En avril dernier, Alice et Loïc ont réalisé une vidéo présentant les mémoires de traduction. En ce mois d’octobre 2015, nous souhaitons aller un peu plus dans le détail et voir de manière plus précise à quoi servent les mémoires de traduction.
Ainsi, durant tout le mois d’octobre nos articles aborderont des problématiques liées à la mémoire de traduction :
Ce premier article est donc le premier d’une petite série qui sera diffusée en octobre.
Définition d’une mémoire de traduction
La mémoire de traduction est une base de données linguistique utilisée lors de la traduction via les outils de traduction. Cette base de données contient des segments de texte (phrases, expressions) ainsi que leur équivalent dans une autre langue. Ces segments de phrases sont stockés et peuvent être réutilisés ultérieurement.
Les différents outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) comme Trados SDL, MemoQ, OmegaT, Wordfast, permettent la mise en place de mémoire de traduction.
Les avantages d’une mémoire de traduction
La mémoire de traduction est très efficace pour la traduction d’importants volumes. En effet, travailler avec une mémoire de traduction permet un gain de temps pour le traducteur : il ne traduit plus deux fois la même chose. Et plus la mémoire de traduction est alimentée, plus la traduction sera rapide.
Attention, ce n’est pas de la traduction automatique, le traducteur a toujours le rôle principal : celui de traduire ou de valider la traduction proposée par la mémoire de traduction.
Pour le client, l’utilisation d’une mémoire de traduction par le traducteur permet de recevoir ses traductions plus rapidement.
Mais l’aspect le plus important pour le client c’est le gain de coût. Les segments déjà présents dans la mémoire de traduction sont facturés moins chers par les agences de traduction.
La mémoire de traduction est donc très intéressante à mettre en place pour les clients ayant des besoins de traduction récurrents.
Une mémoire de traduction peut s’exporter du logiciel de TAO très facilement sous le format TMX et ainsi être utilisée par d’autres personnes qui possèdent un logiciel de TAO.
Différence entre mémoire de traduction et glossaire
La mémoire de traduction est bilingue. Sur un projet, il peut donc exister autant de mémoire de traduction que de langues à traduire.
Le glossaire quant à lui est un lexique de termes techniques correspondants au secteur/ à l’activité en lien avec le document à traduire. C’est souvent le client qui le fournit en amont du projet afin d’indiquer au traducteur les préférences linguistiques.
Le glossaire, à la différence de la mémoire de traduction, peut être multilingue.
Hello Kathryn, peux-tu nous expliquer ton parcours professionnel de traductrice ?
J’ai un diplôme de Bachelor of Arts (Licence en Français) et j’ai ensuite fait des études de traduction à l’Université d’Auckland (diplôme en 2009). J’ai travaillé tout d’abord comme traductrice freelance (français vers anglais) en Nouvelle-Zélande pendant une année avant de poser ma candidature au poste de traductrice interne chez TradOnline en France. Ma candidature ayant été acceptée, je suis venue en France avec mon mari et ai travaillé pendant deux ans et demi pour TradOnline. Ensuite j’ai déménagé en Australie, où j’ai recommencé à travailler en tant que traductrice freelance pendant un an. Maintenant, je suis de retour en Nouvelle-Zélande et je poursuis mon activité de freelance.
Tu as travaillé un temps au cœur de l’équipe de chefs de projets de TradOnline, quelle est ta vision de leur travail ?
Les chefs de projets de TradOnline forment une super équipe ! Ils partagent leurs connaissances à tout moment et n’ont pas peur de demander l’aide d’un chef de projets plus expérimenté dans un domaine spécifique, par exemple le recrutement d’interprètes et la location/mise en place du matériel d’interprétation. Leur but est de livrer la meilleure qualité possible à leurs clients et de faire travailler les meilleurs traducteurs. J’aime beaucoup le fait qu’ils sont ouverts à recevoir des retours sur les documents source, les autres traducteurs et leur propre travail. Et ils sont de vrais magiciens lorsqu’il faut obtenir des réponses rapides concernant les documents source.
Quel est l’apport pour toi en tant que traductrice de travailler avec un chef de projets ?
Les Chefs de projets représentent un tampon entre les traducteurs qui connaissent leur métier et les clients qui ne comprennent pas toujours le processus de traduction. Ils sont un point de contact et comprennent ce qu’est une traduction et ses exigences, et de ce fait ils peuvent gérer les attentes de leurs clients et obtenir un bon résultat aussi bien pour le client que pour le traducteur. Il est très important de construire une bonne relation avec les Chefs de projets parce que cela permet d’échanger sur les documents à traduire, de poser des questions; et surtout le traducteur sait que le Chef de projets fera tout son possible pour obtenir rapidement les réponses de la part du client. Le Chef de projets vous connait en tant que traducteur, il sait que vous livrez des traductions de qualité et que vous êtes fiable.
Quels conseils peux-tu donner à chef de projets qui débute dans le milieu « obscur » de la traduction ?
Il faut que le Chef de projets comprenne bien ce que fait le traducteur, quels outils il utilise et quels sont les problèmes qu’il peut rencontrer. Il faut que le Chef de projets soit très explicite dans ses emails et lui donne des informations concernant le client et les contraintes de ce dernier, ce qui permettra de fluidifier tout le processus. Et des retours au traducteur sont très utiles : celui-ci apprécie de savoir que le client est content de son travail et ceci l’aide à fournir un travail encore meilleur !
Dans le domaine de la recherche médicale, les besoins en traduction ne cessent d’augmenter, les études s’internationalisant et les chercheurs se doivent d’évoluer avec leur temps. TradOnline fait le point sur l’évolution de ce marché.
Recherche médicale : une évolution fulgurante
Pour bien comprendre la vitesse à laquelle évolue la recherche médicale, notons que les découvertes scientifiques ont été bien plus importantes au siècle dernier que depuis la création de la médecine.
Ces très nombreuses découvertes représentent de très nombreux articles scientifiques dans des revues médicales prestigieuses.
Et les recherches médicales sont loin d’être terminées ; en effet, si l’on sait guérir un grand nombre de maladies, nous sommes loin de pouvoir toutes les guérir ! Une maladie sur trois environ est guérissable à l’heure actuelle dans les pays occidentaux, et la moyenne est bien moins élevée dans les pays en voie de développement.
Or comme les maladies dépassent les frontières géographiques de la France, nos chercheurs français se doivent d’interagir avec leurs homologues étrangers pour que le travail des uns permette aux autres de faire de nouvelles découvertes.
Quand faire intervenir une agence de traduction ?
C’est dans ce contexte qu’intervient une agence de traduction comme TradOnline puisque même si un grand nombre de médecins parlent un anglais correct, rares sont ceux qui peuvent se permettre de publier leurs recherches médicales sans une révision par un traducteur anglophone.
Nous proposons à ces chercheurs la révision intégrale de leurs publications scientifiques en vue d’une parution dans une revue internationale. Faute de temps, certains nous sous-traitent d’ailleurs la traduction scientifique et médicale de leurs recherches depuis le français.
Nos traducteurs spécialisés sont rodés à ce type de projet et apprécient plus que tout ce métier.
En effet, quoi de plus passionnant pour des amoureux de la médecine que d’être aux premières loges des découvertes médicales de demain ? Quoi de plus passionnant que de s’interroger sur les grands enjeux philosophiques, culturels et éthiques de demain ?
En tout cas chez TradOnline ces sujets nous passionnent. Si vous voulez en savoir plus sur nos prestations, n’hésitez pas à nous contacter.
Comme vous le savez sûrement, nos locaux principaux sont situés à Laval, dans le département de la Mayenne (53). Voici un petit tour d’horizon de cette jolie ville qui vous donnera peut-être, qui sait, l’envie de venir visiter la région et de nous rencontrer !
Laval est une petite ville de 50 000 habitants, entre Rennes, Angers et Le Mans, traversée par la rivière « Mayenne ». Elle possède tous les atouts d’une ville (commerces, activités touristiques, pôle universitaire, etc.) tout en restant très accessible, verte et à taille humaine.
Notre agence est située en plein centre-ville, dans une petite rue piétonne et commerçante à deux pas de la mairie, du château et de la rivière. L’avantage de vivre « à la campagne », c’est que nous n’avons pas besoin de prendre le métro le matin et nous ne nous retrouvons pas bloqués dans les embouteillages, ce qui nous permet d’arriver sans stress sur notre lieu de travail. Cet environnement calme et agréable nous invite, les beaux jours venus, à prendre l’air pendant la pause-déjeuner, sur les bords de Mayenne ou dans la vieille ville.
Que verrez-vous lors de votre visite de Laval ?
Le château de Laval domine la vieille ville et surplombe la rivière. Il se compose du « Vieux-Château » et du « Château-Neuf ». Le premier, datant de l’époque médiévale, a été transformé en prison au 19ème siècle et abrite aujourd’hui le Musée d’Art Naïf et d’Arts Singuliers.
Le Château-Neuf a quant à lui été construit plus tard, pendant la Renaissance. Il a également servi de prison puis de Palais de Justice, de la Révolution et ce jusqu’aux années 1990. L’intérieur est aujourd’hui en pleine rénovation mais la façade en tuffeau, avec ses colonnes, pilastres et arcs en plein cintre est neuve et resplendissante. La place de la Trémoille donnant sur le château de Laval a été complétement refaite l’an dernier et est véritablement magnifique ; le marché s’y tient le mardi et le samedi matin.
Le Musée du Vieux-Château vous fera découvrir les artistes locaux, notamment les œuvres de peintres naïfs comme le Douanier Rousseau et Henri Trouillard. C’est le premier musée en France à se consacrer à l’art naïf et à reconnaître officiellement le mouvement.
Laval, ville verte
A deux minutes du château, le Jardin de la Perrine offre une vue magnifique sur la ville et la rivière. Du jardin botanique aux bassins et aux enclos pour les animaux, c’est le lieu idéal pour venir se reposer, se promener et découvrir la ville d’en haut.
Entre le château et le jardin, une promenade dans le quartier médiéval permet d’admirer les maisons à colombages et de découvrir de petites boutiques.
Ensuite, les amoureux de la nature peuvent à tout moment emprunter le « chemin de halage de la Mayenne », véritable chemin de randonnée qui longe la rivière et traverse tout le département. A pied ou à vélo, parcourir ces 85 km de chemin de halage est non seulement une exploration des bords de la Mayenne, de la faune et de la flore, mais c’est également un vrai dépaysement après le travail.
Événements et sorties
Bien que la ville soit de taille moyenne, les événements culturels ne manquent pas. Par exemple, au mois de mai, le festival de musique « les 3 Éléphants » propose des concerts de musiques actuelles, des spectacles de rue et installations. Même si les artistes locaux sont mis en avant, le festival invite également des personnalités plus connues comme Christine and the Queens en 2015. Un événement annuel important dans le domaine numérique est le Salon Laval Virtual (réalité augmentée) qui, au cours des années, est devenu un rendez-vous international pour les acteurs du secteur ; le salon a lieu tous les mois d’avril.
Les services culturels de la ville, le Conservatoire et le Théâtre organisent également depuis 2014 « le jour le plus fou », une journée de performances artistiques et animations pour tout public.
Laval a donc de quoi ravir ses habitants et touristes, alors n’hésitez pas à venir la visiter, ce sera un plaisir de vous accueillir !
Vous le savez peut-être, TradOnline est une agence de traduction avec une réelle expertise de traduction de sites Internet et de contenus pour le web. Nous traduisons le contenu mais aussi des mots-clefs, des métadonnées, etc.
Mais depuis plusieurs mois, TradOnline réfléchit à la possibilité de se former à la traduction de contenus pour optimiser le SEO de nos clients à l’international. C’est pourquoi nous avons suivi une formation au SEO éditorial.
Kesako le SEO ? Le Search Engine Optimization revient à travailler son site internet et son contenu pour optimiser son positionnement sur Google. Le SEO éditorial n’est qu’une petite partie d’une stratégie de référencement, mais comme nous travaillons tous les jours avec des mots destinés à être lus par des humains, pourquoi ne pas traiter également les mots destinés à être lus par des robots ?
Jusqu’ici, si vous veniez vers nous pour faire traduire votre site Internet en anglais, nous vous aurions demandé la liste de vos mots-clefs pour qu’on puisse la traduire et être attentifs à ce que ces mots-clefs soient employés dans votre document traduit (via nos outils de TAO notamment).
Le seul problème, c’est que les mots-clefs utilisés par un consommateur anglais ne sont pas forcément une traduction stricte des mots-clefs utilisés par un consommateur français ! La politique de référencement d’un produit peut être différente d’un pays à l’autre.
Pourquoi ? Imaginons un produit en France pour lequel nous utilisons un nom qui est un nom de marque…Stabilo par exemple ! Si je demande à mon traducteur anglais d’utiliser le mot Stabilo dans sa traduction ça ne vas pas aider le consommateur anglais à mieux le trouver sur Internet puisqu’il cherchera « highlighter » et non « Stabilo ».
Ce que nous souhaitons faire chez TradOnline, c’est justement aider nos clients à aller plus loin qu’une simple traduction, et pour cela nous avons fait appel à un partenaire qui va nous former au référencement multilingue grâce à une formation au SEO éditorial.
Pour cela nous avons sélectionné 5 traducteurs anglophones volontaires que nous connaissons bien et qui souhaitent eux aussi comprendre le référencement éditorial. Sans l’aide de nos traducteurs ce projet n’aurait pas de sens car c’est eux qui, par la suite, travailleront à l’évaluation de la popularité / concurrentialité des mots-clefs à l’international.
Vous l’aurez compris, cette formation devrait nous permettre de doucement glisser de la traduction vers la transcréation éditoriale.
Ce que nous espérons après cette journée de formation qui aura lieu le lundi 22 juin à Paris ?
Avoir acquis tous les principes du SEO multilingue pour optimiser vos traductions Web pour Google !
Vous pouvez d’ores et déjà nous contacter pour en savoir plus 😉