Le sujet ne vous semble peut-être pas très complexe, mais en réalité il l’est !
Interrogeons-nous sur ce qui fait le succès d’une chanson. Est-ce simplement la mélodie ? pas uniquement. Ce qui fait son succès est beaucoup plus vaste : le sujet traité, le contenu, le contexte, la position de l’auteur, son interprète etc. Bref, si une chanson est traduite puis chantée par un autre, il y a fort à parier que les raisons de son succès ne soient plus réunies…
La traduction peut-elle être objective ?
En matière de traduction de paroles de chanson, il y a fort à parier qu’on obtiendrait autant de traductions différentes qu’il existe de traducteurs.
Pourquoi ? car traduire une chanson, nécessite une « interprétation » du contenu. Il faut que notre traducteur se mette dans la position de celui qui a écrit la chanson initiale, et qu’il essaie de deviner quelles émotions, quel message l’auteur a voulu faire passer pour mieux le transcrire en français. Rien de plus difficile en réalité !
« On ne traduit pas ce qui est écrit ; on traduit ce qu’on pense qu’a pu penser celui qui a écrit ce qu’il a écrit quand il l’a écrit », a écrit Jean-René Ladmiral (2010, p. 9)
Tout l’art du traducteur est donc d’arriver à trouver le juste milieu entre le respect du texte source et le style qu’il doit recréer dans le texte cible. Il doit donc commencer par définir ce style qu’il va créer pour cet auteur, en se posant la question suivante : « s’il était français, quel serait son style d’écriture ? ».
Comment conserver le rythme et la poésie ?
En matière de chanson, il existe une autre contrainte puisque les textes doivent ensuite être chantés. Il faut donc respecter le nombre de vers, leur taille, et leur musicalité.
L’info en + : entendu dans un dessin animé chantant que regarde ma fille de 5 ans : « Sauter sur la lune avec des après-skis ». On voit bien ici que la seule idée était de créer une rime entre moon et moonboot or en français cette rime n’existe plus du tout et la phrase cible n’a donc ni rime ni sens !
Traduire des paroles de chanson s’apparente presque à traduire une poésie. Et pour le coup, de nombreux auteurs sont unanimes sur le sujet, c’est impossible !
Il s’agit donc d’une transcréation. Ce terme désignant l’acte de traduire de manière créative un contenu. Sur ce sujet, le traducteur devient donc l’intermédiaire entre deux cultures dont il doit se faire le passeur. Charge à lui de réussir à retranscrire le contexte de la chanson initiale (contexte politique, économique, culturel, etc.)
Pourquoi les chansons traduites sont assez rares ?
Il n’est donc pas si étonnant de voir plus de mélodies reprises que de chansons traduites à proprement parlé.
Une vraie réussite
Le seul groupe qui en a fait une force, ce sont Les Franglaises. Et pour le coup, le parti pris a été de traduire littéralement certaines chansons anglaises, dans le but de faire réfléchir les auditeurs français, notamment sur le ridicule des traductions automatiques du genre de Google Translate. Ce qui fait que les reprises des Franglaises fonctionnent, c’est qu’elles sont chorégraphiées, mises en scène, et que le résultat final est au croisement entre le stand-up, la pièce de théâtre et la chanson. Une de leur plus célèbre chanson est la reprise de Only You (seulement toi).
Des tentatives plus ou moins heureuses
Prenons maintenant l’exemple de quelques chansons qui ont été adaptées en français (pas toujours élégamment, il faut être réaliste ^^)
Alors, vous avez trouvé de quelle chanson américaine il s’est inspiré ? Et oui, il s’agit de « Killing Me Softly With His Song » dont la reprise la plus connue est celle de Lauryn Hill et les Fugees. Mais pour le coup, il ne s’agit pas du tout d’une traduction.
Voici les paroles de Gilbert Montagné :
On m’avait dit qu’elle chantait dans un quartier perdu
Alors ce soir pour l’écouter, je suis venu
Et les mots de sa chanson semblaient écrits pour moi
Elle chantait ma vie en musique
Elle disait les mots en chanson
Je revoyais l’Amérique
Elle touchait mon cœur, tendrement,
Elle me rassurait, doucement
Elle m’emportait loin du présent
Alors que si on traduit littéralement Killing Me Softy, voici ce que ça donne :
Strumming my pain with his fingers / Frappant ma douleur avec ses doigts Singing my life with his words / Chanter ma vie avec ses mots Killing Me Softly With His Song / Me tuant doucement avec sa chanson Killing me softly with his song Killing Me Softly With His Song Killing me softly with his song Telling my whole life with his words / Raconter ma vie entière avec ses mots Killing Me Softly With His Song / Me tuant doucement avec sa chanson Killing me softly with his song
I heard he sang a good song, I heard he had a style / J’ai entendu qu’il chantait une bonne chanson, j’ai entendu qu’il avait un style And so I came to see him, to listen for a while / Et alors je suis venu le voir, pour l’écouter un moment
Même chose avec la reprise par Joe Dassin (1978) de « No Woman no cry » de Bob Marley (il fallait oser !) avec « Si tu penses à moi ». On vous laisse l’écouter pour vous faire votre propre avis.
Pour clore ce sujet, je pense qu’adapter une chanson, et ce même si la langue source et cible sont assez proches en terme de syntaxe, relève d’un défi. Mieux vaut que la chanson source soit peu connue si on veut que le résultat ne soit pas décevant pour le public.
En définitive, rares sont les chansons adaptées de l’anglais et qui ont eu le même succès en France en français !
Avec l’épidémie de Covid, la réalité virtuelle a fait son apparition un peu partout, et notamment dans bon nombre d’expériences touristiques.
Certains pensent même que la VR (réalité virtuelle) va révolutionner le secteur du tourisme. On vous en dit un peu plus sur le sujet, pour que vous puissiez vous forger votre propre opinion.
VR/AR : kesako ?
La technologie de réalité virtuelle permet de plonger le visiteur dans un monde recréé artificiellement par des ordinateurs. A ne pas confondre avec la réalité augmentée qui mélange film réel avec incrustation d’objets/animation/textes.
Premier constat, la VR apparait un peu partout dans nos vies et plus seulement dans les jeux vidéo. Certains agents immobiliers peuvent vous faire visiter un appartement en VR avant même qu’il soit sorti de terre, alors que certains cuisinistes vous proposent de visiter votre future cuisine sur plan.
Mais le saut à l’élastique en VR, pourriez-vous tester ? à moins que vous ne préfériez visiter la lune à dos de dragon ?
La VR est une véritable aubaine pour le tourisme, c’est pourquoi les expériences se multiplient dans le domaine.
Quels avantages pour le tourisme ?
Tout d’abord, c’est un merveilleux outil marketing ! Une visite virtuelle ne remplace pas une visite réelle, c’est simplement un bon moyen de confronter un client à plusieurs destinations différentes et de mieux l’aider à choisir la destination de ses rêves, celle qui le fait véritablement vibrer.
De plus, ces expériences en VR remplacent progressivement les brochures papiers, à la fois très chronophages en temps d’écriture (trouver la bonne formulation, celle qui va produire de l’émotion chez le client, et qui ne vient pas toujours naturellement) et consommatrice de papier… Sans compter que ces expériences, même sans le casque, peuvent être visionnées sur les réseaux sociaux. Et on sait qu’aujourd’hui les consommateurs délaissent de plus en plus les textes au profit de la vidéo.
La VR pour redynamiser l’industrie du tourisme ?
Des études prouvent en tout cas que les clients qui ont vécu une expérience de VR, ont été renforcés dans leur volonté de voyager et très souvent, ces expériences profitent à des territoires naturels préservés, habituellement moins visités.
Il faut dire que le tourisme qui « sort des sentiers battus » fait également de plus en plus recette. Ces nouveaux voyageurs qui cherchent à vivre des expériences en dehors du tourisme de masse, sont donc particulièrement réceptifs aux images de nature préservée.
Savez-vous qu’en plus de créer des émotions chez les personnes qui les visionnent, ces vidéos en VR sont également beaucoup plus partagées sur les réseaux sociaux ? L’intérêt marketing est donc multiple puisque la recommandation et le bouche à oreille sont les meilleurs moyens de faire découvrir rapidement un lieu.
La réalité virtuelle semble donc une bonne solution pour relancer le tourisme en cette période de Covid. Le tourisme tend donc de plus en plus à développer son utilisation du numérique.
En voyage, vais-je utiliser des outils en VR ?
C’est possible que l’expérience continue également sur le terrain ! Certains musées proposent déjà des expériences immersives, notamment pour montrer l’évolution architecturale d’un lieu au fil du temps. Mais également des visites ludiques lors desquelles il faut chercher des indices virtuels pour gagner.
Notez toutefois que si ces solutions de voyage en VR sont de plus en plus courantes, les coûts liés au recours à cette technologie ne sont pas négligeables. Il faut donc bien étudier le sujet avant de se lancer. Mais ce n’est que le début et il est évident que plus il y aura de consommateurs plus la technologie deviendra abordable 🙂
TradOnline et la VR/AR
L’agence TradOnline travaille pour de nombreux acteurs du tourisme et de par notre localisation à Laval (53), nous sommes particulièrement attentifs aux dernières innovations en matière de réalité virtuelle et réalité augmentée. Pourquoi ? Car c’est à Laval que se tient chaque année le salon Laval Virtual, un des plus grands salons européens pour découvrir les technologies immersives ! https://www.laval-virtual.com/
Vous avez développé un projet en VR/AR et souhaitez l’adapter à un public international ? contactez-nous !
TradOnline localise et a localisé de nombreux logiciels ou plateforme Saas ces dernières années. Il nous semble donc important d’écrire un article sur ce sujet.
Il y a énormément de choses à dire sur le sujet, donc cet article ne sera pas exhaustif.
Quels documents doit-on localiser ?
Voici quelques exemples de documents que nous sommes amenés à traduire dans le cadre de la localisation de logiciels :
Des centres d’aide
Des interfaces utilisateurs
Des manuels d’utilisation de logiciel
Divers documents juridiques en lien avec les logiciels localisés (mentions légales, sécurité, contrats)
Pleins d’autres documents en lien avec ce logiciel/interface
La préparation amont, gage de qualité
Ce qui caractérise le plus ce type de traduction, c’est sans doute le fait qu’il faille respecter scrupuleusement un glossaire. Chaque fonctionnalité doit se retrouver systématiquement traduite de la même manière quel que soit le support. Il y a parfois des termes à exclure. Les abréviations ont toutes une traduction savamment étudiée. Il y a donc une nomenclature à respecter pour chaque projet de traduction de logiciel.
Par ailleurs, dans une très grande majorité des cas, nous demandons à nos clients de procéder à une présentation en live de leur plateforme/logiciel à tous nos traducteurs impliqués dans le projet, afin qu’ils s’imprègnent du contexte avant de commencer à traduire. Il n’est pas rare qu’en complément de cette démo produit, nous ayons ensuite accès à une session de travail de ce logiciel/plateforme, pour pouvoir mener des tests par nous-même.
Dans le cas où la plateforme serait trop profonde, nos clients doivent parfois procéder à des impressions écran pour nous donner du contexte. Si le client n’y pense pas par anticipation, c’est à nos traducteurs de faire remonter la moindre difficulté ou le moindre doute concernant un segment à traduire.
Impact de la localisation sur l’export
Pourquoi est-ce essentiel de traduire votre logiciel avant de partir à l’export ? Ce n’est pas qu’une question de préférence linguistique. C’est bien plus que ça ! C’est une question de productivité en fin de compte, car un logiciel difficile à maîtriser fait perdre du temps à son utilisateur et peut même le pousser à la faute.
Pourquoi ne pas internationaliser cette tache de traduction, me direz-vous ? Tout dépend la taille de votre entreprise, le nombre de langues/pays à localiser et votre capacité à superviser un tel chantier. Il n’y a pas UNE bonne solution pour tous ! Nous avons dans nos clients des PME, des ETI, et même des multinationales. Certaines entreprises ont même déjà des services de traduction en interne et viennent chercher auprès de TradOnline, un renfort spécifique lié à un projet d’export en particulier.
Une chose est sure, notre responsabilité en tant qu’agence de traduction, est grande. C’est pourquoi nous ne prenons aucun projet à la légère chez TradOnline. Notre client est notre unique priorité !Contactez-nous 😉
Une fois n’est pas coutume, c’est mon expérience personnelle que je voudrais vous faire partager ce mois-ci. Je vais vous parler de mes vacances d’été 2021 et plus précisément de mon road-trip en Allemagne en van aménagé avec 2 jeunes enfants (Photo d’une de nos nuits en montagne – été 2021).
Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire le détail jour par jour de notre parcours, mais plutôt aborder ces vacances sous l’angle linguistique 🙂
Les enfants et les langues
Je vais commencer par baliser le terrain en vous indiquant que nous avions initialement prévu notre road-trip sur 3 semaines et que nous l’avons écourté de quelques jours.
Pourquoi ? nos deux enfants de 5 et 8 ans angoissaient un peu à l’idée de ne pas comprendre la langue dans laquelle tout le monde communiquait autour d’eux, voire avec eux. Ils ont certes très rapidement appris les mots de politesse principaux, mais pas de quoi échanger avec un autre enfant du même âge à la balançoire.
Et d’ailleurs je pense que vivre ce type d’expérience avec de jeunes enfants, c’est un bon moyen de leur faire comprendre toute l’importance et l’intérêt de l’apprentissage des langues étrangères.
Malgré ce petit changement de planning, le voyage fut riche en découvertes et enseignements, mais là, je ne vous apprends rien !
Voyager avec Google translate
Côté linguistique, on peut toujours se débrouiller avec l’anglais en Allemagne, y compris aux caisses des grands magasins. En revanche, nous avons rencontré très peu de personnes parlant français.
Cela étant, c’est toujours un grand moment de solitude que de se retrouver devant un menu au restaurant, avec la crainte de commander un plat immangeable. Et bien je dois dire que la solution de traduction d’images de Google translate nous a apporté une grande aide dans ces moments-là ! La traduction est certes de mauvaise qualité, mais elle permet au moins de traduire les mots-clés et de comprendre ce qui devrait atterrir dans notre assiette. (Bon, des saucisses quand même en général ^^)
Et ce n’est pas le seul moment ou Google nous a sauvé la mise !
Autre grand moment de solitude quand on doit lancer une lessive, sans comprendre un mot des programmes affichés ! Je vous invite à tester par vous-même la solution de Google. Au moins, j’ai pu laver mon linge…et le récupérer en bon état !
Et les utilisations en voyages de Google translate ne s’arrêtent pas là.
Il nous est également arrivé de tomber dans un camping avec une réceptionniste qui ne parlait ni français, ni anglais, ni espagnol (les 3 langues que je maitrise). Après une tentative de mon mari pour comprendre ce qu’elle nous racontait en allemand, j’ai dégainé mon téléphone et Google translate pour enregistrer sa phrase et oh bonheur, Google me l’a transcrite en live, dans un français certes pas terrible, mais suffisant pour comprendre que ce camping avait de la place pour nous !
Alors certes, toutes ces solutions ne remplacent toujours pas de la traduction et interprétation professionnelle, mais elles permettent quand même de voyager en mode 2.0, bien plus sereinement qu’il y a 20 ou 30 ans !
Vous voulez nous partager vos galères linguistiques de l’été ? n’hésitez pas, on est toujours friands d’anecdotes 😉
Bien que Drupal ait connu une légère baisse dans sa part de marché au cours des 18 derniers mois, la plateforme reste tout de même fermement positionnée dans le top 10 des CMS commercialisés, avec des centaines de milliers de sites web qui en dépendent. De leur côté, les développeurs ne cessent de poursuivre leurs efforts, notamment avec la sortie de Drupal 10, actuellement prévue pour juin 2022.
Mais l’année 2022 est encore bien loin (du moins à l’heure où j’écris cet article), et ceux qui possèdent Drupal 9 ont peut-être quelques questions concernant la traduction de leur site. Si vous avez déjà lu certains de nos articles dans le passé, alors je n’ai probablement pas besoin de vous parler des avantages de la traduction, surtout si vous ciblez un public international. Faire traduire vos offres dans la langue natale de votre public cible augmentera indéniablement vos chances de conclure une vente.
Alors… Vous proposez déjà vos contenus en plusieurs langues et cherchez juste un nouveau segment de marché ? Ou au contraire, vous étudiez pour la première fois le marché international ? Quoi qu’il en soit, sachez que nos chefs de projets sont là pour vous aider à garantir le succès de vos projets d’internationalisation avec Drupal.
Premiers pas avec Drupal
Un des avantages que Drupal propose par rapport à d’autres plateformes de CMS est le module d’internationalisation qui est déjà inclut dans la base du système (sous réserve que vous utilisiez Drupal 8 ou une version plus récente). En parallèle, un bon nombre de messages du système et d’éléments de l’interface ont déjà été traduits dans de nombreuses langues par la communauté. Une fois que vous avez sélectionné les langues souhaitées, celles-ci sont automatiquement importées avec le pack de langues. Vous n’aurez plus qu’à installer les quatre modules qui constituent la base du système multilingue. Ce sont les modules « Language », « Interface Translation », « Content Translation », et « Configuration Translation ».
Vous devrez ensuite vous rendre dans le menu « Manage », puis aller dans « Configuration », « Regional and Language », et enfin « Languages » où vous pourrez trouver une liste de langues à ajouter. Après avoir ajouté la ou les nouvelles langues, vous devrez ensuite ajouter un « Language Switcher block » qui permettra aux visiteurs de votre site de choisir la langue qui leur convient le mieux. Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez retrouver toutes les étapes sur le site web de Drupal : ici.
Et si on allait plus loin ?
Maintenant que vous avez ajouté les nouvelles langues, la prochaine étape sera de déterminer les contenus que vous voulez faire traduire. Le module de base « Content Translation » vous permettra de traduire de tout : blocks personnalisés, termes, commentaires et même des pages. Cependant, afin de rendre les échanges avec un fournisseur externe plus fluide, nous vous recommandons de choisir le module « Translation Management Tool ». Ce module a l’avantage non-négligeable de vous permettre d’exporter votre contenu (et de le réimporter) en xliff : le format standard pour la traduction.
Vous pourriez créer un accès pour votre traducteur afin qu’il mette à jour les chaînes de caractères directement dans le back-office, mais choisir d’exporter les traductions au format xliff vous évitera de créer une autre faille potentielle en divulguant un nouveau code d’accès. Cela permettrait également à votre prestataire de services linguistiques d’utiliser des mémoires de traduction existantes, ou d’en créer des nouvelles. Ces mémoires veilleront à ce que vos chaînes de caractères soient traduites uniformément et vous permettront d’économiser de l’argent sur le contenu récurrent. Avec un simple export xliff, nous pourrons déterminer le nombre de mots exact, en prenant en compte les répétitions, et vous fournir rapidement un devis précis. Et puisqu’il s’agit du format standard dans le secteur de la traduction, nous pourrons vous aider à optimiser les frais de gestion de projet.
Le « Translation Management Tool » est également compatible avec Drupal 7, 8 et 9.
Traduction des thèmes et des modules
Bien sûr, tout n’est pas toujours aussi simple qu’il n’y paraît. En ce qui concerne la traduction des chaînes de caractères codées en dur, vous aurez probablement besoin de l’aide de vos développeurs. Le moteur de template Twig a été introduit lors du lancement de Drupal 8. Cela a permis aux développeurs de tirer profit du module d’internationalisation et plus précisément d’indiquer le contenu traduisible en utilisant les balises {% trans %} et {% endtrans %}. Cependant, si votre développeur de thèmes n’a pas profité de cette option, il faudra faire une mise à jour manuelle en créant une copie du thème et en se servant ensuite d’un module tel que « Switch Page Theme » pour pouvoir utiliser un thème personnalisé sur des pages spécifiques.
De même, lorsqu’il s’agit de modules, vous êtes une fois de plus à la merci des développeurs. S’ils ont utilisé les meilleures pratiques du secteur vous devrez avoir un fichier .po (« Portable Object ») pour chaque langue ajoutée, que vous pourrez simplement exporter et faire traduire par le prestataire de services linguistiques de votre choix.
Toutefois, s’ils ont introduit des chaînes de caractères codées en dur qui ne sont pas traduisibles, vous devrez soit contacter les développeurs pour corriger ce problème, soit copier manuellement et changer le code en interne si vous avez des développeurs capables de s’en charger.
Autres possibilités
J’ai pris le temps de faire une liste des principaux défis et avantages de la traduction d’un site web sur la plateforme Drupal, mais, comme pour toute chose, cette liste est non exhaustive. Par exemple, si vous le souhaitez, le « Translation Management Tool » vous permettra de travailler en ligne via Smartling ou Memsource. Vous pouvez également choisir la traduction 100% automatique avec DeepL ou Google Translate. Cependant, bien que la traduction automatique ait beaucoup changé, nous ne recommandons pas cette solution à moins que vous ayez recours aux services de post-édition d’un professionnel.
Si vous voulez en savoir plus sur la Traduction Automatique avec Post-Édition, ou si vous avez d’autres questions ou appréhensions par rapport à la traduction d’un site avec Drupal, n’hésitez pas à contacter notre équipe professionnelle de gestion de projets. Nous sommes là pour vous aider avec vos projets d’internationalisation et pour garantir leurs succès !