Traduction ou adaptation ? Les deux mon capitaine !

Traduction ou adaptation ? Les deux mon capitaine !

Peut-être pensez-vous que le travail de traducteur consiste à traduire mot à mot le contenu d’un document ? En réalité, c’est loin d’être le cas. Il doit avant tout retransmettre le sens, l’idée que véhicule le texte sans pour autant laisser paraître qu’il s’agit d’une traduction.

La traduction constitue donc un exercice périlleux dans lequel la simple substitution d’un mot par son équivalent ne suffit pas. D’autant qu’une bonne traduction doit être adaptée au public cible, tant au niveau culturel que linguistique.

Démonstration concrète de l’expertise requise pour exercer ce métier.

Connaissance des variantes linguistiques pour une adaptation optimale

A table, faites-vous la différence entre une entrée et un plat principal ? Évidemment ! Ce n’est pas du tout la même chose allez-vous me dire… et vous auriez bien raison ! Cependant le même mot peut servir à décrire ces deux notions en anglais. Alors comment savoir ce que veut dire “entrée” en anglais ? Un plat principal ou bien une véritable entrée ?

Tout dépend de l’endroit où vous êtes. Si vous vous trouvez à New York, ce terme fera référence à un plat principal. En revanche, si vous êtes en Angleterre, il s’agira bel et bien d’une entrée.

C’est pourquoi votre chef de projet vous demande systématiquement quel pays vous souhaitez cibler au démarrage d’une collaboration. Pour que nos traducteurs puissent faire leur travail correctement, il est important de connaître la variante linguistique, voire régionale, des langues source et cible. Vous ne traduirez pas  “entrée” de la même manière si vous traduisez un site internet américain ou si vous traduisez un site internet britannique.

De la même manière, certaines constructions syntaxiques ou grammaticales peuvent différer d’une variante à une autre. L’espagnol d’Espagne par exemple fait une distinction entre “vosotros” (vous familier) et “ustedes” (vouvoiement formel), tandis que l’espagnol du Mexique emploie uniquement “ustedes”.

Adaptation culturelle, un processus tout aussi important

Nous venons d’en parler, l’adaptation linguistique est essentielle pour retranscrire les idées d’une langue à une autre. En revanche, il ne faut pas pour autant sous-estimer l’importance de l’adaptation culturelle, qui permet de crédibiliser davantage la traduction.

N’oublions pas que le but d’une bonne traduction, c’est justement qu’on ne sache pas que s’en est une !

L’exemple assez représentatif est celui du film Vice-Versa de Pixar, dans lequel, Riley, une petite fille au fort tempérament refuse de manger un aliment généralement peu apprécié des petits français… les brocolis ! Rien de bien surprenant donc, pour le public français que de voir la petite Riley faire une crise devant son assiette.

En revanche, les enfants d’Asie raffolent de ce légume. La réaction de la petite fille n’aurait donc pas été comprise par cette audience. C’est pour cette raison que cet élément culturel a été adapté pour l’Asie, et qu’il a été remplacé par des poivrons verts. L’adaptation culturelle au public cible est donc essentielle à la bonne compréhension d’un film ou d’un document.

Comme vous avez pu le voir, ces différences ont un impact considérable sur la qualité de la traduction fournie. Une traduction trop générique peut être incomprise par son public cible. C’est pour cette raison qu’il est souvent nécessaire de réaliser une traduction différente par pays ciblé. Ça peut vous paraître superflu, mais c’est souvent la seule solution pour véritablement cibler le public de plusieurs pays différent utilisant une base linguistique commune.

Les langues évoluent différemment d’un pays à un autre. Certains chercheurs n’hésitent d’ailleurs pas à dire qu’on ne parlera pas les mêmes langues dans 500 voire 1000 ans.  Mais ce sera l’objet d’un prochain article de blog 😉

Durée d’un projet de traduction : l’envers du décor

Durée d’un projet de traduction : l’envers du décor

En règle générale, deux questions principales viennent systématiquement à l’esprit des clients lorsqu’ils contactent un prestataire de services de traduction, à savoir : combien va coûter la traduction et dans combien de temps sera-t-elle prête ? La réponse à ces questions : ça dépend ! Malheureusement, il n’existe pas de réponse prédéfinie permettant de répondre à ces questions. En revanche, certains facteurs décisifs influencent fortement la durée d’un projet de traduction

Un projet de traduction, mais qu’est-ce que c’est exactement ?

Contrairement à ce que certains peuvent penser, un projet de traduction ne se limite pas à la traduction pure et simple du document fourni. Des étapes préalables sont nécessaires afin de mener à bien le projet. Ainsi, avant de commencer la traduction d’un document, il convient de communiquer avec le client pour tenter de répondre au mieux à ses attentes et connaître l’objectif du document à traduire, le public cible, les éventuels éléments spécifiques, etc. Une fois la traduction effectuée, le travail continue puisque des étapes dites de « post-traduction » sont effectuées, telles que la révision par exemple.

Vous l’aurez donc compris, tout bon prestataire de services de traduction ne se contentera pas de traduire votre document dès sa réception. Non, il veillera à mener votre projet de A à Z, c’est-à-dire de la  réception de la demande à la livraison du projet.

Quels facteurs influencent la durée d’un projet ?

  • Disponibilité des ressources

Le marché de la traduction étant en pleine expansion, les demandes dans le domaine ne cessent de croître. Ainsi, les ressources humaines ou matérielles souhaitées peuvent ne pas être disponibles immédiatement, auquel cas la recherche de ressources demande plus de temps.

En outre, en cas d’extrême urgence, plusieurs traducteurs peuvent être affectés à un même projet pour optimiser le gain de temps.

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  • Volume à traduire

Cela paraît évident mais les traducteurs ne sont pas des machines. Par conséquent, plus le document à traduire contiendra de mots, plus l’étape de traduction sera longue. À titre indicatif, un traducteur traduit en moyenne 2 000 mots par jour.

  • Difficultés du projet

Certains documents requièrent plus de recherches terminologiques que d’autres. En effet, la traduction d’un texte de portée générale demandera beaucoup moins de temps que la traduction d’un manuel d’utilisation d’un avion par exemple.

Par ailleurs, la combinaison de langues détient également un rôle important puisque traduire un document dans une langue rare comme le vietnamien par exemple prendra sûrement plus de temps que de le traduire en anglais ou en français étant donné que moins de sources concernant le thème abordé seront disponibles.

  • Documents de référence

Vous n’y pensez peut-être pas, mais les documents de références (glossaires, mémoires de traduction, anciennes versions, etc.) peuvent faire gagner énormément de temps au traducteur en charge de votre projet. Si vous en possédez, n’hésitez pas à les transmettre pour plus d’efficacité.

  • Prestations supplémentaires

Il n’est pas rare que les clients demandent des prestations supplémentaires : relecture, SEO, mise en page, etc. Ces étapes peuvent sembler anodines mais contrairement à ce que l’on peut penser, toutes ces tâches augmentent la charge de travail et par conséquent, la durée du projet de traduction.

Vous l’aurez constaté, nous sommes dans l’incapacité de vous donner une réponse claire et précise quant à la durée d’un projet de traduction dans cet article. Mais n’ayez crainte, les chefs de projets en charge de votre demande sauront évaluer la durée nécessaire à votre projet en prenant en compte tous les éléments susmentionnés. Une chose est sûre, votre projet de traduction ne sera pas mené à la va-vite !

Interview du leader de la CRM augmentée : Sereneo

Interview du leader de la CRM augmentée : Sereneo

Bonjour Frédéric Godefroy, Vous êtes le cofondateur et CEO de Sereneo. Sereneo est un éditeur de logiciel et de services digitaux pour la relation client.

TradOnline : Pour commencer, dites-nous en quoi consiste votre solution innovante ?

Frédéric Godefroy : Le concept de Sereneo c’est la CRM augmentée qui va venir compléter l’approche traditionnelle de la gestion des demandes client. Grâce à ce concept, chaque intervenant va pouvoir apporter la réponse la plus pertinente aux interrogations clients. Pourquoi et comment ? Dans l’entreprise il y a plein d’acteurs qui jouent un rôle dans la relation client, mais tous ne sont pas experts et il serait dommage que la réponse apportée aux clients dépende du degré d’expertise de son interlocuteur. Sereneo s’appuie donc sur l’expertise des meilleurs vendeurs et conseillers, des experts de l’entreprise, pour mettre en place un processus client détaillé et ainsi capitaliser la réussite. Une fois la qualification amont réalisée, on peut mettre cette base de connaissance entre les mains de l’équipe terrain qui aura ainsi une qualité d’exécution exceptionnelle. Cette solution a eu un écho chez les e-commerçants, les commerçants traditionnels et les entreprises du domaine bancaire notamment.

TradOnline : Concrètement, comment fonctionne cet outil ?

Frédéric Godefroy : Au cours d’un contact client, le salarié ouvre notre outil de CRM augmentée et se laisse guider. À chaque étape de la relation client, l’outil va lui donner les connaissances nécessaires à la résolution de son problème. Plus besoin de formation amont. Ces formations, souvent chères, sont très figées or comment savoir à l’avance quelle information va être nécessaire et à quel salarié ? Grâce à notre outil, plus besoin de prévenir la terre entière quand l’entreprise souhaite mettre en place un nouveau process.  Il suffit de mettre à jour notre outil et la nouvelle procédure est immédiatement utilisable. C’est bel et bien tout le savoir-faire de l’entreprise qui est disponible sur notre plateforme. Chaque client de Sereneo gère son savoir-faire en toute autonomie, une fois le paramétrage initial terminé. On est capable de mettre en place des passerelles entre notre outil et les outils existants de nos clients. La base de connaissance peut prendre pas mal de temps à réaliser, et nous avons la capacité à aider nos clients pour personnaliser l’outil à leurs propres besoins.

TradOnline : Retour sur les débuts de Sereneo : Comment avez-vous décidé de créer Sereneo ?

Frédéric Godefroy : Avant de lancer Sereneo, j’étais responsable de projets informatiques dans une entreprise. Mes missions consistaient à conseiller les clients puis gérer leur besoin informatique de A à Z. Point noir : je m’étais rendu compte que les outils que nous vendions avaient du mal à capter les logiques métiers. Peu de solutions permettaient de transmettre l’information correctement entre les donneurs d’ordre et les exécutants. C’est ce constat qui m’a donné envie de créer ma propre entreprise. Notre premier pas a été de construire un outil qui permet aux experts de communiquer leur savoir-faire métier à d’autres personnes ne maîtrisant pas ce métier. Puis petit à petit nous est venue l’idée d’adapter cet outil à la gestion de la relation client. Car dans certaines entreprises, de nombreux acteurs sont en lien direct avec les clients et il est nécessaire que toutes ces personnes puissent répondre de la manière la plus adaptée à ces clients. Au début du projet nous étions 3 et nous sommes une vingtaine actuellement.  

TradOnline : Quels sont les concurrents auxquels vous devez faire face ? Et en quoi Sereneo se différencie de ses concurrents ?

Frédéric Godefroy : Nous évoluons sur un marché en mouvance. La concurrence est non frontale sur notre solution. Les entreprises se tournent de plus en plus vers notre solution en complément des solutions traditionnelles. Car notre outil peut se développer en s’appuyant sur un CRM existant. J’ai pour habitude de dire que Sereneo va permettre à un salarié de savoir quel outil utiliser dans quelles circonstances, dans la boite à outils que lui fournit son entreprise. Pour faire une analogie, quand on veut faire de la plomberie, si on est livré à soi-même avec une boîte à outils de plombier mais qu’on ne connaît rien à ce domaine, la situation peut vite être inextricable. Ce n’est plus le cas avec Sereneo car les compétences utiles arrivent au fur et à mesure des besoins et il n’y a plus qu’à se laisser guider. Grâce à notre solution, même des entreprises qui ont un fort turnover vont pouvoir se reposer sur leurs acquis sans craindre une fuite de compétences.

TradOnline : Le succès a-t-il été immédiat ? Ou plutôt qu’est-ce qui fait le succès de la solution Sereneo ?

Frédéric Godefroy : Notre succès a été immédiat chez certains acteurs très matures en matière de digitalisation. Nos premiers clients datent d’il y a presque 10 ans maintenant, et ils continuent de nous faire remonter leur satisfaction. Progressivement nous touchons d’autres secteurs d’activités, et notamment des secteurs moins friands de solutions numériques. C’est en ça que nous estimons que le marché est arrivé à maturité. Ce qui a fait notre succès également, c’est le fait que nous ayons été épaulés par des experts et que le bouche-à-oreille a énormément servi notre entreprise.

TradOnline : Quel est le souci majeur/la principale difficulté de Sereneo au quotidien ?

Frédéric Godefroy : Côté client, il faut fabriquer la base de connaissance initiale qui sera injectée dans l’outil. Donc il faut que l’entreprise prenne le temps de définir ses processus.  C’est un coût qui permettra de grosses économies ultérieures, mais il faut absolument prendre ce temps-là, sans quoi notre solution serait comme une coquille vide. Cela dit, nous pouvons accompagner nos clients dans cet effort pour qu’ils accèdent facilement à tous les bénéfices de notre solution. Côté Sereneo, nous avons un mal fou à recruter des ingénieurs en développement logiciel. Cette difficulté n’est pas seulement la nôtre, malheureusement : d’autres acteurs de notre marché avec lesquels nous échangeons régulièrement nous disent y être confrontés eux aussi. Dans l’immédiat, c’est un sujet énergivore et chronophage mais c’est aussi un vrai enjeu politique pour les années à venir !  

TradOnline : Quel est votre plus beau souvenir d’entrepreneur ?

Frédéric Godefroy : Lorsque nous avons réussi à appliquer notre solution à la gestion de la relation client, ça été une énorme fierté pour toute l’équipe. Cette démarche a été initiée par une réflexion commune avec le Directeur de la relation client de Darty de l’époque. Peu à peu elle nous a amené à pivoter avec succès, en développant une solution qui va au-delà d’un simple recueil de bonnes pratiques en entreprise. Aujourd’hui Sereneo représente un chiffre d’affaires de près d’un million d’euros et nous prévoyons une croissance à deux chiffres pour l’année à venir.

TradOnline : Quels sont vos objectifs et vos projets pour 2017 ?

Frédéric Godefroy : Nous avons engagé un projet de déploiement à l’export et préparons une levée de fonds.

TradOnline : Qu’est-ce qui vous fait personnellement avancer au quotidien ?

Frédéric Godefroy : La satisfaction de créer de la valeur. On espère toujours être utile à quelque chose ou quelqu’un. L’effort fourni depuis plusieurs années porte ses fruits et c’est suffisant pour que je me lève de bonne humeur le matin ! Par ailleurs je sais que mes collaborateurs sont contents d’œuvrer pour l’amélioration de la relation client et que l’entreprise leur plait. C’est aussi une belle réussite humaine.

TradOnline : Comment s’organisent la communication et la commercialisation de votre offre ?

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Frédéric Godefroy : Nous avons développé un réseau de partenaires. Par exemple, récemment nous avons engagé un partenariat avec un éditeur de logiciel spécialisé dans les questions de transport et logistique. Leur logiciel est interfacé avec le nôtre et ainsi nous pourrons en faire profiter leurs clients finaux pour plus de satisfaction. Un autre de nos partenaires est éditeur de chatbot ; en associant nos solutions, nous permettons par exemple au client de trouver une réponse à travers une interface tel que Facebook Messenger.   Merci, Frédéric Godefroy d’avoir accepté de répondre à cette interview. Chez TradOnline nous avons de nombreux clients E-commerçants qui seront peut-être intéressés par votre produit, c’est pourquoi je souhaitais échanger avec vous  😉   Pour en savoir plus sur Sereneo : http://sereneo.com/demo-en-video/  

Frédéric Godefroy, président de Sereneo

Vers quel organisme se diriger pour une formation efficace en langue étrangère ?

Vers quel organisme se diriger pour une formation efficace en langue étrangère ?

Antoine Gauthier, responsable de l’entreprise MCD Formation Langue, nous donne son avis sur la question.

Antoine Gauthier : Pour ma part je pense qu’il est important de confier sa formation en langue à des natifs. C’est ce que nous faisons chez MCD formation langue.

Voici d’après moi les différents avantages à travailler avec ce profil de formateurs :

  1. Ces stages vous permettent de progresser beaucoup plus rapidement dans la langue d’apprentissage

En effet, au niveau de l’accentuation et de la prononciation vous apprendrez naturellement la langue d’un formateur de langue maternelle.  Vous allez acquérir la bonne accentuation, la bonne ponctuation et la bonne intonation de la langue étrangère que vous souhaitez maîtriser. A contrario, un formateur francophone, quand bien même il maîtriserait parfaitement la langue cible, ne pourrait vous apporter la même qualité de précision et de justesse de langage.

  1. Une approche culturelle plus complète

Au niveau culturel le formateur natif maîtrisera bien mieux les concepts de civilisation et les aspects socio-économiques de son pays et de l’univers de la langue. Cette compétence culturelle, appelée aussi cinquième compétence linguistique, est désormais essentiel pour pouvoir travailler, faire des affaires ou utiliser votre langue au jour le jour.

En effet, vos interlocuteurs seront sensibles au fait que vous maîtrisez les us et coutumes de leur pays et leur approche du monde.

  1. Une plus grande fluidité orale et écrite

De plus, un formateur natif et de langue maternelle pourra vous permettre de vous exprimer en étant plus à l’aise et en étant plus fluide dans la langue. En effet, avoir un formateur qui a un bon accent une bonne intonation vous permet de gagner en confiance : vous vous exprimerez avec un meilleur accent et une meilleure prononciation dans la langue. Il s’agit là d’un apprentissage par le haut avec la bonne méthode pour parler et le bon phrasé. Vous apprendrez par mimétisme et par imitation la langue de votre formateur.

  1. Un apprentissage de manière vivante

Enfin, un apprentissage de manière vivante et non scolaire, stimule l’élève et s’avère donner de meilleur résultats. C’est pourquoi chez MCD Formation, nous insistons tout particulièrement sur une approche vivante et de communication dans la langue en cours d’apprentissage. Ainsi, vous progresserez rapidement sur une large gamme de sujets de conversation sans même vous en rendre compte.

TradOnline : Merci Antoine Gauthier pour ce témoignage. Chez Tradonline nous partageons aussi ce point de vue, c’est pourquoi nous ne travaillons qu’avec des traducteurs natifs de la langue cible pour chaque projet de traduction.

Traducteurs : 7 conseils pour une collaboration réussie avec TradOnline

Traducteurs : 7 conseils pour une collaboration réussie avec TradOnline

Chers traducteurs, si j’ai décidé d’écrire cet article, c’est pour vous expliquer en quoi vous pouvez agir pour garantir la réussite de votre collaboration avec TradOnline.

J’espère que cet article vous permettra de mieux comprendre les enjeux de votre relation avec les agences qui vous emploient ! 🙂

Pour commencer, je dirais que la clef d’un partenariat réussi avec TradOnline repose sur la qualité du lien que vous entretenez avec nos chefs de projets. Car chez TradOnline, ce sont nos chefs de projets qui choisissent les traducteurs avec lesquels ils vont travailler.

Si vous voulez qu’on fasse appel à vous, vous savez ce qu’il vous reste à faire : entretenir le lien avec nos chefs de projets et contacter ceux que vous ne connaissez pas encore !

Voyons maintenant un peu plus en détails ce qui peut nous amener à faire appel à un traducteur plutôt qu’un autre.

1- Retour qualité

Il arrive parfois que nos clients nous fassent des petits retours sur le style d’une traduction qui n’est pas en phase avec le style de leur site Internet, par exemple. Or, çela fait partie du travail du traducteur de collecter des informations sur le client avant de se lancer dans un projet de traduction.

Nous n’arrêtons pas de travailler avec un traducteur suite à ce type de remarques, ce ne serait pas professionnel de notre part. En revanche, trop de retours de ce type concernant un seul traducteur peuvent nous faire douter de son sérieux.

Quand on travaille avec des humains, on sait pertinemment qu’il est normal d’avoir des hauts et des bas. Parfois, vous avez de bonnes raisons pouvant expliquer une mauvaise passe. Faites-le nous savoir, cela évitera tout malentendu.

Dans quelques rares occasions, de grosses erreurs de traduction peuvent engendrer une fin de collaboration immédiate avec TradOnline. Mais je vous rassure, c’est rarissime ! En dix ans d’existence de TradOnline, nous n’avons dû avoir que trois cas de ce type.

2- Manque de disponibilité

Si vous avez refusé de trop nombreux projets pour nos chefs de projets, il est clair qu’ils finiront par ne plus vous contacter. Il faut savoir que nous privilégions toujours les traducteurs qui nous sauvent de quelques situations embarrassantes en acceptant un projet urgentissime ou un format de fichier complexe dans le timing de notre client.

Nous vous conseillons vivement de mettre en place un message automatique en cas d’absence de plus de quelques heures.

3- Délais de paiement

Nos délais de paiement sont à 30 jours fin de mois, c’est-à-dire que nous vous paierons fin septembre la facture des projets effectués au mois d’août.

Ces délais ne sont pas négociables car nous ne pouvons pas faire du cas par cas, au risque de perdre énormément de temps. Sophie, notre chargée de facturation, traite toutes les factures traducteurs en même temps et un paiement unique de tous les traducteurs est réalisé en fin de mois.

À noter également que pour toute nouvelle collaboration avec un traducteur, la première facture sera payée dès la fin du travail effectué.

Vous pourrez en parler avec tous les traducteurs qui travaillent régulièrement avec nous, nous les payons avec une grande ponctualité.

4- Fin de collaboration avec un client

Il est également possible que nous fassions appel à vous pour un seul de nos nombreux clients, et que ce client ne nous sollicite plus, auquel cas nous n’avons donc plus de projet à vous confier. Cela dit, si vous maîtrisez d’autres domaines de spécialisation que celui du client en question, libre à vous d’en informer les chefs de projets pour qu’ils gardent votre nom en tête.

À savoir : chez TradOnline, vous avez accès à votre espace traducteur, dans lequel vous pouvez indiquer vos compétences. Si votre profil est à jour, il est évident que vous serez plus sollicité que s’il est incomplet. Donc n’hésitez pas à faire le nécessaire !

5- Comportement

Pour commencer, prenez le temps de bien lire les consignes transmises par votre chef de projets. Cela pourrait éviter des échanges d’e-mails non nécessaires.

Concernant vos questions en rapport avec la traduction, mieux vaut les poser en cours de projet plutôt que de laisser des commentaires dans le fichier livré en fin de projet, quand la livraison est proche. C’est stressant pour le chef de projets et chronophage pour le relecteur qui va devoir lire un par un chaque commentaire !

Inutile également de transmettre trois versions corrigées de votre travail au chef de projets. Prenez le temps de bien vous relire et envoyez-lui une seule version définitive. La confiance que le chef de projets peut avoir en vous est la clef de votre succès !

Par ailleurs, nous vous conseillons de toujours répondre aux demandes des chefs de projets, y compris pour leur dire que vous ne pouvez pas les aider cette fois-ci ! Le cas échéant, ils vont attendre votre réponse, perdre du temps et forcement garder un ressentiment envers vous. À nouveau, pensez à paramétrer un message d’absence sur votre messagerie lorsque vous prenez des congés.

De la même façon, si vous ne pouvez pas livrer dans les temps, informez-en le chef de projets dès que vous savez que vous aurez du retard. Il vous fera peut-être une petite réflexion, mais il gardera surtout en tête votre honnêteté et pourra prendre les dispositions nécessaires avant qu’il ne soit trop tard.

6- Tarifs

Si votre tarif est supérieur à celui des autres traducteurs de notre base, nous attendrons de vous que la qualité de votre travail soit meilleure que la moyenne. Autrement, nous risquons de changer progressivement de traducteur. Il est possible également qu’au vu de votre tarif, seuls des projets plus complexes vous soient transmis.

Par ailleurs, nous vous conseillons vivement d’accepter de négocier vos tarifs pour les projets volumineux (plus de 10 000 mots) car, encore une fois, nous donnons plus de projets aux traducteurs qui ont accepté nos conditions tarifaires sur un gros projet, pour lequel nous proposons un tarif moindre au client.

7- Outils de TAO

Si vous ne maitrisez aucun outil de TAO (traduction assistée par ordinateur) et qu’une formation par TradOnline ne vous intéresse pas, vous aurez beaucoup moins d’opportunités de travail avec TradOnline, car nombre de nos projets nécessitent un outil de TAO.

À savoir : TradOnline est depuis quelques années équipée du logiciel memoQ en version serveur. Pour chaque projet attribué, nous vous fournissons une licence temporaire vous permettant d’utiliser memoQ de manière totalement gratuite.

La plupart des informations ci-dessus font appel au bon sens, mais il est parfois intéressant de le lire écrit noir sur blanc 😉

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques en commentaires !