Gestion des déchets : un vrai enjeu international

Gestion des déchets : un vrai enjeu international

Ce que nous pouvons dire d’ores et déjà, c’est que malgré de nombreux efforts français en matière de tri, nous sommes encore loin derrière certains de nos voisins européens ! Je pense notamment à l’Allemagne, qui recycle jusqu’à 64 % de ses déchets ou à l’Autriche, qui en recycle 55 %.

Le réflexe de tri est de plus en plus présent chez les particuliers, notamment grâce à une sensibilisation accrue des populations ces dernières années.

Mais qu’en est-il de la gestion des déchets dangereux par les entreprises de retraitement des déchets ?

Export des déchets dangereux

C’est là que le bât blesse. Car une bonne partie de nos déchets chimiques sont exportés dans des pays émergents qui n’avaient pas, jusque dans les années 2000, les outils nécessaires pour se protéger contre les risques engendrés par l’afflux de ces déchets sur leur territoire. Je parle ici d’infrastructures adaptées à leur stockage, mais également d’outils de mesure des risques encourus par les populations locales. Car tout produit chimique peut avoir un impact environnemental et toxicologique important.

De nombreux accords internationaux ont été pris depuis le début des années 2000 dans le but d’évaluer et de classer les risques en plusieurs catégories. Une véritable gestion transfrontalière des déchets chimiques existe afin que tous les pays participent équitablement à ce problème international de gestion des déchets dangereux.

Grâce notamment au travail de l’OCDE, depuis 2017 le traitement des déchets dangereux est régi au niveau international par des conditions sanitaires et écologiques. Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet article plus complet : http://www.oecd.org/fr/env/dechets/gestionecologiquedesdechets.htm

Traduction des dossiers réglementaires

Quand on parle d’export, on parle aussi de traduction. Et c’est là qu’intervient TradOnline ! Il nous est arrivé à de nombreuses reprises de traduire des dossiers douaniers de plusieurs centaines de pages pour des entreprises de retraitement des déchets, en vue de stocker ou d’éliminer des déchets chimiques (amiante par exemple) dans un autre pays de l’Union européenne. Ces dossiers comportent en général plusieurs documents qu’il est nécessaire de faire certifier par un traducteur assermenté.

De plus, notre expertise s’étend à la traduction des rapports ESG, qui sont de plus en plus demandés à l’international pour répondre aux exigences de durabilité et de responsabilité sociale des entreprises à travers le globe. Ces rapports sont essentiels pour les investisseurs socialement responsables qui cherchent à évaluer les pratiques environnementales, sociales et de gouvernance des entreprises avant de prendre des décisions d’investissement. Notre expertise nous permet de vous proposer ce service, au même titre que bien d’autres prestations.

La gestion des déchets est un domaine qui a de l’avenir, si on en croit la croissance démographique mondiale ainsi que le développement économique de certains pays jusqu’ici encore peu développés.

Car en 50 ans, certains pays sont passés d’un système zéro déchet où les déchets organiques étaient utilisés pour nourrir les animaux, à notre système économique occidental qui produit énormément de déchets.

TradOnline pense que cette typologie de demande devrait représenter une part grandissante de son activité.

S’il s’avère que vous travaillez dans ce secteur, contactez-nous.

InDesign : optimisation de fichiers pour traduction

InDesign : optimisation de fichiers pour traduction

Nous recevons trop souvent des fichiers exportés depuis InDesign, mais impropres à la traduction dans nos outils de TAO (traduction assistée par ordinateur). Or, comme certains bugs n’arrivent qu’au moment de vous livrer vos traductions en les exportant depuis nos outils de TAO, c’est souvent le début d’une galère sans nom !

L’idéal pour nous comme pour vous, serait l’optimisation préalable de vos fichiers.

Comment optimiser le formatage de vos fichiers InDesign ?

Plusieurs étapes sont nécessaires et je vous conseille de bien vérifier point par point toutes les préconisations ci-dessous.

Pour que nous n’ayons pas besoin de retravailler votre document lors de la traduction, merci de bien utiliser les styles de paragraphe. Ainsi, nous évitons les problèmes liés au taux de foisonnement qui existe entre deux langues.

Pour clarifier les choses dans votre tête, le taux de foisonnement correspond à la différence de longueur d’une même phrase dans plusieurs langues. Par exemple, à contenu égal, l’allemand emploie des phrases bien plus longues que le français.

Il est également essentiel de bien utiliser des styles de caractères pour les modifications locales car tous nos outils de TAO ne « lisent » pas les modifications locales.

Qu’entend-on par « modification locale » ? Une modification locale est le fait d’utiliser la fonction « italique » pour qu’un mot apparaisse en italique, plutôt que d’employer un style de caractère italique.

Il est important de travailler avec un calque différent selon la langue et de bien le nommer afin que l’organisation de votre fichier InDesign parle à tous.

Il est également préférable d’utiliser des listes de numérotation automatique plutôt que de créer à la main des listes numérotées.

Autre recommandation : il est important de créer des tableaux avec la fonction appropriée, pour que chaque ligne soit une cellule (avec son retour paragraphe) et qu’il n’y ait pas plusieurs phrases dans une cellule.

Si certaines images doivent être figées, il faut bien entendu éviter un habillage qui « chasse le texte ».

Dans le cas des images qui peuvent être déplacées, il faut utiliser la fonction des « blocs ancrés » dans lesquels le texte « chasse l’image ». Il est nécessaire de grouper les images avec leurs légendes, et d’utiliser des styles d’objet « taille auto » qui évite qu’un texte ne suive pas son bloc.

Exemple de traduction

calques multilingues Indd

Ci-dessus vous avez un exemple de texte traduit. Au niveau de la ligne surlignée, vous pouvez voir une ligne isolée. Or, comme le bloc image groupé avec sa légende chasse le texte par habillage, on ne peut rien faire même si on clique sur la fonction « lignes solidaires ».

Que doit-on faire dans ce cas-là ? Il faut créer deux blocs indépendants de façon à gérer ce texte supplémentaire de manière plus souple.

Par ailleurs, on peut voir que la traduction de la légende « l’intérieur de l’église Notre Dame » n’est pas complète en anglais, à cause du taux de foisonnement. Commençons par ouvrir le bloc de la légende, et utilisons le style d’objet « taille auto » pour cette légende.

Comment fonctionne ce style d’objet ? C’est assez simple, taille auto permet un dimensionnement automatique à partir du haut du bloc, mais seulement en hauteur. Reste ensuite à regrouper le bloc avec sa légende. Et ainsi de suite pour tous les blocs de légendes de notre document InDesign.

Pour en savoir plus, vous pouvez vous référer à l’aide de Trados, qui est plutôt exhaustive sur le sujet.

Et n’hésitez pas à nous faire part de vos astuces personnelles sur InDesign !

InDesign : comment gérer le chinois, le japonais et le coréen

InDesign : comment gérer le chinois, le japonais et le coréen

De nombreux clients nous demandent de vectoriser nos traductions avant de les leur retourner, car ils ne savent pas comment gérer le chinois, le japonais et le coréen sur InDesign. Mais il existe deux autres solutions !!!

En réalité, les fonctionnalités qui permettent de gérer le chinois et le japonais sont présentes dans InDesign, mais il faut creuser pour les trouver ! Ces fonctionnalités ne sont pas visibles dans l’interface, sauf si vous avez installé une version localisée d’InDesign. Mais ce n’est pas très pratique pour un graphiste français qui ne maîtrise ni le chinois ni le japonais d’évoluer dans un logiciel dont toutes les fonctionnalités sont en langue étrangère.

Remarquez, cela peut être un défi sympa si vous souhaitez apprendre l’une de ces langues ! 😉

Deux solutions plus simples s’offrent à vous.

Plugin World Tools Pro

Télécharger un plugin du type World Tools Pro, qui vous permettra de gérer l’ensemble des langues dont notamment toutes les langues asiatiques majeures : chinois, japonais, coréen.

Cette solution est la plus efficace, et permet également de gérer l’arabe et l’hébreu, mais c’est aussi la plus coûteuse car le plugin n’est évidemment pas gratuit.

Nous recommandons cette solution pour des graphistes ou designers qui gèrent quotidiennement des projets multilingues avec des langues à idéogrammes.

La solution à « faible coût »

La seconde solution est un petit tour de passe-passe bien pratique quand on a uniquement quelques lignes en japonais, chinois ou coréen. Ce sera particulièrement adapté aux graphistes qui gèrent des étiquettes ou des packagings multilingues.

Dans ce cas, vous pouvez vous rendre sur le site de TransPacificDigital, entreprise experte en localisation InDesign.

Sur ce site, on peut télécharger la version InDesign pour le chinois et le japonais.

Grâce à ce logiciel, on peut dépasser les limitations d’InDesign pour l’Europe, car on retrouve l’Adobe Japanese Kompozer, seul élément vraiment utile dans notre cas. On va ainsi pouvoir appliquer le Compositeur de paragraphe Adobe japonais (Japanese body-text) à notre court texte. Grâce à cet outil, quand on copie/colle un paragraphe japonais dans un document, le style du paragraphe suit.

N’hésitez pas à tester avec et sans le style de paragraphe japonais, et vous verrez ainsi les modifications positives du logiciel : espacements, justifications, règles de typographie, etc.

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à appliquer ces recommandations !

N’hésitez pas à nous faire des retours sur l’utilité de cet article dans votre gestion des projets multilingues sur InDesign.

 

 

 

=> Serge Paulus, formateur PAO et e-learning, est à l’origine de cette solution. Pour en savoir plus sur la gestion multilingue, je vous invite à consulter ses vidéos sur Youtube ou le contacter sur Linkedin.

Quelles sont les langues les plus prisées des recruteurs ?

Quelles sont les langues les plus prisées des recruteurs ?

Vous voulez apprendre une nouvelle langue étrangère et vous vous demandez laquelle apprendre pour valoriser votre CV ? Si toutefois vous ne parlez pas encore anglais, je vous invite à commencer par là. Dans le cas contraire, je vous invite à lire notre article !

L’anglais : langue la plus prisée des recruteurs

Evidemment, l’anglais est sans surprise la langue la plus recherchée par les entreprises françaises de nos jours puisqu’environ 10 % des offres d’emplois qui paraissent en France nécessitent la maîtrise de l’anglais débutant ou approfondi. L’anglais apparaît dans 87 % des offres d’emploi qui requièrent la maîtrise d’une langue étrangère.

A noter : un poste pour lequel la maîtrise de l’anglais est un prérequis est payé en moyenne 15 % plus cher qu’un poste équivalent ne nécessitant pas la connaissance de cette langue.

Dans la vente, vous aurez même un salaire réévalué de 20 % si vous maîtrisez l’anglais. Ce qui est rare est cher, que voulez-vous !

Certains métiers nécessitent impérativement la maîtrise de l’anglais. C’est le cas des métiers de l’informatique car en informatique tous les termes sont en anglais. Un développeur ne peut pas se passer de l’anglais pour travailler.

L’allemand : seconde langue la plus prisée des recruteurs

10 % des offres d’emploi qui nécessitent la maîtrise d’une langue étrangère concernent l’allemand.

Les postes nécessitant la maîtrise de l’allemand sont en moyenne payés 18 % plus cher que des postes équivalents ne nécessitant pas la connaissance de cette langue.

A noter cependant que 30 % de ces offres d’emplois sont ciblées sur l’Alsace-Lorraine pour des raisons historiques évidentes !

L’espagnol : troisième langue la plus prisée des recruteurs

Seulement 4 % des offres d’emploi qui nécessitent la maîtrise d’une langue étrangère concernent l’espagnol.

Les postes nécessitant la maîtrise de l’espagnol sont en moyenne payés 12 % plus cher que des postes équivalents ne nécessitant pas la connaissance de cette langue.

En revanche, si l’espagnol n’est pas une langue recherchée dans les entreprises françaises, sa maîtrise pourra tout de même vous permettre d’obtenir un poste à l’étranger dans l’un des 20 pays dont c’est la langue officielle ! L’espagnol est tout de même la 2e langue la plus parlée dans le monde

Qu’en est-il des autres langues ?

Comment se fait-il que le mandarin ne fasse pas partie de ce classement ? Si c’est certes une des langues les plus parlées dans le monde, les entreprises françaises ne jugent pas nécessaire de la maîtriser pour négocier des contrats avec la Chine, l’anglais étant également utilisé pour les échanges commerciaux avec ce pays.

Cela dit, de notre point de vue c’est une erreur car parler la langue de son client est un atout pour le fidéliser. A ce titre, les Chinois ne font pas figure d’exception.

A noter : les écoles françaises sont de plus en plus nombreuses à proposer l’apprentissage du mandarin en LV2. Les exigences des employeurs devraient donc évoluer dans les années à venir. Car si le mandarin est rarement exigé, c’est sans doute parce que les profils qui le maîtrisent sont trop peu nombreux.

Classement global des langues les plus recherchées par les entreprises françaises

  • Anglais
  • Allemand
  • Espagnol
  • Italien
  • Russe
  • Arabe
  • Flamand
  • Portugais
  • Néerlandais
  • Japonais
  • Mandarin

Pour aller plus loin, je vous invite à consulter le site d’Adzuna : www.adzuna.fr

A noter : ce classement est assez similaire à celui des langues les plus demandées par les clients de TradOnline 😉

Ce qui semble indiquer que les entreprises françaises exportent de préférence vers des pays pour lesquels elles ont les ressources en interne.

Et vous, exportez-vous uniquement vers des pays dont vous maîtrisez la langue ? Le débat est ouvert !

Localiser votre site internet avec Transifex et TradOnline

Localiser votre site internet avec Transifex et TradOnline

Derrière un titre un peu mystérieux, se cache un des enjeux majeurs de notre siècle : celui de l’internationalisation des sites internet de nos entreprises, afin d’élargir leur champ d’action.

Si pour certaines entreprises la traduction de leur site internet est assez simple à réaliser, car elles ont uniquement un site internet « vitrine », ceci s’avère bien plus complexe pour d’autres.

Dès lors qu’une entreprise possède un site E-commerce avec un catalogue de produits mis à jour régulièrement, une ou des application(s) mobile(s), un blog, la gestion des traductions peut s’avérer ardue.

Ce que TradOnline préconise, c’est l’utilisation d’un TMS (translation management system) type Transifex.

Qui est Transifex ?

Transifex est le leader incontesté du marché des plateformes de localisation de sites internet. Des entreprises internationales majeures leur font confiance : Trello, EventBrite, Deezer, Waze.

Grâce à ce type d’outil, vous n’aurez plus à réaliser des copier/coller des ajouts à traduire, puis à les transmettre par email à votre agence de traduction. Toute nouvelle information à traduire remonte instantanément dans votre interface Transifex et peut être directement traduite par nos équipes.

Bien entendu, il est tout à fait possible de programmer l’outil de manière à évincer un contenu que vous ne souhaiteriez pas faire traduire sur Transifex.

Par ailleurs, rien n’échappe à Transifex, pas même les petits segments de textes disséminés çà et là sur votre site internet. Grâce à ce logiciel, plus d’inquiétude, tout ce qui est à traduire le sera.

Il ne reste plus qu’à définir la régularité d’intervention de nos traducteurs avec nos chefs de projet !

Gain de temps et d’argent

Par le passé, nous avions pour habitude de toujours demander des exports à nos clients. Mais avec la digitalisation grandissante de nos clients historiques, nous avons dû nous adapter.

Grâce à Transifex, nos clients gagnent un temps précieux, qui peut être réinvesti sur des tâches à valeur ajoutée plus importantes pour l’entreprise.

Tous nos clients pure player travaillent sous Transifex ou Smartling, son principal concurrent.

Quel que soit le service sélectionné chez Transifex, vous aurez cette automatisation de remontée d’information. En revanche, seule la version « advanced » permet de gérer le traitement des répétitions, et d’impacter le coût global du projet grâce à l’utilisation d’une mémoire de traduction.

Si toutefois vous ne comprenez pas en quoi le traitement des répétitions peut impacter positivement le coût de votre projet, je vous invite à lire un précédent article que nous avions rédigé sur le sujet : https://www.tradonline.fr/blog/interview-de-loic-memoq-et-memoire-de-traduction-a-quoi-ca-sert/

Dans cet article nous parlons de MemoQ, mais Transifex « advanced » comporte les mêmes fonctionnalités.

Transifex propose également une fonctionnalité qui permet de donner du contexte aux traducteurs, grâce aux captures d’écran. Si toutefois des doutes persistent malgré tout, ils peuvent écrire un commentaire à l’attention du client, directement sur la plateforme. La réponse du client sera consultable par tous les traducteurs du projet (toutes langues confondues).

Pourquoi localiser votre site internet ?

Pourquoi parler de localisation plutôt que de traduction ? Tout simplement car il y a une multitude de règles linguistiques qui diffèrent d’un pays à un autre.

Par exemple, les genres, pluriels, variables, peuvent nécessiter un traitement différent selon les langues. Il peut par exemple y avoir plusieurs traductions de la variable « % » selon le chiffre qui apparaît devant le symbole pourcentage, et cela dans plusieurs langues. Grâce à Transifex, nos traducteurs pourront traiter ces particularismes linguistiques.

Transifex permet également de traiter les problèmes de mise en page liés au coefficient de foisonnement qui existe d’une langue à l’autre. Le coefficient de foisonnement correspond à la différence de longueur des phrases lorsque l’on passe d’une langue à une autre. Entre le français et l’anglais par exemple, le texte français est en moyenne plus long de 20 % que le texte anglais.

Pour interfacer Transifex avec votre CMS, il faudra que vous fassiez intervenir vos développeurs. Si vous êtes sur WordPress, la tâche sera simplissime. Elle peut être un peu plus complexe pour des outils maison.

Il ne vous reste plus qu’à contacter Transifex pour en savoir plus !