bien réfléchir à votre projet en amont !
Différence entre traduction et localisation
Si vous avez déjà lu un ouvrage de développement commercial traduit de l’américain, vous comprendrez vite de quoi je parle : le plus souvent leur contenu n’est pas culturellement adapté à la manière dont les Français font du business. Et si nous mettons en application au pied de la lettre les recommandations de ces « grands pontes » américains, il y a fort à parier que nous nous fassions envoyer sur les roses en France. Qu’est-ce que je cherche à démontrer ici ? Simplement le fait qu’on ne peut pas toujours traduire littéralement, voire trop fidèlement, le contenu d’une langue à une autre. Il est parfois essentiel de procéder à une localisation.
Traduire ou localiser un contenu, comment choisir ?
Le choix entre ces deux processus de traduction va énormément dépendre du contenu que nous envoient nos clients.
Les contenus de base (informatifs) vont pouvoir être traduits tels quels, comme les fiches produits ou les témoignages clients. Selon votre secteur d’activité et votre produit, il est possible qu’une grande majorité des contenus nécessitent d’être réécrits (donc localisés) pour une communication appropriée dans le pays ciblé. Je dirais que les produits grand public sont plus impactés que les produits destinés aux professionnels car la langue du grand public est plus variée, moins formatée.
Le processus d’adaptation est parfois léger, il s’agit juste d’ajouter un vernis « culturel » au contenu à traduire pour qu’il soit adapté à sa cible : des formulations plus ou moins choc, l’utilisation du vouvoiement ou du tutoiement, l’emploi de références plus locales.
Illustration d’un écart culturel particulièrement criant : envoyez une newsletter à un client aux US. Posez-vous la question de l’usage : ce client va-t-il utiliser ce produit de la même manière que notre client français ? L’utilisateur (le fameux « personae ») a-t-il les mêmes caractéristiques et attentes en France qu’aux US ? De nombreux produits ont fait un flop lors de leur lancement international car ils n’avaient pas été suffisamment localisés. Par exemple, parlons de la commercialisation par Haier de son premier lave-linge en Chine. Après plusieurs mois de commercialisation, il a fait une découverte surprenante ! Plus ses produits étaient vendus en zone rurale plus ils tombaient en panne. C’est là qu’il a découvert que les paysans utilisaient leur lave-linge pour laver leurs légumes ! Une véritable contre-utilisation que le fabriquant de lave-linge n’avait pas anticipée et à laquelle Haier a su s’adapter en fabriquant des machines plus robustes destinées à cette utilisation.
Qu’en est-il de la localisation des vidéos, sous-titres et voix off ?
Pour vos vidéos, c’est la même chose. Soit votre vidéo est suffisamment grand public pour intéresser vos utilisateurs dans tous les pays ciblés, soit il faudra en créer une différente par pays, ou a minima en adapter les sous-titres, l’image étant parfois plus universelle que le texte.
C’est une réflexion à mener en amont de la création de vos vidéos, car il va sans dire que vu l’investissement nécessaire pour réaliser une vidéo, mieux vaut en produire une seule qui sera diffusée à tous vos clients (évitez ainsi d’incruster du texte dans la vidéo, plus compliqué à changer) !
Comment tester mon discours auprès de ma cible à l’international ?
TradOnline, en partenariat avec The Machinery, propose une méthode de validation rapide de concepts et discours associés à l’international. Celle-ci vient du monde des startups et permet de vérifier qu’une offre (service, produit) peut trouver des acquéreurs et donc correspondre à un besoin sur un nouveau marché. Avant d’entamer un lancement international, tester à peu de frais (bien moindres qu’une étude de marché classique) son discours et valider le besoin localement peut être une bonne idée.
À la clé un test de vos offres, de vos produits, accroches commerciales, auprès de cibles ultra-qualifiées (vos cœurs de cibles), avec une logique d’A/B testing des accroches commerciales et des différentes façons d’amener et de parler de votre offre et de ses atouts.
Le livrable consiste en des résultats quantitatifs permettant de « sentir » le marché et d’affiner votre approche afin de prendre une décision sereine.
Alors n’hésitez pas à en parler à vos équipes de direction, marketing ou innovation.
Chaque année à cette période nous attendons avec impatience de connaitre notre classement. C’est l’organisme CSA Research qui publie ce classement des sociétés de traduction dans le monde.
Dans cette édition 2020 basée sur les résultats de 2019, Le groupe Tradutec et l’agence TradOnline sont encore bien positionnés. En effet cette année nous sommes au 17ème rang européen. Preuve s’il en faut, que les services de traduction proposés par notre groupe sont en phase avec les besoins de nos clients.
Et voici le communiqué de presse complet du groupe Tradutec :
C’est une notion qu’il est important de bien cerner, c’est pourquoi je voulais faire un article sur le sujet.
En tant que commerciale je trouve qu’il est souvent plus simple de parler en « nombre de mots pondérés » car c’est une notion qui donne une meilleure estimation du temps de travail à prévoir pour le traducteur. Mais nombreux sont nos traducteurs qui ont du mal à comprendre de quoi je cause ! Voilà quelques explications qui, je l’espère, vous permettront d’y voir plus clair.
Analyse memoQ : matchs et répétitions
Si vous travaillez déjà avec TradOnline, vous avez probablement dû traiter pour nous un projet sur memoQ.
MemoQ, comme tous les autres outils de TAO, est capable de quantifier les segments qui se répètent dans un document. C’est ce qu’on appelle les répétitions 100%, 101%.
MemoQ est aussi capable de mettre en évidence les segments qui ne sont pas parfaitement identiques. C’est ce qui donne un pourcentage de concordance aussi appelé : fuzzy matches.
Vous vous en êtes sans doute rendu compte, les mémoires de traduction de vos clients s’étoffent au fur et à mesure des projets que vous traitez pour eux et le nombre de concordances dans un projet augmente tout autant.
Quel tarif pour les répétitions ?
C’est là où les choses sérieuses commencent !
Prenons l’exemple d’un traducteur qui travaillerait avec la grille tarifaire suivante :
Matchs 100% – 101% – répétitions
25% du tarif au mot du traducteur
Matchs 95%-99%
30% du tarif au mot du traducteur
Matchs 85%-94%
50% du tarif au mot du traducteur
Matchs 75%-84%
70% du tarif au mot du traducteur
Matchs <75%
100% du tarif au mot du traducteur
Pour cette partie-là, vous devez tous connaitre le calcul qui mène à la construction du prix payé par vos clients :
Volume de Matchs 100% – 101% – répétitions X 25% X votre tarif au mot) + (volume de Matchs 95%-99% X 30% X votre tarif au mot) + (volume de Matchs 85%-94% X 50% X votre tarif au mot) + (volume de Matchs 75%-84% X 70% X votre tarif au mot) + (volume de Matchs <75% X 100% X votre tarif au mot) = votre salaire pour ce projet
Et pour ceux qui ont bien écouté en maths au collège, vous devez vous rappeler que quand on a ce type d’équation, on peut « sortir » ce coefficient multiplicateur commun à toutes ces multiplications. Ici il s’agit de « votre tarif au mot ».
On peut donc écrire cette équation de la manière suivante :
votre tarif au mot X (Volume de Matchs 100% X 25% + volume de Matchs 95%-99% X 30% + volume de Matchs 85%-94% X 50% + volume de Matchs 75%-84% X 70% + volume de Matchs <75% X 100%) = votre salaire pour ce projet
Soit : votre tarif au mot X le nombre de mots pondérés = votre salaire pour ce projet
Prenons maintenant l’exemple du projet ci-dessous :
Ce décompte de mots provient de memoQ, l’outil de TAO utilisé par TradOnline.
Si on reprend notre grille traducteur, ça veut dire qu’il faut regrouper certaines de ces catégories de mots :
Le « poids » (en pourcentage) que je vais donner à ces mots correspond en partie au gain de temps réalisé par l’utilisation de la mémoire de traduction ou/et de la gestion des répétitions dans les documents de mon projet.
Pour connaitre mon nombre de mots pondérés ici, voici donc le calcul (sachant que 25%=0.25 ; 30%=0.3, etc):
Et pour connaitre le montant de votre salaire pour ce projet, vous n’avez plus qu’à multiplier ce nombre de mots pondérés par votre tarif au mot.
Donc quand votre chef de projet vous propose de vous payer au « nombre de mots pondérés » ce n’est pas une technique pour tenter de vous arnaquer ! En revanche, prenez bien le temps de valider avec lui la grille de pondération utilisée.
Si vous avez votre propre outil de TAO, vous pourrez aisément refaire ce même calcul de votre côté soit avec la grille de pondération par défaut sur cet outil soit en y ajoutant votre propre grille.
Pour ma part je trouve que c’est une notion qui permet de mieux se figurer le temps de travail que représente mon projet. En général le nombre de mots pondérés vous donne votre temps de travail si vous le divisez par votre production horaire. Exemple : je traduis habituellement 300 mots par heure, je vais donc passer 30 heures et 30 minutes environ sur ce projet (9135.7/300= 30,45).
S’il vous reste encore des doutes sur cette notion de « mots pondérés », n’hésitez pas à nous contacter, on se fera un plaisir de vous aider !