Travailler à l’international : le témoignage de cette aventure vécue par l’une de nos clientes

Travailler à l’international : le témoignage de cette aventure vécue par l’une de nos clientes

Bonjour Anne et merci d’avoir accepté de participer à cette interview.

Vous travaillez aujourd’hui en tant que Brand Manager Travel Retail Americas chez L’Occitane en Provence à Miami. Par le passé, vous étiez en poste en Suisse chez L’Occitane.

Comment en êtes-vous venue à travailler à l’international ?

Mon premier départ à l’étranger a eu lieu en 2001 pour New York en tant que jeune fille au pair. Cette expérience m’a énormément plu et j’ai enchainé les expériences de ce type : six mois à Berlin en stage, un séjour Erasmus d’un semestre au Danemark, puis une année en Australie après une étape à Paris.

Après mon retour d’Australie, et depuis toujours, j’ai ciblé des entreprises internationales pour le multiculturalisme et les potentielles opportunités de carrière  à l’international.

Chez l’Occitane, je me rappelle avoir mentionné dès mon premier entretien d’embauche, mon souhait de partir travailler à l’international. Après deux ans de travail à Genève,  et des discussions avec mes managers sur mes envies de mobilité à l’étranger, on m’a proposé un poste à Miami quand celui-ci s’est ouvert.

Aujourd’hui, je suis donc responsable du marketing et merchandising du « Travel Retail Americas» (points de vente  DUTY FREE – aéroports, croisières, compagnies aériennes, border stores) depuis Miami. Miami est une véritable plateforme dans l’industrie de la cosmétique pour toutes les marques qui sont distribuées  en Amérique du Nord et du Sud, notamment en raison de sa localisation stratégique : à mi-chemin entre ces deux marchés. Tous nos concurrents ont des bureaux ici : LVHM, Clarins, Shiseido, L’Oréal, Estée Lauder, etc.

Et puis, pour travailler sur l’Amérique du Sud, il est important de comprendre la culture latine, et habiter Miami est une véritable immersion, car 66 % de la population est latine !

Comme la plupart des principaux acteurs de l’industrie cosmétique en Travel Retail, L’OCCITANE a 3 filiales travers le monde : une en Europe, une à Miami pour les Amériques et une autre à Hong-Kong pour l’Asie/Pacifique.

Avez-vous eu des craintes et des réticences lorsque ce projet s’est concrétisé ?

On a toujours des craintes quand on déménage, surtout a l’étranger, mais mêlées à une excitation positive.

C’est très sain d’avoir peur, cela permet de réfléchir et de faire les bons choix. On s’informe mieux et ça montre que l’on connait la réalité de l’expatriation avant de partir.

Par contre, je n’avais aucune réticence, même si Miami m’était une ville parfaitement inconnue !

J’aime les grandes villes et leur aspect cosmopolite, donc je savais que j’allais aimer vivre à Miami également.

Un tel départ se prépare en famille. Comment la vôtre a-t-elle réagi ?

Je ne suis pas mariée et n’ai pas d’enfant, de ce point de vue là au moins, ça m’a facilité les choses !

En revanche, mon choix a tout de même eu un impact sur ma famille, dont tous les membres m’ont soutenue dans cette démarche. Mes parents et mes frères n’ont pourtant pas des parcours internationaux, mais ils ont toujours compris mon besoin et ont été à mes côtés dans cette décision.

Ils sont toujours là pour moi quand j’en ai besoin.

S’intégrer à Miami prend beaucoup de temps ; la première année est assez dure. J’ai beaucoup travaillé et n’ai pas vraiment pris le temps de me construire une vie sociale.

Quid du choc culturel ?

Le choc culturel est sans doute plus important si on s’installe en Asie, dont la culture est très éloignée de la nôtre. Les États-Unis sont un pays occidental, donc le choc est moindre. D’autant plus que j’avais déjà vécu un an à NY. À Miami, en revanche, on a parfois l’impression de vivre en Amérique latine, car il y a énormément de Cubains, de Mexicain, de Colombiens, de Vénézuéliens, etc. J’ai rencontré très peu de gens réellement originaires de Miami. L’espagnol, on l’entend partout et tout le temps!

Vous aviez déjà travaillé à l’international dans votre carrière, mais sur de plus courtes périodes. Est-ce que la durée joue sur la façon dont on vit sur place ?

Oui, quand on part un an, on a envie de tout faire tout de suite. Quand on arrive dans le cadre d’un contrat long sur un poste à responsabilités avec beaucoup de travail, on commence par travailler avant de penser à visiter ! Ça fait presque deux ans que je suis ici et il y a encore plein de lieux que je n’ai pas visités.

Aujourd’hui, je construis ma vie comme si j’habitais en France, en recherchant le même confort, les mêmes loisirs.

On dit souvent qu’il faut « fuir les Français » quand on est à l’étranger. Est-ce votre sentiment ?

Mes amis sont presque tous des expatriés qui travaillent dans l’industrie cosmétique !

À chacun de mes départs, j’ai cherché à me rapprocher de Français, car nous avons des références culturelles en commun. Et cela, même si j’aime rencontrer des gens de différentes cultures.

J’ai eu besoin de me constituer un entourage, une famille sur place. D’autant que personnellement, je n’ai pas besoin de travailler mon anglais, donc je ne cherche pas à fréquenter uniquement des anglophones.

Les amitiés entre expatriés sont beaucoup plus fortes. C’est d’autant plus vrai aux États-Unis, car les véritables amitiés à long terme avec des locaux sont difficiles à construire. C’est très facile de discuter avec des Américains, mais rares sont ceux qui s’engagent réellement dans des amitiés durables.

Mais je ne fréquente pas uniquement des Français, puisque je suis inscrite dans un groupe de danse  dans lequel il y a beaucoup de nationalités différentes, qui organise de nombreuses animations et événements.

Ce qui rebute plus d’un candidat à partir à l’étranger, ce sont souvent les lourdeurs administratives. Quel est votre point de vue sur cette question ?

Pour moi, c’est l’Occitane qui s’est occupée de tout l’administratif, donc je n’ai pas eu de stress particulier, même s’il y avait de nombreux documents à remplir et qu’il est toujours un peu stressant d’attendre l’approbation du visa. Nous sommes passés par un avocat de l’immigration, car le dossier à construire dans le cas d’une expatriation est très lourd.

J’envisage sérieusement de retourner vivre en Australie, mais je n’essaierai pas de trouver un sponsor toute seule. Chercher un sponsor peut prendre beaucoup de temps, car les démarches sont complexes et peu d’entreprises se risquent à franchir le pas. En revanche L’Occitane a une filiale à Sydney et ça pourrait être une option à l’avenir.

Beaucoup de candidats idéalisent l’expatriation. Pensez-vous qu’il y a une « face cachée » de l’expatriation ?

Pour partir, il faut avoir mûri un projet. Il faut savoir s’intégrer, s’adapter. C’est un gros challenge au niveau personnel, surtout si l’on change d’entreprise. Il faut être débrouillard, accepter la solitude et savoir y faire face. Il ne faut pas voir que les côtés positifs, même s’ils sont nombreux !

De votre point de vue, y a-t-il beaucoup d’entreprises françaises ayant une antenne aux États-Unis ?

Dans le « Travel Retail» en tout cas, c’est le cas ! Certaines entreprises ont également des bureaux à New York en plus de Miami.

Les multinationales n’ont pas le choix, elles doivent avoir des antennes en Amérique pour pouvoir atteindre ces gros marchés, Amérique du Nord, et Sud.

Cela dit, le rêve américain est un concept un peu dépassé, je pense donc que toute entreprise ne peut pas fonctionner aux États-Unis. Si le besoin existe et que l’idée est bonne, en revanche, le succès se fera peut-être plus facilement et rapidement aux États-Unis qu’en France.

Par contre, à la différence de la France, la méritocratie fonctionne ; et les compétences sont remarquées et valorisées, on peut rapidement évoluer.

 

Prévoyez-vous de revenir un jour en France ou en Suisse ? Si non, pour quelles raisons ?

Je pense que je reviendrai un jour en Europe, mais sans doute pas en France. J’aime toujours plus la France quand j’en suis loin. Quand je suis en France, j’ai l’impression d’entendre beaucoup de plaintes et je ne vois pas nécessairement les actions prises pour avancer. Il y a une certaine morosité ambiante qui ne me plait pas.

Anne Paysac-Travel Retail Americas L'Occitane en Provence

Le jour où j’aurai des enfants, j’aimerais qu’ils soient proches de mes parents et de mes frères, donc je reconsidérerai les choses, mais ce n’est pas au programme du moment !

Anne Paysac

Brand Manager Travel Retail Americas

L’Occitane en Provence

L'Occitane en Provence
9 astuces pour développer son entreprise aux USA

9 astuces pour développer son entreprise aux USA

Pour les entrepreneurs, conquérir les USA fait partie intégrante du développement de leur société. Si le dynamisme économique de ce pays fait rêver, développer son entreprise aux USA est un moyen de toucher 320 millions de personnes. Découvrez quelques astuces pour mener son projet à bien.

Bien cibler son marché pour développer son entreprise aux USA

Se lancer aux Etats-Unis est une évolution naturelle pour de nombreux entrepreneurs. Pour autant, avant de se lancer dans un tel projet, il est nécessaire de vérifier que le marché américain se prête à votre produit. Une étude de marché s’impose naturellement comme vous avez déjà pu le faire en France en amont de la création de votre entreprise. Notez que le digital et toutes les nouvelles technologies ont la cote, de même que le développement d’entreprises typiquement françaises dans le secteur du goût (boulangeries, gastronomie française, etc.). En revanche, si vous souhaitez développer aux USA une chaîne de fast food, vous comprendrez aisément qu’il faudra trouver le moyen de vous démarquer pour prendre une place dans un secteur très fermé.

Les formalités pour développer son entreprise aux USA

Monter son entreprise aux USA est plus simple qu’en France s’il s’agit d’une petite structure qui ne nécessite pas de capital. Pour autant, il existe tout de même des formalités comme le choix de son statut. Entreprise en nom propre, société avec des actionnaires, à vous de développer votre entreprise selon vos ambitions. Ensuite, il faut remplir un « Fictitious Business Name Statement » pour être enregistré et voir un avis publié dans un journal local quelques semaines plus tard. Une fois ce document rempli, vous pouvez vous rendre dans une banque pour ouvrir un compte bancaire. Pour engager des employés, il vous faut un numéro d’employeur que vous obtiendrez auprès de l’I.R.S. Pour vendre des produits, il vous faut un « seller permit ».

Lancer son entreprise aux USA en optant pour le « joint venture »

Si vous souhaitez développer votre entreprise aux USA, notez que vous devez avoir les reins solides. En effet, les banques américaines ne prêtent pas aux entreprises qui s’installent et n’apportent pas de garanties suffisantes. Elles exigent des actifs importants, c’est pourquoi nombreux sont ceux qui optent pour le « joint venture« . Il s’agit ici de s’associer avec un partenaire puissant qui vous aidera à diffuser votre produit ou promouvoir votre service tandis qu’il s’appuiera sur vos compétences.

Adopter la culture « business » américaine

Aux Etats-Unis, le business prend une place essentielle. Réussir sa carrière et développer son entreprise sont des facteurs très valorisants. L’idée du « self-made-man » prédomine outre-Atlantique, le système américain est fondé sur le mérite et le travail, vous ne devrez pas lésiner sur les heures pour développer votre société et devrez, de la même manière compter, sur des employés qui ont pleinement conscience de cette culture spécifique. D’autre part, n’oubliez jamais le célèbre adage « Time is money » (le temps c’est de l’argent). Aux USA, dans le cadre du travail, le retard n’est pas accepté, tout le monde arrive à l’heure, les réunions débutent à l’heure, là-bas, personne ne se fait attendre. En outre, la culture d’entreprise américaine se distingue par sa manière de gérer les employés. Cette culture se développe en France avec les open spaces et les entreprises libérées dans lesquelles les employés sont impliqués mais ont également des espaces de liberté. Il suffit de regarder des entreprises majeures comme Google pour mieux comprendre l’esprit d’entreprise américain.

Culture d'entreprise américaine

Adapter les pratiques de son entreprise au marché américain

Aux USA, l’environnement juridique prend une place prépondérante. Au moment de monter votre filiale américaine, vous serez certainement amené à prendre un avocat. Il ne s’agit pas ici de défendre quelque cause qui soit mais de s’octroyer les services d’une personne qui vous accompagnera dans toutes vos démarches. Tantôt conseiller juridique, tantôt rédacteur de contrats, l’avocat a de multiples fonctions aux Etats-Unis. En outre, développer son entreprise aux Etats-Unis revêt un aspect complexe en raison de la structure même du pays. Vous devrez ainsi composer avec le système juridique de l’Etat fédéral, de l’Etat dans lequel vous implanterez votre entreprise voire, parfois, avec le système juridique local. Enfin, la tradition procédurière aux USA n’est pas une légende, mieux vaut avoir un avocat à ses côtés.

Considérer que le client est roi

Si de nombreuses entreprises considèrent déjà que le client est roi, ce que nous évoquions dans le point précédent à travers le comportement procédurier des américains pousse naturellement à prendre soin au maximum de ces personnes qui n’hésitent pas à vous envoyer devant les tribunaux. Pour développer son entreprise aux USA, il faut ainsi prendre en compte certains aspects bien spécifiques et considérer que la satisfaction du client est votre objectif principal.

Gérer l’aspect multilingue d’un pays cosmopolite

Aux Etats-Unis, la langue de base est bien sûr l’anglais. Pour autant, ce pays très cosmopolite vous imposera certainement de devoir être en mesure de communiquer dans diverses langues. Sa proximité avec le Mexique explique également l’intérêt pour toute entreprise souhaitant se développer aux USA de maîtriser tout à la fois l’anglais et l’espagnol. Si vous ne maîtrisez pas totalement ces langues, peut-être sera-t-il plus prudent de faire appel à une agence de traduction professionnelle voire de vous offrir les services d’un professionnel de l’interprétation.

Maîtriser le « business language » pour développer son entreprise aux USA

Aux Etats-Unis, dans le monde des affaires, vous serez peut-être surpris de voir les hommes et femmes d’affaires utiliser des expressions spécifiques liées au sport ou à l’armée. Ils gèrent leur entreprise comme ils gèreraient une équipe de football américain ou des militaires. Aussi, s’ils vous parlent de « home run » ou de « troops », ne soyez pas surpris. D’autre part, il semble essentiel de connaître les bases afin de ne pas répondre à côté ou de ne pas prendre pour argent comptant tout ce qui est dit. En anglais, si l’on vous demande « comment allez-vous ? », sachez qu’il n’est pas réellement question de savoir comment vous allez, il s’agit d’une simple salutation qui se pratique d’ailleurs dans d’autres pays anglophones. De même, si une relation professionnelle vous dit « allons déjeuner ensemble », cela ne signifie pas nécessairement que vous allez manger avec mais que vous restez en contact. Evitez tout malentendu en apprenant les bases. Enfin, évitez les formules de politesse trop pompeuses, appeler un partenaire par son prénom n’est pas un manque de respect, cela correspond à une pratique qui s’accorde avec la culture américaine et qui consiste à mettre tout le monde sur un pied d’égalité.

Trouver des partenaires qui connaissent le marché américain

Parce que le marché américain est différent des autres pays, développer son entreprise aux USA nécessite une bonne connaissance des pratiques locales. S’adjoindre les services de personnes qui maîtrisent le business américain voire de locaux est un atout de poids pour la réussite de son entreprise aux Etats-Unis. Découvrez la vidéo d’une canadienne qui a conquis le marché américain et qui dispense ici 7 conseils pour conquérir le marché américain.

Vous l’aurez compris, développer son entreprise aux USA nécessite une connaissance de ce pays dont la structure et la culture sont différentes de la France. S’implanter aux Etats-Unis ne peut laisser place à l’improvisation si vous souhaitez réussir votre projet et conquérir le marché américain. Pour en savoir plus les bonnes pratiques en matière de création et de développement d’entreprise aux Etats-Unis, le site Europusa est particulièrement complet.

Si vous souhaitez obtenir des conseils pour développer votre entreprise aux USA, n’hésitez pas à nous contacter.

Comment internationaliser son entreprise ?

Comment internationaliser son entreprise ?

Vous pensez à internationaliser votre activité? A l’heure de la mondialisation, vous n’auriez pas tort. La conquête de nouveaux marchés pourrait bien étendre considérablement votre terrain de jeu, et vous permettre d’accroître la notoriété de votre entreprise, votre clientèle potentielle, votre chiffre d’affaire et votre rentabilité. Rien que ça! Toutefois cette stratégie n’est pas anodine et demande méthode et réflexion avant de passer à l’action. TradOnline vous éclaire sur les différentes stratégies à adopter pour vous aider à mettre en place votre projet d’internationalisation.

L’internationalisation, qu’est ce que c’est ?

Même si le commerce international ne date pas d’hier, c’est avec la naissance du libre-échange, dans les années 1945, que l’internationalisation a véritablement pris son essor. Internationaliser son entreprise c’est l’introduire sur un ou plusieurs marchés étrangers, en développant ses produits ou services à l’échelle internationale.

Pour quelles raisons internationaliser son activité ?

La stratégie d’internationalisation permet à une entreprise de gagner en compétitivité grâce au développement de son activité. Parfois, les entreprises ont recours à l’internationalisation pour réduire leurs coûts de production, en délocalisant une partie ou l’ensemble de leurs services à l’étranger. L’intérêt étant de bénéficier d’avantages économiques compétitifs (faible coût de la main d’œuvre, flexibilité concernant le droit du travail et la fiscalité, dynamisme économique, baisse des coûts de transport).

Quelle stratégie d’internationalisation adopter ?

La stratégie d’internationalisation à mettre en place doit être déterminée par la structure de votre entreprise, sa taille et vos ambitions. Deux stratégies d’internationalisation s’offrent à vous: l’exportation et la délocalisation.

1/ L’exportation

Souvent l’apanage des PME, l’exportation permet à une entreprise de démarrer à l’international de façon progressive. Cette stratégie d’internationalisation va vous permettre de vendre vos produits ou services à l’étranger, sans modifier votre processus de production: vos produits continuent à être fabriqués dans votre pays, sans subir de modification, ni d’adaptation aux marchés étrangers. Il existe deux types d’exportation: l’exportation directe et l’exportation indirecte.

L’exportation directe

Ce type d’exportation vous permettra de vendre votre offre à l’étranger sans pour autant faire appel à des intermédiaires. Vous n’aurez donc pas besoin, par exemple, de participer à des salons et autres opérations commerciales dans le pays d’exportation pour promouvoir votre marque, ou mobiliser des forces de ventes sur le terrain. L’avantage de ce type d’exportation, c’est que vous gardez le contrôle de votre politique commerciale. Vous devrez alors contribuer à l’effort d’approche du marché en constituant un réseau de commercialisation.

L’exportation indirecte

Ce type d’exportation vous permettra de vendre votre offre à l’étranger en faisant appel à des intermédiaires comme des sociétés de commerce international, des courtiers ou des partenariats constitués de groupement d’exportateurs. L’exportation indirecte vous octroie peu de contrôle sur les actions entreprises sur le marché ciblé, en raison de l’absence de contact direct avec vos clients.

Internationalisation d'entreprise

2/ La délocalisation

La délocalisation se caractérise par le transfert d’une partie ou de la totalité des services de l’entreprise à l’étranger pour bénéficier de coûts avantageux sur le territoire. Deux types de localisation existent: la délocalisation coopérative, et la délocalisation dite non coopérative.

La délocalisation coopérative

Si vous optez pour cette stratégie de délocalisation, vous décidez d’implanter votre entreprise dans un pays étranger en collaboration avec un ou plusieurs partenaires (qui peuvent être soit une entreprise non concurrente, soit une entreprise concurrente), avec qui vous partagerez les ressources et les compétences.

La délocalisation non coopérative

Si vous optez pour cette stratégie de délocalisation, vous décidez de vous engager seul sur le marché étranger, en développant votre entreprise à partir de vos propres ressources. Vous pouvez dans ce cas, choisir de vous appuyer sur des établissements déjà existants, ou bien créer une nouvelle structure.

Quelles sont les étapes à respecter pour réussir son internationalisation ?

Avant de vous jeter à l’eau, il est nécessaire de considérer plusieurs facteurs. Que vous ayez opté pour une exportation directe, indirecte, ou pour une localisation coopérative ou non coopérative, la mise en place de l’internationalisation requiert une réflexion en profondeur et un gros travail en amont. Bilan financier, étude de marché, voyages de prospection et communication interne seront les clés d’une réussite à l’international.

1/ Analyse

Internationalisation

Ciblez un ou plusieurs pays

Pas d’internationalisation avant d’avoir ciblé un ou plusieurs pays étrangers. Déterminez si votre offre ou votre produit s’adapte à la demande du marché visé en réalisant une étude de marché digne de ce nom, dans le ou les pays ciblés. Le concept d’internationalisation est une réalité, les différences culturelles en sont une autre…

2/ Planification

Faites le bilan

Réalisez le bilan financier de votre entreprise et voyez si vos finances sont réellement adaptées à ce genre de stratégie. Vous pouvez vous faire aider par des organismes spécialisés qui vous dirigeront vers un conseiller. Cela vous permettra de garder une certaine objectivité sur votre projet. La société Coface par exemple, est un établissement spécialisé qui accompagne les entreprises dans toutes leurs démarches de développement, tout en les protégeant des aléas professionnels à l’aide d’assurances spécifiques.

Business plan

Allez tâter le terrain

Quel meilleur moyen que celui de se rendre sur le terrain pour prendre en compte toutes ses spécificités ? Un voyage de prospection est donc impératif pour mieux appréhender les enjeux d’une internationalisation. Vous avez des contacts sur place? Bravo, c’est un atout non négligeable qui pourra faire la différence. Si vous êtes à la recherche de réseaux, vous pouvez en faire la demande auprès des Ambassades et Chambres de Commerce.

Réglez les derniers détails

Ne vous embarquez pas dans l’aventure internationale sans vous assurer de la mobilité éventuelle de vos collaborateurs, des méthodes de distribution, des coûts de traduction de vos produits et autres offres, de celui du marketing … Des détails techniques de grande importance à ne surtout pas négliger. N’hésitez pas à nous contacter pour toute information concernant la traduction de vos produits et services, nous sommes à votre disposition pour vous assister dans votre projet d’internationalisation.

Bon à savoir :
Dans le contexte de l’internationalisation, les rapports sur l’Environnement, le Social et la Gouvernance (ESG) deviennent cruciaux. Ces rapports ne se limitent pas à évaluer l’impact écologique de votre entreprise, mais englobent également des aspects sociaux et de gouvernance qui peuvent influencer de manière significative votre réputation et votre conformité sur les marchés internationaux. Assurer la transparence et l’adhérence aux normes ESG peut donc jouer un rôle déterminant dans le succès de votre expansion internationale.

 

3/ Application

Internationalisation imminente !

Vous voilà fin prêt pour le grand saut? Avant de passer au concret, une petite check-list s’impose. Elle vous aidera à prendre en compte toutes les étapes intervenant dans la réalisation de votre projet.

  • Mise en place des modalités de financement que vous avez choisies
  • Création juridique de votre nouvelle entité (si tel est le cas)
  • Formation de votre équipe (commerciaux, ressources humaines, communication et traduction)
  • Construction du bâtiment ou localisation de l’outil de production
  • Mise en route et préparation du suivi.

L’internationalisation n’a à présent plus aucun secret pour vous, ou presque! Nous vous souhaitons  de belles réussites professionnelles à l’international et restons à votre disposition pour toute question.

Traduction multilingue

Vous avez besoin d’aide sur votre développement international ? N’hésitez pas à nous contacter, nous sommes là pour vous accompagner dans tous vos projets.

TradOnline, partenaire de La Vie Du Rail

TradOnline, partenaire de La Vie Du Rail

TradOnline est fière de vous présenter le livre que nous venons de traduire de l’anglais vers le français pour La Vie Du Rail.

Après plusieurs mois de travail intense, celui-ci vient (enfin) de voir le jour !

Quelques images pour vous permettre de partager notre fierté :

Matériel Roulant
Matériel Roulant

Félicitation à notre traducteur, Régis, qui a donné de sa personne pour réaliser cet ouvrage !

Si vous avez des besoins en traduction de livre blanc ou autre ouvrages, n’hésitez pas à faire appel à nous.

Nous pourrons vous proposer un tarif adapté à ce type de projet.

COP21 : zoom sur notre client I4CE (Institute for Climate Economics)

COP21 : zoom sur notre client I4CE (Institute for Climate Economics)

I4CE (Institute for Climate Economics : Institut de l’économie pour le climat), que nous accompagnons depuis plusieurs années, est un acteur incontournable s’agissant de la COP21 ou plus généralement des mesures écologiques mises en place en France.

Cet institut de recherche accompagne des décideurs publics et privés pour mieux comprendre, anticiper et faciliter l’utilisation d’instruments économiques et financiers visant à favoriser la transition vers une économie faiblement carbonée et adaptée aux changements climatiques.

Qui est I4CE et quel lien avec la COP21 ?

Cop 21 et I4CE

Pour la petite histoire, ce client a d’abord porté le nom de CDC-Climat pendant de longues années, avant de se faire rebaptiser I4CE en novembre 2015. À l’origine de ce changement, le souhait commun de la Caisse des Dépôts et de l’AFD (Agence française de développement) de cofonder un centre de recherche sur le climat.

Le but de cette co-création, intervenue quelques mois avant la COP21, consiste notamment à fournir à la France des données en faveur d’un accord pour le climat au cours de la COP21.

Les principales missions d’I4CE peuvent se résumer comme suit : étudier comment aider les entreprises, les territoires et les acteurs financiers à modifier leurs pratiques en faveur du climat.

Quid de la traduction ?

C’est donc tout naturellement qu’I4CE publie des rapports qui nécessitent une traduction, notamment en anglais.

C’est à ce moment que TradOnline entre en scène : Aline Sesia, chef de projets pour ce client, reçoit plusieurs fois par mois des chroniques, des articles de vulgarisation, ainsi que d’autres documents à faire traduire.

Le mot d’ordre est toujours le même : respecter le glossaire initialement établi et solliciter les traducteurs sélectionnés en amont pour que le style et la terminologie soient préservés d’un projet à l’autre.

Les qualités indispensables pour travailler avec ce client ? Rigueur, organisation, réactivité et qualité linguistique.

La qualité et la terminologie étant primordiales pour ce client, nous recevons en fin de projet les modifications réalisées par I4CE au sein des traductions, afin que les traducteurs les analysent et cernent davantage les attentes du client pour les projets ultérieurs.

Les quatre ans d’expérience d’Aline chez TradOnline, ainsi que la variété des clients issus du secteur du développement durable qu’elle gère, font d’elle la meilleure candidate pour cette mission.

Vous êtes une entreprise ou un simple curieux ?

Si vous êtes une entreprise et que vous souhaitez mettre en place des solutions en faveur du climat au sein de votre entreprise, n’hésitez pas à contacter I4CE directement, ils sauront vous renseigner sur la marche à suivre.

Si la COP21 vous a donné envie d’en savoir plus concernant l’évolution des recherches en matière de climat, n’hésitez pas à télécharger les publications et les études en ligne sur le site d’I4CE !

Vous aurez peut-être également envie de rejoindre la longue liste de leurs partenaires publics et privés. 😉