Parce que nous passons la plupart de nos journées à envoyer des emails, à attendre une réponse et à y répondre, chez TradOnline nos équipes sont en quête perpétuelle de solutions pour économiser votre temps et votre énergie. Et si vous pouviez, en quelques clics, nous transférer vos demandes de traduction ?
Nous vous proposons de découvrir aujourd’hui notre portail client, une solution sécurisée pour éviter l’envoi chronophage d’emails.
Sur simple demande, nous pouvons étudier la mise en place de votre portail qui vous permettra de nous soumettre vos besoins. Dans notre dernier article, nous vous présentions une fonctionnalité essentielle de notre outil d’aide à la traduction memoQ. Celui-ci nous permet de gérer des bases terminologiques et de créer des mémoires de traduction, mais pas seulement.
Grâce à ce logiciel, nous pouvons à présent simplifier les process et ainsi configurer pour chaque client une interface unique sur laquelle les échanges auront lieu tout en garantissant la sécurité des transferts de documents.
Que pouvez-vous faire
depuis cette interface ?
Demander un devis
Ne perdez plus votre temps à nous envoyer des emails et
trouvez enfin une solution pour l’envoi de fichiers volumineux ! Connectez-vous
à votre interface sur notre portail client et envoyez votre demande de devis rapidement
et facilement. Pour ce faire, chargez en toute sécurité votre document,
renseignez la prestation choisie avec les langues souhaitées ainsi que le délai
de livraison espéré. Nous recevrons instantanément une notification de votre
demande et nous vous retournerons votre devis.
Valider le devis
Si le tarif et les délais proposés vous conviennent, vous pouvez directement valider votre devis en cliquant sur un bouton. Nos équipes seront ainsi directement averties de votre validation et pourront procéder au lancement de la prestation choisie, comme la traduction d’un document par exemple. De plus, votre chef de projet dédié créera plus rapidement votre projet sur notre logiciel d’aide à la traduction, le document concerné étant déjà chargé sur la plateforme.
Suivre la progression de votre projet
Vous pouvez suivre l’état d’avancement de votre projet en vous connectant à votre portail. Grâce à une barre de progression, vous connaîtrez le taux d’avancement de votre projet. Autrement dit, vous saurez si votre document est encore en cours de traduction, en phase de relecture ou de contrôle qualité.
Télécharger les fichiers finalisés
N’attendez plus l’email de livraison de votre chef de projet ! Une fois la barre d’état du projet complétée, vous serez en mesure de télécharger vos fichiers. Cela vous permettra également de retrouver plus facilement des fichiers déjà téléchargés, tous vos projets étant conservés sur notre serveur hautement sécurisé.
Personnaliser votre interface
Chaque interface de notre portail client peut être
personnalisée par vos soins. Appropriez-vous votre espace en ajoutant votre
logo et les couleurs de votre charte graphique par exemple. Ainsi, votre
interface sera en harmonie avec l’image de votre entreprise.
Les projets sont-ils
traités de manière automatique ?
Simplification de process ne rime pas pour autant avec automatisation de la gestion de projets.
N’ayez crainte ! Un être humain se cache toujours derrière l’ordinateur qui reçoit votre demande. En effet, c’est votre chef de projets attitré, et lui seul, qui sera chargé de constituer les équipes de traducteurs compétentes pour réaliser votre demande. Utiliser le portail client n’est qu’un outil supplémentaire pour gagner du temps, envoyer et récupérer facilement vos fichiers ou consulter l’avancée de votre projet.
Enfin, cette solution est particulièrement adaptée à toutes les entreprises qui ont des besoins quotidiens en traduction.
Alors n’hésitez pas à contacter nos équipes pour recevoir davantage de renseignements et obtenir à votre tour vos codes de connexion !
La qualité d’une traduction professionnelle repose sur de
nombreux critères : l’expérience du traducteur, sa maîtrise des langues,
sa connaissance du domaine concerné, le style et le ton adopté, mais aussi les
termes employés. Or, d’un client à l’autre, la terminologie utilisée est
susceptible de varier. Véritable travail de préparation entre le client et son
traducteur, la gestion terminologique est souvent ignorée alors qu’elle est
essentielle pour obtenir une traduction de qualité fidèle aux attentes du
client.
Comment gérer une base terminologique ? À quoi
correspond-elle exactement ? Qui doit s’en charger, le client ou le
prestataire linguistique ? Découvrez-en davantage en lisant cet article !
Qu’est-ce qu’une base
terminologique ?
Dans le milieu de la traduction professionnelle, la terminologie
comprend deux activités :
la création de glossaires spécifiques par thème
(finance, chimie, joaillerie ou médecine par exemple) ou par client ;
la mise en place de mémoires de traduction.
Dans l’élaboration de glossaires, le plus souvent grâce à un
fichier Excel bilingue ou multilingue, le linguiste collecte les termes au fil
des documents ou avant d’effectuer une traduction. L’idée est de regrouper les
termes techniques contenus dans un document, les termes récurrents et les
termes spécifiques à un client, d’en proposer une traduction après avoir
effectué des recherches pertinentes et de valider cette dernière avec le
client.
Logiciel memoQ
La mise en place d’une mémoire de traduction nécessite par
contre des outils spécifiques appelés outils de « traduction assistée par
ordinateur ». Chez TradOnline, nous utilisons
principalement le logiciel memoQ. Ces outils permettent de
conserver des textes entiers traduits et subdivisés en phrases (appelées dans
notre jargon « segments »). Ainsi, nous retrouvons aisément les
termes ou les structures syntaxiques similaires que nous pouvons réutiliser
pour les futures traductions. Cet outil nous permet également de créer des
bases terminologiques (sorte de fichier Excel amélioré) que nous pouvons
ajouter à chaque projet pour nous assurer que le traducteur applique la bonne
terminologie. Pour en savoir davantage sur les mémoires de traduction, nous
vous invitons à lire l’un de nos anciens articles ici.
Pourquoi cette base
est-elle si importante ?
Les projets de traduction peuvent parfois être espacés dans
le temps ou traités par différents linguistes professionnels (que ce soit en
interne, chez le client, ou tout simplement par différents prestataires de
traduction). Il est donc important de maintenir une cohérence terminologique
entre les différents travaux au fil du temps pour veiller à ce que les termes
validés en amont soient respectés.
Chez TradOnline, nous mettons un point
d’honneur à utiliser et vérifier la terminologie client. C’est pourquoi nous
insistons sur une gestion systématique de la terminologie pour l’ensemble de
nos clients, quelles que soient la taille et la technicité du document à
traduire. Une bonne base terminologique permet :
d’aider les traducteurs à produire des
traductions plus cohérentes, de meilleure qualité et surtout de répondre à vos
attentes quant aux choix des termes utilisés ;
de diminuer le temps consacré à la traduction et
à la révision et par conséquent de réduire les coûts ;
d’améliorer la communication au sein d’une
entreprise, entre son personnel, les partenaires et les autres parties
prenantes.
L’importance d’une
gestion terminologique par un professionnel
Des études indiquent que les traducteurs expérimentés consacrent 20 à 25 % de leur temps à des recherches terminologiques contre 40 à 60 % pour les traducteurs inexpérimentés[1].
C’est pourquoi le travail de recherche terminologique doit être mené par un expert, car seul un professionnel connaît les banques terminologiques fiables et saura reconnaître les sources sûres et ainsi proposer une traduction adaptée. Il est donc recommandé qu’en plus de traduire, les traducteurs enregistrent les résultats de leurs recherches pertinentes dans une base de données terminologique. Étant donné que cette activité demande un travail conséquent, cela n’a pas de sens de reproduire cette recherche pour de nouvelles traductions.
En plus de ces bases créées par les linguistes, il est
primordial que chaque client communique ses préférences en matière
terminologique, tout comme il est fondamental que chaque client valide ou non
les traductions proposées. Ainsi, une fois ce document établi et validé, il
pourra être rendu accessible non seulement aux traducteurs, mais aussi à l’ensemble
des collaborateurs chargés de la rédaction et de la mise en forme de textes en
vue de leur publication. Cela permettra à toutes les personnes impliquées dans
le processus de création de textes de disposer d’un document sur lequel
s’appuyer pour effectuer des choix terminologiques. Le processus de révision et
de contrôle qualité sera facilité et la cohérence terminologique assurée.
N’hésitez pas à nous
contacter pour en savoir davantage sur nos services et nous déléguer
l’élaboration d’une base terminologique. Nos équipes de linguistes
professionnels se feront un plaisir de vous accompagner et de vous
conseiller sur l’utilisation des termes appropriés et mettront en place, avec
vous, des solutions pour garantir une cohérence terminologique d’un document à
l’autre.
[1] Guy Champagne, cité par Lynne
Bowker, « Terminology and Translation » in Hendrik J. Kockaert,
Frieda Steurs, éd., Handbook of Terminology: Volume 1, John Benjamins
Publishing Company, 2015, p. 311.
Vous avez l’habitude de nous confier vos projets de traduction et vous vous demandez sûrement qui se cache derrière le document que vous recevez ? Ou vous hésitez tout simplement à nous le confier, car vous préférez connaître le professionnel chargé de vos traductions et savoir comment il s’y prend ? L’expression « Agence de traduction » vous effraie, car vous pensez que votre demande est sous-traitée ou traduite automatiquement par des logiciels ?
Pour dissiper vos doutes et vos craintes, découvrez dans cet article l’envers du décor et plongez dans notre univers… TradOnline lève le voile sur ses pratiques et vous présente un métier souvent mal connu, celui de traducteur professionnel, et nous insistons sur le côté « professionnel » !
La gestion de votre demande : chaque projet est unique
Chez TradOnline, nous plaçons l’humain au cœur de notre processus. Parce qu’aucune demande de traduction ne se ressemble d’un client ou d’un document à l’autre, nous analysons votre besoin et vous questionnons sur vos objectifs pour sélectionner parmi l’ensemble de notre réseau de traducteurs professionnels celui ou celle qui présentera toutes les compétences requises. Alors oui, nous sous-traitons à des traducteurs professionnels, mais pas de n’importe quelle manière, tout simplement car il est impossible de représenter en interne toutes les langues du globe et parce que cela nous permet de bénéficier d’un éventail de traducteurs aux compétences variées. Nos talents sont recrutés après avoir réalisé un test dans leurs domaines de prédilection et dans le respect de notre charte. TradOnline ne serait pas TradOnline sans les traducteurs qui réalisent vos projets de traduction. Nous mettons un point d’honneur à collaborer avec des professionnels et à travailler, ensemble, en toute transparence et convivialité :
« Toute l’équipe est sympa et l’agence me propose des projets intéressants en lien avec mes spécialisations sous des délais raisonnables. Il y a un vrai esprit d’équipe ; les chefs de projet et les différents traducteurs travaillent ensemble pour fournir la meilleure traduction au client. » Caroline L., fidèle traductrice freelance de TradOnline
Le profil du traducteur : un intellectuel curieux
Lorsqu’on pense à un traducteur, les stéréotypes vont bon train. À la fois solitaire, rêveur, et un peu fou, son personnage évoque toujours celui d’un rat de bibliothèque qui se cache derrière son écran. Mais ce qu’on oublie souvent, c’est de dire que le traducteur est avant tout un passionné. Passionné de langues étrangères, mais surtout passionné par sa langue maternelle. Un bon traducteur maîtrise les règles d’orthographe et de syntaxe sur le bout des ongles et est capable de transposer dans sa langue maternelle le sens du texte source sans briser les codes linguistiques et culturels. Spécialiste d’un ou de plusieurs domaines, sa soif d’apprendre l’amène à en découvrir d’autres et à se former davantage.
En quoi son travail consiste-t-il ?
Le traducteur lit, réfléchit et écrit. Puis se relit et réécrit. Cela paraît simple, mais il n’en est rien ! Ces opérations ne sont malheureusement pas successives, mais imbriquées les unes dans les autres.
LIRE
Le traducteur commence par lire. Il lit ce qu’on lui donne, ou du moins ce qu’il a accepté de traduire (eh oui, tout bon traducteur refusera un projet pour lequel il n’a pas les compétences). À réception du document, il procède à une lecture minutieuse en s’intéressant réellement au fond, à ce que veut dire le texte. Le défi majeur du traducteur est qu’il doit entrer, à chaque projet, dans des univers bien différents : il traduit des documents écrits par des spécialistes, des experts, et doit appréhender le texte dans son ensemble avant de traduire la première phrase.
Le traducteur doit surtout comprendre le document, c’est-à-dire découvrir le cheminement de l’auteur : son raisonnement, son intention, son style, ses nuances. Il décode le jargon des spécialistes, se rapproche d’eux, les interroge ; car on ne s’improvise pas spécialiste tout comme on ne s’improvise pas traducteur ! Il tâche de comprendre l’auteur et de suivre sa pensée. Par exemple, un traducteur spécialisé en droit ne sera jamais avocat, mais il sera capable de suivre et de restituer les étapes d’un procès ou d’un contrat.
RÉFLÉCHIR
Le traducteur mène sa réflexion parallèlement à sa lecture. Sur le marché du travail, les projets souvent volumineux, ne permettent pas aux traducteurs de pouvoir réaliser une première lecture et les obligent, parfois, à mener de front l’opération de lecture et celle de réflexion.
Dans tous les cas, le traducteur est en perpétuelle réflexion et se heurte à des choix. Sa formation, ses connaissances, son expérience, ses réflexes, mais avant tout ses recherches terminologiques lui permettent de faire des choix de traduction, sans que ceux-ci soient guidés par son ressenti ou ses sentiments. Un traducteur réfléchit et écrit en prenant de la hauteur.
Pour ce faire, il est armé d’outils (logiciels, mémoires de traduction, banques de données, dictionnaires, glossaires, etc.) et consulte des sites Web, des encyclopédies, des manuels susceptibles de lui apporter les connaissances manquantes. Le traducteur sait déceler les bonnes sources d’information et s’entourer également de spécialistes fiables.
ÉCRIRE et RÉÉCRIRE
« La traduction est l’art de la réexpression fondé sur des techniques de rédaction. » Jean Delisle
Le traducteur est avant tout un rédacteur. Il réexprime le sens d’un texte source en respectant les structures syntaxiques de sa langue maternelle. La différence avec la rédaction ? Le traducteur ne se retrouve jamais face à une page blanche, il doit transcrire la pensée d’un auteur et lui rester fidèle. Or, le texte original, constamment sous ses yeux, pousse bien souvent le traducteur, influencé par la langue étrangère, à des interférences linguistiques : emploi de faux amis ou de structures syntaxiques bancales par exemple. C’est pourquoi le traducteur écrit, se relit, prend de la distance puis réécrit.
Pour conclure, la traduction ne s’improvise pas, elle est le fruit d’un travail méthodique. Entre la réception du texte et la livraison de sa traduction, le traducteur s’organise. Certains lisent le texte ou le survolent pour s’en faire une idée globale, certains se lancent dans l’écriture tout en faisant les recherches documentaires et terminologiques pertinentes. D’autres préfèrent d’abord résoudre les principales difficultés de compréhension, pour ensuite se consacrer à l’écriture. Certains rédigent un premier jet qu’ils peaufinent par la suite ; d’autres choisissent de rédiger un texte définitif. En revanche, tout professionnel de la raduction, sans exception, se fait relire.
Pour une immersion au cœur de ce métier, nous vous invitons à lire l’interview de Caroline et découvrir sa manière de traduire.
Vous êtes constamment en recherche d’astuces pour améliorer le référencement naturel de votre site ? Vous avez besoin de créer une grande quantité de contenus, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ?
Comme nous vous le présentions dans l’un de nos articles le mois passé, la rédaction de contenu qualitatif prend du temps et exige bien souvent l’intervention d’un professionnel qui saura optimiser vos contenus digitaux.
Rédiger des contenus variés et multiples nécessite d’importantes ressources, tant humaines, avec de nombreux rédacteurs professionnels, que financières pour les rémunérer. Nous vous présentons aujourd’hui une méthode connue depuis quelques années dans le milieu du référencement, le « content spinning ».
La méthode en quelques mots
L’expression « content spinning » est difficilement transposable en français. L’idée est de générer plusieurs versions d’un texte afin de « faire tourner le contenu » pour réutiliser le fond en évitant de dupliquer l’article.
Il s’agit en fait d’une technique de réécriture de texte automatisée. Le principe est de produire facilement des textes différents autour d’un même sujet tout en gagnant du temps et en économisant de l’argent. Le « content spinning » consiste tout simplement à reformuler votre texte. Grâce à cette méthode, vous pouvez, à partir d’un même article, publier une dizaine de nouvelles versions. Ainsi, les moteurs de recherche ne détecteront pas ces versions comme étant des contenus dupliqués.
Comment cette
technique fonctionne-t-elle ?
Tout d’abord, commencez par rédiger un texte qui vous
servira de point de départ. Ensuite, préparez votre texte pour le
« spinner ». La préparation peut prendre du temps, mais est essentielle
pour un rendu de qualité. La méthode est simple : découpez votre texte en
paragraphes ou en groupe de phrases et proposez des reformulations pour chacune
de ces parties. Pour cela, placez entre accolades les différentes propositions
que vous séparerez par un slash vertical à l’intérieur de l’accolade. Enfin,
utilisez un logiciel de « content spinning » qui vous permettra de
générer automatiquement des variantes.
Un exemple concret de
texte « spinné »
Pour illustrer nos propos, rien de tel qu’un cas concret.
Prenons pour exemple un de nos articles publiés il y a un an concernant la plateforme
de localisation Transifex. Supposons que nous souhaitions publier un
nouvel article en reprenant le même sujet. Ce texte correspondrait donc à notre
base, que nous allons reformuler puis publier sans pour autant le dupliquer. Pour
information, l’exemple ci-après est simplifié et a été réalisé uniquement pour
illustrer la technique.
« Transifex est le leader incontesté du marché des plateformes
de localisation de sites internet. […]Grâce à ce type d’outil, vous n’aurez
plus à réaliser des copier/coller des ajouts à traduire, puis à les transmettre
par email à votre agence de traduction. Toute nouvelle information à traduire
remonte instantanément dans votre interface Transifex et peut être directement
traduite par nos équipes. »
Étape 2 — reformuler le texte pour le « spinner »
Pour cela, il suffit d’inclure des synonymes ou des
équivalents dans le texte de base :
« Transifex est le {leader|champion|numéro 1}
{incontesté|reconnu} du marché des plateformes de localisation de sites
internet. […]Grâce à ce type {d’outil|de
plateforme}, vous n’aurez plus à {réaliser|effectuer}
des copier/coller des ajouts à traduire, puis à les {transmettre|envoyer} par email à votre {prestataire|agence} de traduction. {Toute nouvelle information|Tout nouveau contenu} à traduire remonte
instantanément dans votre interface Transifex et peut être directement {traduite|localisée|adaptée} par nos
équipes. »
Étape 3 – utiliser un outil de « content spinning »
Il existe des solutions disponibles gratuitement en ligne,
comme le propose Infowebmaster.
Il vous suffira de copier/coller le texte préparé pour obtenir des versions
différentes de celui-ci.
Continuons avec notre exemple, où nous avons demandé au
logiciel de générer 2 textes différents (mais vous pouvez en
produire 15 avec ce site.). Nous obtenons ainsi :
1re version
Transifex est le numéro 1 reconnu du marché des plateformes
de localisation de sites internet. […]Grâce à ce type d’outil, vous n’aurez
plus à effectuer des copier/coller des ajouts à traduire, puis à les envoyer
par email à votre agence de traduction. Toute nouvelle information à traduire
remonte instantanément dans votre interface Transifex et peut être directement
adaptée par nos équipes.
2de version
Transifex est le champion reconnu du marché des plateformes
de localisation de sites internet. […]Grâce à ce type de plateforme, vous
n’aurez plus à effectuer des copier/coller des ajouts à traduire, puis à les
transmettre par email à votre prestataire de traduction. Tout nouveau contenu à
traduire remonte instantanément dans votre interface Transifex et peut être
directement localisée par nos équipes.
Étape 4 — relire la version « spinnée »
Au regard de la seconde version, une limite de cet outil
apparaît d’ores et déjà. Il faudrait corriger la phrase : « Tout
nouveau contenu à traduire remonte instantanément dans votre interface
Transifex et peut être directement
localisé par nos équipes ». Il est primordial d’effectuer une
relecture des versions « spinnées » pour contrôler les éventuelles
fautes d’accord.
Même si cet outil s’avère être un réel gain de temps en automatisant la production de contenu, cette méthode est-elle réellement bénéfique pour générer un contenu de qualité ?
Les limites du « content spinning »
Une telle technique
peut vous porter préjudice si vous ne l’utilisez pas avec parcimonie. La
production massive de contenus peut nuire à l’expérience des internautes qui
vous suivent. En effet, la répétition, même variée, d’un article peut nuire à
sa crédibilité, d’autant plus si cette technique n’est pas maniée par un
professionnel. Si la reformulation n’est pas réalisée par un expert
linguistique puis relue, l’intégration des nouvelles versions peut engendrer des
problèmes de syntaxe (fautes d’accord, absence d’un pronom ou d’un déterminant,
etc.) voire une perte de sens en s’éloignant du propos initial. Autre point de
vigilance, les moteurs de recherche sont capables de repérer les textes
« spinnés » lorsque la technique est mal effectuée.
En conclusion, l’utilisation de cette méthode peut
s’avérer intéressante pour automatiser et produire du contenu en masse, et doit
être réalisée par un rédacteur professionnel à partir d’un texte de qualité. Il
faut néanmoins varier les méthodes et continuer de créer des contenus uniques
qui répondent à une vraie stratégie éditoriale.
L’exercice de traduction n’est pas toujours évident. Un traducteur peut se heurter au vocabulaire très technique d’un document médical ou financier. Il peut aussi avoir affaire à des délais serrés pour répondre à une demande urgente. Pire, il peut devoir gérer ces deux paramètres en même temps ! Mais le plus épineux pour un traducteur reste tout de même les mots littéralement « intraduisibles ».
Qu’entendons-nous par « intraduisibles » ? Quelles techniques le traducteur peut-il utiliser pour trouver une traduction appropriée ? Lisez notre article pour en savoir davantage !
Pourquoi parlons-nous de mots « intraduisibles » ?
En premier lieu, la traduction se définit par le fait de transposer une information rédigée dans une langue vers une autre, le plus fidèlement possible. L’exercice est-il toujours réalisable ?
La réponse est non. Parfois, les langues regorgent d’expressions, de mots, d’idées, de concepts dont le sens ne peut pas être retranscrit précisément dans une langue cible. Le traducteur se trouve donc dans l’embarras ; il doit trouver des solutions pour contourner ce problème et faire un choix.
Mais pourquoi ces mots sont-ils alors « intraduisibles » ? Pourquoi chaque mot ne trouve-t-il pas son équivalent dans toutes les langues ?
«Commuovere » : avoir chaud au cœur, souvent face à une histoire qui émeut aux larmes.
En fait, la langue est avant tout un outil de communication. Elle est intimement liée à une culture et à une identité propre. Il arrive alors que des habitudes culturelles, des modes de vie, des façons de penser soient englobés dans un mot précis, qui, de facto, ne peut pas exister dans une autre culture, et par conséquent dans une autre langue.
Comment cela se passe-t-il en pratique ?
Alors que les langues du Sud possèdent de nombreux mots pour décrire la joie des activités extérieures, les langues nordiques, quant à elles, disposent de quantités de vocables qui évoquent la satisfaction d’être chez soi.
Prenons, en cette période hivernale, le cas du mot hygge. Dans la culture danoise, ce concept fait référence à un sentiment de bien-être, de joie dans une atmosphère intime et chaleureuse. Plus qu’un concept, c’est un art de vivre. Vous avez sûrement déjà entendu parler de cette recette miracle pour passer l’hiver en douceur, prononcé [y.ɡœ]. C’est normal, c’est le nouveau mantra (tiens, un autre mot étranger venu du sanskrit) à la mode : ajouter plus de hygge dans votre quotidien !
Vous l’aurez compris, il n’existe donc aucune traduction de ce concept.
D’ailleurs, ne vous êtes-vous jamais retrouvé dans la situation où pour exprimer une idée, seul un mot étranger vous venait à l’esprit ? Et que, incapable d’en trouver un équivalent dans votre langue maternelle pour exprimer aussi bien cette idée, vous l’avez utilisé tel quel, dans sa langue d’origine ? Ou avez-vous peut-être vous-même déjà utilisé le terme hygge en vous demandant comment le prononcer 😉 ?
Vous ne le saviez peut-être pas, mais en agissant ainsi vous avez procédé à un « emprunt ».
Emprunts, néologismes, équivalents : quelles sont alors les techniques utilisées par les traducteurs ?
La traduction de certains mots pose problème « au point de susciter un néologisme ou l’imposition d’un nouveau sens sur un vieux mot » (Cassin, 2004).
Pour contourner ce problème et proposer une traduction, le linguiste peut recourir à :
un néologisme, qui selon le Larousse correspond à « tout mot de création récente ou emprunté depuis peu à une autre langue ou toute acception nouvelle donnée à un mot ou à une expression qui existaient déjà dans la langue ». Nous aurions très bien pu, pour hygge, reprendre le mot et en changer la morphologie ;
un emprunt, qui se définit donc par la reprise d’un mot tel qu’il existe dans une langue étrangère, comme nous l’avons fait pour hygge ;
un équivalent, où il faut trouver un mot existant déjà dans la langue cible et se rapprochant le plus fidèlement de l’idée de départ. Les mots « bien-être », « chaleureux », « cosy », « confort » auraient pu être des équivalents d’hygge ;
une périphrase, pour expliciter ce nouveau mot. Nous pourrions utiliser en français « hygge, ou l’art de vivre danois », « la création d’une atmosphère intime et harmonieuse », « un état d’esprit positif procuré par un moment jugé réconfortant, agréable et convivial ».
Extrait de l’article rédigé par Violaine Morin et publié sur le monde.fr en mai 2016 : https://lemde.fr/2WtJ6fK
Parmi ces techniques, laquelle choisir ? Tout est une question de sens. Comme nous le disions au début de notre article, une traduction doit rendre, le plus fidèlement possible, le sens du texte de départ. Le linguiste optera donc pour la solution qui répondra à son objectif premier : perdre le moins de sens possible.