Traducteur, êtes-vous fait pour travailler dans un espace de coworking ?

Traducteur, êtes-vous fait pour travailler dans un espace de coworking ?

Traducteur, vous cherchez un bureau pour ne plus travailler depuis votre domicile et êtes tenté par un espace de coworking ? Nous vous livrons ci-dessous quelques éléments d’aide à la prise de décision.

Le nombre d’espaces de coworking s’est développé de manière très significative en France ces dernières années. Bien entendu, une grande majorité d’entre eux sont présents en région parisienne, mais toutes les grandes villes et toutes les villes dynamiques ont maintenant également leurs espaces de coworking.

Mais alors, quel est l’intérêt de ce type de structure ?

La solitude : bête noire des travailleurs indépendants

L’espace de coworking est un espace idéal pour tous les travailleurs indépendants qui souhaitent rompre l’isolement d’un travail à domicile. Le plus difficile quand on est à son compte est d’arriver à structurer son temps de travail pour que vie professionnelle et vie personnelle puissent toutes deux avoir leur place.

Comment l’espace de coworking permet-il de rompre l’isolement des travailleurs indépendants ? En les faisant travailler dans des open spaces, avec un certain nombre de services à la clef : cafétéria, espace détente, espace sieste, conférences, happy hours, etc.

Attention toutefois, tous les espaces de coworking ne proposent pas les mêmes prestations ! Il est important que vous vous renseigniez bien sur le public du coworking qui vous intéresse et ses habitudes, ainsi que sur ses services.

D’expérience, certains lieux de coworking sont de simples « lieux de passage » pour professionnels qui souhaitent un bureau fermé pour un temps donné afin d’y conduire une réunion professionnelle. Si néanmoins vous envisagez plutôt le coworking comme une solution pour rompre votre isolement, ce genre de lieu risque fort de ne pas vous convenir.

Une myriade d’atouts : coût, ambiance, réseau, etc.

L’un des autres atouts du bureau partagé est son faible coût. Si toutefois vous vous êtes déjà renseigné sur le coût de location d’un bureau individuel, vous avez dû vous rendre compte de la différence de prix. Un espace de coworking vous coûtera en moyenne 30 € la journée, boissons incluses !

Et puis, si vous êtes freelance, vous avez sans doute également envie de jouer la carte du networking. Votre espace de coworking peut vous y aider, pour peu qu’il existe une diversité de travailleurs indépendants dans cet espace. Et ce réseau pourrait éventuellement vous rapporter de nouveaux clients, ce qui peut être un atout non négligeable !

Par ailleurs, vos nouveaux « collègues » ont sans doute des compétences complémentaires aux vôtres, et vous devriez gagner en expérience grâce à cette synergie du coworking. Prenons un exemple bête, mais énervant : vous avez un souci informatique bloquant qui vous fait perdre ½ journée de travail (et vos nerfs également !). Vous passez tout votre temps à chercher une solution sur des forums, sans succès… Dans un espace de coworking, il y a toujours un gentil geek prêt à vous aider.

De manière générale, il y a dans la plupart des espaces de coworking une véritable énergie positive. Pour certains, elle se traduit par une créativité décuplée, et pour d’autres par une motivation renforcée.

Quelques potentiels inconvénients

Attention tout de même au bruit. Car cette énergie créatrice peut parfois se traduire par des nuisances sonores certaines. Et là pour le coup, c’est à chacun de juger en fonction de sa tolérance personnelle. Si certains ont acquis des aptitudes à travailler dans un environnement dynamique, ce n’est pas le cas de tous.

À l’inverse, si vous êtes très à l’aise pour travailler dans un environnement bruyant, ne perdez pas de vue que tout le monde est là pour travailler. Dans la mesure du possible, il faut que votre attitude ne dérange pas les autres adhérents. L’ambiance est détendue, mais studieuse.

Renseignez-vous également sur la tolérance à passer des appels dans l’espace commun. Si c’est interdit, quelle est la solution ? Si toutefois vous êtes obligé de vous extraire du coworking pour passer un appel, est-ce que ceci convient à votre manière de travailler ?

De la même façon, il faudra vous questionner sur la « confidentialité » des données que vous échangez par téléphone avec vos clients. Si vous faites un métier soumis à la confidentialité, vous ne pourrez pas travailler dans un espace de coworking. Vous n’êtes pas avocat ni sous-traitant pour l’armée ? Alors c’est bon !

Question planning, quelle consommation de cet espace de coworking envisagez-vous ? Si vous comptez vous y rendre tous les jours, il est peut-être préférable d’opter pour un espace où vous pourrez stocker vos affaires plutôt que de promener votre PC avec vous toute l’année. Votre dos vous en remerciera. Méfiez-vous, car tous les espaces de coworking ne proposent pas ce type de solution.

Un meeting Skype avec un gros client : existe-t-il un système de location de salle de réunion, facturé à l’heure, dans votre coworking ? Si ça ne vous arrive jamais, tant mieux, mais il vaut mieux s’être posé la question en amont plutôt que d’avoir de mauvaises surprises.

Des doutes ?

Vous vous êtes posé toutes les questions ci-dessus et avez encore des doutes ? Le mieux est encore de demander une journée d’essai. Qu’elle soit payante ou gratuite, elle vous permettra en tout cas de juger par vous-même de l’ambiance.

Des expériences atypiques en espace de coworking ? N’hésitez pas à nous les communiquer, nous sommes friands d’anecdotes !

Tout sur la traduction automatique et la post-édition !

Tout sur la traduction automatique et la post-édition !

La post-édition de traduction automatique est une prestation de plus en plus vendue par les agences de traduction, or tout le monde ne sait pas vraiment ni de quoi il s’agit, ni comment on se forme à cette discipline. Chères traductrices et chers traducteurs, vous trouverez quelques éléments de réponse dans cet article.

Définition de la traduction automatique avec post-édition

Avant toute chose, il me semble nécessaire de procéder à une petite définition des termes principaux car nous allons ensuite utiliser les termes MT (machine translation) ou PE (post-édition), et nous ne voudrions pas vous perdre en route !

Qu’entend-on par MT ? En anglais MT veut dire machine translation, ou traduction automatique en français.

Un moteur de traduction automatique est un programme informatique qui va nous fournir une traduction automatique. Il existe un grand nombre de moteurs différents, tous basés sur l’intelligence artificielle, mais ce n’est pas le sujet du jour.

La distance de post-édition, ou « post-edit distance » en anglais, correspond au pourcentage de modifications effectuées par un humain sur la traduction automatique afin d’obtenir une traduction de qualité suffisante.

La vitesse de post-édition est un taux que nous calculons et qui permet de connaître le nombre de mots que pourra traiter un traducteur par heure, en fonction de la distance de post-édition. En d’autres termes, plus la distance de post-édition est importante, moins nous gagnerons de temps grâce à l’utilisation d’un logiciel de traduction automatique. Cette vitesse de post-édition est un élément important à calculer en amont de tout projet incluant post-édition, afin de vérifier la faisabilité du projet.

Pourquoi utiliser un logiciel de traduction automatique ?

La traduction automatique est une solution qui permet à certaines entreprises de publier plus de contenus dans plus de langues, plus vite et pour un coût restreint.

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que le but de la traduction automatique (MT) tout comme celui des outils de TAO est d’augmenter la productivité. Ces outils sont donc utiles dans certains cas, lorsque le volume à traduire le nécessite et si les résultats de la traduction automatique le permettent.

Mais pour que ces projets de traduction automatique avec post-édition soient une réussite, il est nécessaire de faire intervenir des linguistes professionnels.

Il s’agit d’une nouvelle discipline et comme toute nouveauté elle fait peur. Sachez que notre but n’est pas du tout de remplacer nos traducteurs par des machines.

La traduction automatique est donc utilisée dans certains cas uniquement, selon :

  • Les langues source et cible,
  • Le domaine (médical, financier, etc.),
  • Le type de contenu,
  • Le degré de qualité attendue.

À noter : les résultats d’une traduction automatique sont toujours imparfaits ! Ce qui est important c’est de pouvoir vérifier dans quelle mesure nous allons pouvoir gagner en productivité grâce à son utilisation.

Chez TradOnline nous considérons que si une traduction automatique vous fait gagner moins de 30 % de votre temps, alors ça n’a pas vraiment d’intérêt. En d’autres termes, si vous traduisez en moyenne 300 mots par heure sur une traduction 100 % humaine, il faut au moins que vous puissiez traduire 400 mots par heure avec l’utilisation d’une traduction automatique.

À ce stade, il est important de préciser que ce gain de temps dépendra également grandement de la qualité attendue par notre client.

Mais avant tout, il faut que vous soyez dans une démarche d’ouverture d’esprit et que vous ayez envie de tester. Car oui, la PE demande une formation spécifique puisque comme vous l’avez sans doute remarqué, elle ne produit jamais un résultat parfait.

Nous estimons que la traduction automatique est une tendance du marché que nous ne pouvons pas ignorer au risque d’être dépassés. C’est pourquoi nous investissons du temps sur cette nouvelle tendance et sommes prêts à vous accompagner dans cette démarche de formation.

Formez-vous à la traduction automatique, ce n’est pas une perte de temps, c’est une nouvelle compétence professionnelle sur votre CV, une nouvelle corde à votre arc !

Quelle qualité est attendue en post-édition ?

Les exigences de post-édition seront différentes d’un projet à un autre. Dans tous les cas, votre mission sera de répondre à ces exigences en faisant le moins de changements possible sur la traduction automatique initiale.

Cette information est l’une des plus importantes, car beaucoup de traducteurs ont tendance à trop post-éditer.

Pour être un bon post-éditeur, il faut donc avoir une bonne capacité d’analyse afin de prendre des décisions rapides sur chaque segment à post-éditer. Mais rassurez-vous, pour devenir un bon post-éditeur, il faut de l’entraînement !

En termes de qualité, nous vendons 2 types de prestations différentes : une post-édition partielle et une post-édition complète. Le choix de l’une ou l’autre solution dépendra de la portée du document de notre client.

S’il s’agit d’un document qui doit être publié, on optera plutôt pour une post-édition complète alors que si le document doit être traduit pour une utilisation interne ou uniquement à but informatif, nous opterons pour une post-édition partielle.

Quand on fait une PE partielle, on s’attache uniquement aux erreurs suivantes : contenu offensant ou culturellement inapproprié, mot manquant ou superflu, mauvaise traduction (contresens), mots mal orthographiés, erreurs de grammaire, erreurs de glossaire (si prédéfini avec le client).

Pour une PE complète, il faudra corriger également toute erreur de terminologie, l’ordre des mots si nécessaire, la structure globale de certaines phrases, le style, la ponctuation et le format des chiffres. But : que le texte cible devienne fluide, naturel.

Une PE complète nécessite l’utilisation d’un traducteur spécialisé dans le domaine en question, ce qui n’est pas le cas pour une PE partielle.

Le but d’une PE complète est d’atteindre une qualité de traduction dite « humaine ». Rappel : cette solution convient à assez peu de projets !

Si vous manquez d’informations sur le degré de qualité attendu, vous devez absolument poser la question à votre chef de projet, car ceci détermine directement le temps que vous devrez allouer à ce travail.

Quelques conseils :

  • Ne faites pas de sur-corrections,
  • Ayez les idées claires sur ce qu’on attend de vous,
  • Ne passez pas trop de temps à réfléchir : de gros doutes sur un segment ? Supprimez-le et traduisez-le à nouveau !
  • Utilisez tous les outils à votre disposition : correcteurs orthographiques, glossaires, mémoires de traduction, outils de QA,
  • Ne vous découragez pas, c’est en vous exerçant que vous allez devenir un(e) vrai(e) pro en post-édition !
Formation e-learning : comment rentabiliser sa stratégie ?

Formation e-learning : comment rentabiliser sa stratégie ?

Vous êtes une entreprise qui s’est lancée très récemment dans l’e-learning et vous souhaitez que vos salariés s’engagent dans une démarche apprenante ? Vous êtes au bon endroit ! Nous allons vous donner quelques trucs et astuces pour que votre stratégie soit efficace !

E-learning : quelle motivation ?

Le prérequis à tout apprentissage est évidemment la motivation des salariés à apprendre. Si vos salariés n’ont pas envie de confronter leurs compétences aux évolutions du marché, s’ils n’ont pas envie d’évoluer, votre stratégie d’e-learning risque bel et bien de tomber à l’eau. Avant tout chose, assurez-vous que la formation fasse partie de la culture de votre entreprise.

Si en revanche la motivation est au rendez-vous, il vous reste tout de même plusieurs étapes à franchir pour accrocher votre public. Le contenu proposé doit être de qualité, mais la présentation et l’interactivité des supports doivent également vous préoccuper.

Pour qu’un cours soit retenu, il faut que le salarié puisse le parcourir facilement. Favorisez les liens hypertextes qui vont permettre à l’apprenant de s’aider de supports externes pour compléter sa connaissance s’il le souhaite.

E-learning : quel contenu ?

Pour ne pas perdre l’attention de votre salarié, nous vous invitons à ne pas trop vous éparpiller et à ne conserver que les informations qui permettront d’apporter une valeur ajoutée à sa formation. Le but d’une formation e-learning n’est pas d’être exhaustive, mais concise et ayant une forte valeur ajoutée. Si l’apprenant ne cerne pas, dès le départ, la valeur ajoutée, il risque très probablement de décrocher.

Attention : ce qui vous semble important l’est peut-être moins aux yeux de votre salarié ! Essayez donc de penser « à sa place » pour mieux cibler le contenu de vos cours.

E-learning : quelle solution pour mes salariés ?

Par ailleurs, rien ne sert d’utiliser une solution de gestion des formations e-learning hyper interactive (très tendance) si toutefois ce support ne parle pas à vos apprenants. Il faut bien entendu également adapter la solution retenue à son public. Votre public est-il souvent en déplacement ? Si oui, pensez par exemple à une solution qui offre une application mobile.

De manière générale, favorisez le jeu, les quiz, les cas pratiques, qui vont permettre aux apprenants d’être dans une démarche participative.

Si cependant la solution que vous retenez permet d’évaluer l’engagement de vos apprenants, c’est encore mieux. Ainsi vous pouvez adapter votre communication RH au jour le jour, en fonction des formations que vous souhaitez mettre en avant.

E-learning : quelle stratégie adopter ?

Notez également que si la démarche d’e-learning permet au salarié d’être autonome sur le plan du développement de ses compétences, il est tout de même conseillé de mettre en place un suivi. L’e-learning, pour être efficace, doit s’inscrire dans votre stratégie RH globale.

Pour inciter les salariés à prendre ce temps de formation, il est conseillé de définir avec eux des créneaux prévus à cet effet dans leur emploi du temps, de leur suggérer de couper leur messagerie et de fermer leur porte. Ainsi, vous obtiendrez de meilleurs résultats que si votre apprenant est branché en « multitâche » : une oreille connectée à votre cours d’e-learning, une autre à l’écoute de l’open space, et les deux yeux rivés sur un email important. C’est trop pour un seul cerveau !

Par ailleurs, de plus en plus d’entreprises incitent également leurs salariés à créer des contenus de formation destinés aux autres collaborateurs de l’entreprise. L’idée étant qu’en entreprise, la connaissance est souvent détenue par les salariés eux-mêmes.

Ces nouvelles pratiques sont en pleine expansion, boostées par le développement digital des entreprises.

Quelles seront les prochaines étapes ? À vous de nous le dire !

Traduction de site internet : 8 questions à se poser avant de se lancer !

Traduction de site internet : 8 questions à se poser avant de se lancer !

Les premières questions qui nous viennent en tête, quand il s’agit de la traduction d’un site internet, sont les suivantes : doit-on traduire tout le contenu ? Qui est le buyer persona ? Quelle zone géographique est ciblée ?

Mais ces questions, bien que primordiales, ne sont pas les seules qui doivent être abordées au démarrage d’un projet de traduction de site internet.

Je vous invite à découvrir les autres ci-dessous !

Quel type de site internet souhaitez-vous faire traduire ?

TradOnline intervient sur 3 types de sites internet différents :

  • Les sites corporate ou sites vitrines : les contenus sont rarement très techniques, la forme est tout aussi importante que le fond, et ce sont des contenus statiques qui ont vocation à perdurer dans le temps.

Par contenu statique nous entendons l’architecture du site avec les menus, les catégories, les FAQ et parfois même les CGV et les mentions légales.

Ne sont pas considérés comme des contenus statiques les offres promotionnelles, les articles de blog, le lien vers les articles de presse qui parlent de votre produit, etc.

Pour ce type de projets, nous préconisons toujours une prestation de traduction par un traducteur senior, avec révision par un second traducteur. Pourquoi cette double lecture me direz-vous ? Parce que nos traducteurs sont humains et que personne n’est à l’abri d’une erreur d’inattention, et parce que ce double regard permet également d’améliorer la formulation de certaines phrases, pour que votre site corporate soit aussi impactant en langue étrangère que dans votre langue maternelle.

  • Les sites e-commerce : cette catégorie est assez vaste et il est difficile de faire des généralités. Ce qui est certain, c’est qu’un site e-commerce comporte une base de produits en supplément des éléments classiques qu’on peut trouver sur un site corporate. Élément important sur un site e-commerce : la traduction du « wording » peut avoir un gros impact sur le taux de transformation des visiteurs en clients. Il faut donc y accorder un intérêt tout particulier.

Qu’entend-on par «wording » ? Le « wording » regroupe tous les termes cliquables sur le site, donc les CTA (call to action) qui invitent les visiteurs à découvrir les produits phares de votre site e-commerce.

Ex : entre un bouton qui vous indique « cliquez ici » et un autre qui vous dit « venez vite découvrir nos nouveautés », lequel est le plus attractif ? C’est donc un vrai travail marketing qui est à réaliser dans ce cas-là.

  • Les sites SaaS ou cloud : ce sont en général des logiciels en ligne. Dans ce cas-là, nous invitons nos clients à nous fournir le contenu de ces logiciels au format de leur choix (html, xml, json, autre). Nous nous engageons à leur retourner les documents sous le même format, pour réintégration dans leur outil.

4 solutions pour obtenir la qualité de traduction souhaitée

1 – Quelle que soit la nature du site internet que vous souhaitez nous faire traduire, ce que nous vous conseillons vivement, c’est de mettre en place un guide de style et de nous le transmettre en début de projet.

Dans le cadre de la rédaction de ce guide de style, l’une des premières questions à vous poser sera de savoir si vous souhaitez tutoyer ou vouvoyer vos consommateurs. Si ce n’est pas une notion qui existe en anglais, en revanche elle existe dans bon nombre d’autres langues.

2 – La question du pays ciblé est également particulièrement importante, car il peut y avoir de nombreuses variantes entre une même langue parlée dans deux pays différents.

3 – Avez-vous réfléchi en amont à l’impact de la traduction sur l’ergonomie de votre site multilingue ? Il faut savoir que d’une langue à une autre, vos textes peuvent prendre plus ou moins de place sur votre page internet. Il est donc possible qu’il soit nécessaire de retravailler votre mise en page dans certaines langues. Si toutefois vous souhaitez que la mise en page soit strictement identique, nous pouvons ajouter une contrainte de caractères à nos traducteurs.

4 – Quid des variables ? Dans certains textes nous allons retrouver ce type de phrase : « %d chansons », où « %d » représente un nombre entier. Il faut savoir que les règles de pluriel sont différentes selon les langues : pour la plupart, il n’existe qu’un singulier et un pluriel, mais certaines comprennent plusieurs pluriels différents (4 par exemple en russe). Il est donc très important d’identifier ces variables en début de projet pour éviter de les traiter comme des segments classiques.

Ce qui a un impact sur notre devis

5 – La question centrale est celle du volume à traduire, de la fréquence des mises à jour, de la durée de vie des contenus et in fine, la question du budget global alloué à la traduction. Ces 3 questions sont indissociables l’une de l’autre et votre chef de projet pourra vous conseiller la meilleure solution en fonction des éléments de réponse que vous lui apporterez.

6 – Doit-on faire traduire votre newsletter, votre blog, vos emails transactionnels, votre URL, vos images, vos métadonnées, etc. ?

7 – Quid du référencement ? Est-ce une question qui vous préoccupe ? Avez-vous une agence partenaire ? Doit-on respecter certaines contraintes ? Souhaitez-vous que TradOnline intervienne sur ce sujet ?

8 – Par ailleurs, si nous sommes amenés à travailler sur votre CMS (content management system, ou système de gestion de contenu), le prix ne sera pas le même si nous devons traduire des blocs de texte ou des segments isolés. Car un segment isolé par définition manque de contexte. Or c’est le contexte qui va permettre aux traducteurs de savoir comment traduire tel ou tel terme. Donc plus les segments à traduire sont courts, plus le traducteur prendra de temps pour les traduire et plus cela vous coûtera cher.

De manière générale, si vous êtes en train de réfléchir à l’internationalisation de votre site internet, quel qu’il soit, nous vous invitons à réfléchir au processus de modification de votre site en interne et à définir une personne qui se chargera de faire le lien avec votre agence de traduction. Une bonne organisation est souvent la clé d’un site internet efficient et dont les informations sont à jour.

Formats de fichiers traduction

Formats de fichiers traduction

Si j’ai choisi de faire un article sur les formats de fichiers que nous pouvons traiter grâce à notre outil memoQ, c’est parce que de nombreux clients nous posent la question.

En résumé, on pourrait d’ailleurs dire que memoQ sait tout traiter !

Voici donc une liste non exhaustive des formats de fichiers que vous pouvez nous envoyer (il en existe probablement d’autres, mais qui n’ont été répertoriés nulle part à ce jour) :

Fichiers pris en charge par memoQ

  • Traduction indesignAdobe Framemaker™ (.MIF),
  • Adobe PDF files (.PDF),
  • Adobe InCopy™,
  • Adobe InDesign™ Markup Language (.IDML),
  • Adobe InDesign™ (via un compte gratuit sur Language Terminal),
  • Adobe InDesign™ (.INX),
  • Adobe PhotoShop™ (.PSD),
  • DITA (.DITA, .XML),
  • AuthorIT (.XML),
  • FreeMind mind maps (.MM),
  • HTML (.HTML, .HMT, .SHT), including HTML5,
  • Microsoft Word™ 2003 (.DOC, .RTF, .BAK, .DOT),
  • Microsoft Word™ 2007-2013 (.DOCX),
  • Microsoft Excel™ 2003 (.XLS, .XML, .XLT),
  • Microsoft Excel™ 2007-2013 (.XLSX, .XLSM),
  • Microsoft PowerPoint™ 2007-2013 (.PPTX, .PPSX, .POTX, .SLDX),
  • Microsoft PowerPoint™ 2003 (.PPT, .PPS, .POT),
  • Microsoft Visio™ (.VDX),
  • MS Help™ Workshop (.HHC, .HHK),
  • Des documents et textes travaillés sous OpenDocument (.ODT, .ODF),
  • Plain text (.TXT, .INF, .INI, .REG),
  • Rich Text Format™ (.RTF, two-column .RTF),
  • Scalable Vector Graphics (.SVG),
  • TMX filter,
  • XML (.XML) and SGML (.SGML) files,
  • Typo3 pages (.XML),
  • YAML (.YAML).

D’un point de vue technique, tout document texte peut être importé dans memoQ pour traduction, avec un filtre « regex text filter » plus ou moins complexe selon le cas de figure.

Si vous nous transmettez un document Excel contenant du texte au format HTML (avec balises), nous pourrons le traiter sur memoQ grâce au « cascading filter ».

Ceci permet à la fois de ne comptabiliser que le nombre de mots à traduire et d’exclure les balises de ce décompte. C’est grâce à ce filtre que nous pouvons réaliser des devis précis et que nos traducteurs ont l’assurance de ne traduire que ce qui le nécessite. Tous nos traducteurs ne sont en effet pas forcément des experts en HTML.

Logiciels que memoQ permet de localiser

memoQ permet également de localiser un grand nombre de logiciels à partir des formats de fichiers suivants :

  • .NET resource files (.RESX),
  • HTML (.HTML, .HMT, .SHT), dont HTML5,
  • Java properties,
  • JSON,
  • formats XML multilingues (via xPath),
  • fichiers texte PO (.PO),
  • XML,
  • YAML,
  • formats multilingues sur Excel/CSV (CSV, TSV, XLS, XLSX).

À noter : les fichiers Excel multilingues sont des documents où chaque langue apparaît dans une colonne différente. Il n’est pas rare que toutes les colonnes ne soient pas à traduire dans ce type de fichier car certaines d’entre elles servent uniquement de contexte au projet.

De la même façon, on peut utiliser les filtres « regex text filter » et « cascading filter » pour traiter du contenu HTML inclus dans un fichier TSV.

À noter : memoQ permet de traduire des images. Cela dit, memoQ ne fonctionne pas comme un OCR* (Optical Character Recognition) puisque c’est le traducteur lui-même qui doit lui indiquer quels sont les mots sources et cibles pour chaque image.

*Un OCR est un outil qui permet, notamment dans un document scanné, de détecter les mots qui composent ce document afin de créer un fichier texte éditable. Concrètement, un bon OCR permet de transformer un scan en un fichier Word parfaitement utilisable !

Par ailleurs memoQ permet d’importer un grand nombre de formats de documents bilingues.

Mais cette information concerne surtout les traducteurs et les chefs de projets puisqu’il arrive qu’ils aient besoin d’un format d’échange entre différents outils de TAO (traduction assistée par ordinateur) utilisés par les acteurs d’un même projet.

Source : https://www.memoq.com/en/languages-and-file-formats