L’assurance qualité

L’assurance qualité

Ce mot très générique d’assurance qualité, regroupe l’ensemble des étapes qui vont nous permettre de livrer la meilleure traduction possible à nos clients.

Cette étape est d’autant plus importante que votre projet est volumineux.

Certaines des étapes de l’assurance qualité incombent au client, d’autres au chef de projets et d’autres au(x) traducteur(s).

L’assurance qualité commence avec un bon brief client

Lorsqu’un client consulte son chef de projet TradOnline pour une demande, celui-ci lui demande systématiquement les informations suivantes :

  • Quel est le contexte général de cette demande ? Qui est le public cible de ce document ?
  • Avez-vous un glossaire/une base de termes ?
  • Avez-vous des documents de référence ?
  • Y a-t-il des noms de produits qui ne doivent pas être traduits dans vos documents ?

Grâce à ces réponses, le chef de projet pourra briefer correctement le traducteur qui acceptera ce projet. Il est important que notre traducteur comprenne bien les enjeux et les besoins de notre client pour que sa traduction soit pertinente.

En fin de projet, notre chef de projet exportera le(s) document(s) dans le format initial et procédera à une dernière vérification visuelle avant livraison à son client. Cette vérification permettra notamment de vérifier que tout est bien traduit.

Traducteurs professionnels : l’assurance qualité au cœur de leurs préoccupations

Côté traducteur, celui-ci vérifie toujours que le domaine d’un document fait partie de son champ de compétences avant de l’accepter.

Par ailleurs, nos traducteurs travaillent avec des correcteurs orthographiques car même en étant un traducteur professionnel, l’erreur est humaine.

Dans 90% des cas nos traducteurs travaillent avec une mémoire de traduction (liée au client ou au secteur d’activité) qui leur apporte une garantie de cohérence terminologique supplémentaire.

Notons également qu’un traducteur professionnel acquiert au cours de sa formation la capacité de déceler tout risque de contre-sens. Ce n’est pas rare que nos traducteurs seniors nous envoient en cours de projet une liste de questions pour le client. C’est d’ailleurs un gage de qualité pour nos chefs de projets.

Par ailleurs, un traducteur qui aime son métier aura à cœur d’évoluer dans son poste au fil des ans. Formation continue, découverte de nouveaux outils, ajout de nouvelles prestations à son panel, etc. Nos traducteurs sont des ressources en mouvement !

La technologie au service de la terminologie

Avant de livrer son projet, le traducteur procède à un QA automatique (quality assurance) sur l’outil de TAO que nous utilisons : memoQ. Ce QA permet notamment de mettre en évidence :

  • Les problèmes de consistance de la terminologie, les termes interdits
  • Les segments où la cible est vide, les segments où la source et la cible sont identiques, les segments où le formatage de la source est différent de la cible (gras, italique, souligné)
  • La longueur des segments est scrutée : l’outil compare la source et la cible et nous alerte lorsque l’écart de mots entre les deux langues ne correspond pas au coefficient de foisonnement entre ces deux langues
  • Si la même traduction n’a pas été choisie par le traducteur pour un segment identique, il en est également informé. De manière plus générale l’outil de QA permet de comparer la traduction à la TM et au corpus Live Docs
  • Le format des nombres est scruté par rapport à celui qui est admis dans la langue cible, la ponctuation également, les espaces avant/après la ponctuation, les signes de ponctuation dupliqués, les doubles espaces, les majuscules en début de phrase, les balises, etc.
  • Il est possible également d’activer un autre correcteur orthographique dans le QA, pour une ultime vérification

Vous l’aurez compris, ce QA automatique est un véritable complément à la relecture effectuée par notre traducteur avant livraison du projet à notre client.

C’est pourquoi 95% des projets traités par TradOnline passent par notre outil d’aide à la traduction memoQ, pour cette raison de cohérence terminologique.

Voilà quelques informations sur l’assurance qualité. Si vous souhaitez compléter ce document, à vos plumes ! Et si vous souhaitez des informations complémentaires, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous contacter via notre formulaire.

Traduction et collaboration ?

Traduction et collaboration ?

https://www.youtube.com/watch?v=ANqgHaYRQkU&feature=youtu.be

Transcription :
Bonjour à tous! Pour ce deuxième épisode, je voulais parler de « collaboration et traduction, pourquoi ça rime ? » Pourquoi il est important pour moi de tout miser sur la collaboration pour une qualité de traduction accrue?

Et bien tout simplement car lorsque l’on traduit sans vraiment savoir où le client veut aller, ce n’est sûrement pas là qu’on va le mieux traduire. Pour une meilleure traduction, il est important de collaborer ensemble main dans la main.

Documents de référence

Premièrement, si vous avez des contenus qui ont été précédemment traduits et que vous considérez comme fiables, il est important de nous les fournir car ces documents vont pouvoir servir de document de référence. Par ailleurs, si au sein de votre entreprise, vous utilisez un vocabulaire spécifique qui pourrait constituer un glossaire, il est important également que vous nous le transmettiez de manière à ce que nos traducteurs puissent l’exploiter. L’usage d’une terminologie qui vous est propre va considérablement contribuer à la qualité de la traduction finale.

Mise en place d’une boucle vertueuse

Ensuite, même si nous confions vos projets à des traducteurs expérimentés et spécialisés dans votre secteur d’activité, il y a souvent une phase d’adaptation au démarrage d’une collaboration. En effet, le style du traducteur ou sa façon d’aborder vos textes peuvent ne pas correspondre à vos attentes. Dans ce cas nous comptons sur vous pour nous faire des retours dès les premières traductions de manière à ce que notre traducteur puisse en tenir compte au fur et à mesure des projets et ainsi livrer des traductions à la hauteur de vos attentes.


Pour cela, plusieurs solutions. Évidemment, la plus simple, est de nous renvoyer les documents une fois corrigés de votre côté. Ces documents corrigés, nous allons pouvoir les importer dans notre outil d’aide à la traduction qui s’appelle donc memoQ, et ainsi venir mettre à jour la version de départ. Donc plus vous nous faites remonter d’informations « de terrain », plus notre copie dans notre outil d’aide à la traduction sera juste et en accord avec ce que vous recherchez.

On sera ainsi véritablement dans une boucle vertueuse. C’est à dire que dès lors que la moindre petite chose ne vous convient pas, on la retravaille, on la met en place de notre côté et elle est prise en compte pour les futurs projets.

Versus boucle vicieuse

Ce qu’il faut comprendre c’est que nos outils d’aide à la traduction prennent en compte la ou les mémoire(s) de traduction créée(s) pour vos projets. Ainsi tout segment qui a été traduit une fois par notre traducteur va se retrouver dans la mémoire et donc, dès lors qu’il est dans la mémoire, il va être potentiellement réutilisable pour d’autres projets.

Si la traduction d’un segment ne vous convient pas, mais qu’on ne le sait pas, ce sera problématique parce qu’elle va être exploitée à l’infini si l’on ne fait rien. Donc, c’est bien en ça que pour moi, la collaboration est très importante, notamment en phase initiale de démarrage d’un projet. Cela fait partie du cadrage nécessaire.

Peut être que tout vous conviendra dès le début. Peut être que vous n’aurez aucun avis sur le sujet, mais si toutefois vous en avez, il ne faudra surtout pas hésiter à nous les faire remonter.

Comment faire baisser ma facture de traduction ?

Comment faire baisser ma facture de traduction ?

https://youtu.be/hXC7uAGfC2E

Transcription :

Bonjour à tous, alors aujourd’hui je voudrais vous parler de « comment faire baisser ma facture de prestation de service de traduction« . C’est une problématique commune à bon nombre de nos prospects et clients, pour laquelle nous avons des solutions.

En fait tout va dépendre de ce que vous souhaitez faire et du rendu dont vous avez besoin pour votre traduction.

Tout d’abord, nous proposons de base 3 types de prestations :

1- la prestation premium (traduction par un premier traducteur avec révision par un second), 2- la prestation standard (un seul traducteur), 3- la prestation plus bas de gamme (post-édition de traduction automatique = une machine traduit puis un traducteur corrige de façon à rendre le texte correct et parfaitement compréhensible).

Le choix d’un de ces 3 types de prestation va donc impacter considérablement votre budget. Evidemment, le coût d’une prestation premium ne sera pas du tout le même que celui d’une post-édition de traduction automatique. C’est donc un premier levier pour faire baisser votre facture de traduction.

Ensuite, selon l’ampleur de votre projet, nous avons d’autres solutions, comme par exemple la mise en place d’une mémoire de traduction.

Dans le cas d’un projet d’envergure ou bien de nombreux projets réguliers, cette mémoire de traduction va nous permettre de prendre en compte les potentielles répétitions entre les fichiers, pour lesquelles un tarif préférentiel pourra être appliqué, voire même la gratuité pour certaines. C’est donc un autre biais pour baisser votre facture de traduction, c’est important de le savoir.

Enfin, l’ultime biais pour baisser votre facture de traduction repose sur notre expertise métier.

Notre connaissance du métier et nos outils professionnels de traduction, parmi les plus performants du marché, nous permettent d’analyser avec précision les contenus à traduire afin d’optimiser au maximum les coûts. Nous pourrons par exemple analyser et préparer vos fichiers aux formats informatiques du type html, xml, php, etc… , par la création de filtres nous permettant de ne prendre en compte dans notre devis que les contenus nécessitant une traduction.

Nous pourrons par ailleurs optimiser les coûts en définissant avec vous la prestation de traduction la plus adaptée en fonction du type de contenus à traduire. Ainsi, on pourra par exemple, dans un même projet de traduction de site e-commerce, dissocier les contenus qui ont un impact fort avec un ROI important et nécessitant donc une prestation premium, des contenus à plus faible valeur ajoutée, pour lesquels une prestation standard, voire bas de gamme pourrait suffire.

C’est sur la base de tous ces éléments que nous jouerons notre rôle de conseil afin de vous proposer une offre au plus prêt de vos contraintes budgétaires.

Et voilà. Comment réduire votre facture de traduction? et bien tout simplement en faisant appel à TradOnline, à notre expertise et à notre panel de services et de prestations. Nous proposons du sur-mesure, une de nos spécificités, alors n’hésitez pas à nous contacter. Bonne journée !

Communication écrite en Arabizi : est-ce uniquement un langage de geek?

Communication écrite en Arabizi : est-ce uniquement un langage de geek?

Aujourd’hui nous retrouvons Fahmi Rekik, traducteur de métier pour un article dédié à l’Arabizi.

Fahmi est Franco-Tunisien. Après un Bac L il a suivi des études de maitrise en langue et littérature allemande à l’institut supérieur des langues de Tunis. C’est donc tout naturellement qu’il est devenu rédacteur quadrilingue puis traducteur.

Fahmi est un fervent défenseur de la langue et culture arabes, de la francophonie dans les pays arabe et de l’arabe « Maghrébin » très influencé par les liens entre la France et les pays du Maghreb.

Fahmi est donc la personne idéale, pour nous expliquer ce qu’est l’arabizi.

Bonjour Fahmi. Alors, qu’est-ce que l’arabizi ?

2haln w mar7ban, loin des définitions conventionnelles qui considèrent l’arabizi comme terme issu de la fusion des deux mots arabi (arabe) et inglizi (anglais) ou de arabi et easy (facile), l’arabizi est une forme d’écriture réinventée voire rebelle totalement différente de celle de l’écrit normatif ou standard. Il s’agit donc d’un phénomène linguistique basé sur la translittération ou l’écriture en caractères latins de mots arabes, qui a réussi en quelques sortes à un instaurer un nouvel alphabet de tchat, qui a donné, à son tour, naissance à un argot propre à une communauté utilisant l’arabe dans sa communication via la messagerie instantanée.

Ce phénomène consiste principalement à reproduire certains graphèmes d’une façon symétrique ou presque à la lettre à laquelle ils correspondent. Par exemple, on utilise le chiffre « 3 » pour transcrire la lettre « ع » et de la même façon le chiffre « 7 » pour illustrer la lettre « ح » ainsi de suite.

A noter que l’arabizi même s’il a apparu principalement dans les pays du Golfe puisqu’ils sont les premiers consommateurs de la technologie occidentale, il peut évoluer en fonction des dialectes parlés par les utilisateurs, d’ailleurs dans les pays du Maghreb notamment en Tunisie, en Algérie et au Maroc on parle du mu’arrab ou du franco-arabe.

L’arabizi, mode passagère ou phénomène durable ?

Pour répondre à cette question il faut qu’on fasse un pas en arrière pour trouver l’origine et les raisons derrière l’apparition de ce phénomène à la fois linguistique et social. Il s’agit d’une forme écrite de l’arabe née à la suite du développement des appareils téléphoniques fin des années 90 et de l’internet domestiqué durant les années 2000 : au début, les ordis et les téléphones portables n’avaient pas de clavier arabe. Les internautes arabophones ont donc transposé l’alphabet arabe en alphabet latin et puisque dans les langues « occidentales » il n’y a pas forcément l’équivalent de plusieurs sons, ils ont utilisé les chiffres pour remplacer ces sons manquants. Avec le temps les appareils électroniques ont connu beaucoup d’évolutions et aujourd’hui les claviers arabes sont présents sur quasiment tous les appareils. Cependant même avec ces nouveaux claviers le « clavardage » en utilisant l’arabizi est non seulement resté le moyen préféré des jeunes internautes , mais il commence aussi à gagner du terrain notamment chez les moins jeunes. Je pense donc que l’arabizi continuera à se développer en parallèle avec l’évolution numérique.

L’arabizi est-ce une anglicisation de l’arabe ?

L’anglicisation est tout un concept qui renvoie à un ensemble de mesures politiques et culturelles destinées à promouvoir la langue et l’identité anglo-saxonne. L’arabizi aujourd’hui ne touche qu’une partie très restreinte de la langue arabe si cela ne concerne que les dialectes de langue arabe, de plus il est utilisé par une petite communauté et encore sur internet ou via les systèmes de messagerie instantanée. A ce niveau, je pense que l’arabizi n’est qu’une tentative d’ouverture à la fois sur la culture occidentale anglo-saxonne / francophone et sur le progrès technologique, mais avant tout sur un jargon très « trendy » adopté par les jeunes internautes.

Qui communique en arabizi ?

L’arabizi est un nouvel argot écrit utilisé principalement pour communiquer sur les réseaux sociaux ou sur les applications de tchat qu’on connait de nos jours. Ce phénomène linguistique très proche du franglais en France, est très répandu chez les jeunes internautes (collégiens, lycéens, étudiants, jeunes entrepreneurs etc.), mais il commence à gagner du terrain chez d’autres catégories d’utilisateurs notamment chez des « papis/mamies branchés(es)/ connectés(es) parfois avec une touche de néologisme qui lui donne ce côté drôle et rigolo.  Entre autres, on peut citer quelques créations de mots « cansilt : « كانسيلت » » qui signifie « I cancelled » ou « annulit :  » أنّيليت » » qui signifie « j’ai annulé », « fayyelt », « téléchargit », etc.

Arabe littéraire versus arabizi : est-ce qu’il y a un choc des populations ?

Entre l’arabe littéraire, langue officielle, qui n’accepte pas encore trop l’idée du plurilinguisme et considéré comme peu ouvert sur la modernité, et l’arabizi qui est une forme d’écriture rebelle et très en phase avec la nouvelle société mondiale mais considérée comme langue mineure, la réponse à cette question s’avère difficile pour l’instant. Disons plutôt qu’il s’agit d’un signe de rébellion contre un monde ancien.

Est-ce que l’arabizi représente un danger pour l’avenir de l’arabe littéraire ?

Aujourd’hui, l’arabe littéraire est la seule et unique langue enseignée dans les écoles et les instituts du monde entier. C’est aussi la langue du Coran, des poètes, des écrivains, des philosophes, de l’ONU, des médias, des administrations et même des traductions. L’arabizi est pratiquement limité à la partie tchat. D’un point de vue linguistique, l’arabizi est encore loin d’être capable de détrôner l’arabe littéraire.

Utilises-tu l’arabizi ?

Oui, évidement j’utilise l’arabizi dans toutes mes conversations informelles par SMS, sur Messenger, WhatsApp, que ce soit avec mes connaissances au Maghreb ou venant du MO et des pays du Golfe. Je l’utilise également pour « poster » sur Facebook, Instagram ou autres dans un cadre non professionnel.

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