Attention, une agence trop bon marché n’est pas une trop bonne agence ! #ObsolescenceProgrammée

Attention, une agence trop bon marché n’est pas une trop bonne agence ! #ObsolescenceProgrammée

Beaucoup d’agences de traduction vous proposent des prestations « pas chères » et « rapides », sans « prise de tête ». Mais faut-il s’en satisfaire ? Nous pensons que non ! Tout ce qui est « pas cher » n’est pas économique !

S’il vous est déjà arrivé de voir un trou apparaître après lavage dans un pull « pas cher », vous comprendrez de quoi je parle. Car changer de pull tous les mois à cause d’une faible qualité de matière, ça peut coûter bien plus cher que d’acheter un pull de qualité dès le départ ! C’est ce qu’on appelle l’obsolescence programmée…

Obsolescence programmée

cartel phoebus traduction

On parle beaucoup du concept d’obsolescence programmée depuis des années. Les exemples ne manquent pas, notamment dans le domaine électrique avec le cartel Phoebus. Ce cartel d’industriels créé au début du 20e siècle s’est tout simplement mis d’accord sur la durée de vie de leurs ampoules, afin d’en vendre plus.

Le but est simple : plus un produit a une durée de vie limitée, plus le consommateur est susceptible de le renouveler rapidement, faisant ainsi fructifier les comptes des entreprises qui le commercialisent.

Mais ceci ne marche qu’un temps, car pour finir les consommateurs finissent par se rendre compte qu’ils sont pris pour des pigeons !

Et l’environnement dans tout ça ? C’est bien le problème, car à cause de l’obsolescence programmée d’un grand nombre de nos produits électroniques, nous jetons de plus en plus. Et jeter, c’est polluer un peu plus la planète.

Des alternatives à l’obsolescence programmée émergent un peu partout. Sur le site d’une communauté de réparation américain, on peut lire la devise suivante : « Réparer, c’est mieux que recycler. Réparer c’est sauver la planète. Réparer c’est économiser de l’argent. Réparer c’est apprendre. Vous ne possédez vraiment que ce que vous savez réparer. » iFixit, 2010.

L’équivalent français de cette plateforme s’appelle Commentreparer.com. Je vous invite à aller y faire un tour si ce n’est pas déjà fait !

Obsolescence programmée et traduction

Mais quel est le lien entre l’obsolescence programmée et la traduction me direz-vous ?

À cause de l’obsolescence programmée et du coût de plus en plus faible des produits vendus dans nos boutiques, c’est la qualité de toutes les matières premières qui en pâtit ! Or la traduction est une matière première tout comme le coton de vos pulls ou l’inox de vos casseroles.

Le problème c’est qu’en tirant sans cesse les prix vers le bas, la qualité est nettement en baisse également, y compris chez les traducteurs professionnels. Et comment les blâmer ? S’ils sont payés moins cher, ils vont passer moins de temps sur le projet ! Oubliez donc la recherche méthodique de terminologie, la relecture approfondie de leur travail, les remontées de questions, les prises de distance sur le sujet, etc.

Nul doute cependant que les mentalités évoluent sur ce sujet, dans le domaine de la prestation de service comme dans le domaine des biens d’équipements. Première initiative, le futur smartphone de Motorola anti-obsolescence.

sommes-nous trop nombreux sur terre ?

La minute engagée : En seulement 12 ans, la planète a accueilli 1 milliard d’êtres humains supplémentaires, et la courbe exponentielle n’en est qu’à ses débuts. Nos sociétés occidentales vont devoir évoluer dans leurs comportements de consommation et d’achats.

D’autant que les BRICs (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) représentent 42 % de la population mondiale alors que ce ne sont pas eux qui consomment à outrance pour l’instant. Espérons que leur développement ne passera pas par cette phase-là !

Pour finir, je vous partage cette infographie de l’ADEME (L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) sur l’évolution nécessaire de nos modes de consommation.

TradOnline s’est toujours positionné en défenseur de la quali et nous pensons réellement que ce positionnement a de beaux jours devant lui.

C’est d’ailleurs un positionnement que nous partageons avec de nombreux clients.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le relayer sur les réseaux sociaux !

Numérique ou digital ?

Numérique ou digital ?

Numérique ou digital, quel terme employer et dans quel contexte ?

Ayant à la base un avis très tranché sur la question (à savoir : « numérique » est un terme français, « digital » son équivalent anglais, s’agissant du domaine de la technologie et du Web), je souhaite aujourd’hui partager avec vous la lecture d’un article du Blog du modérateur, qui a fait évoluer mon opinion sur le sujet, en apportant notamment des nuances bien utiles.

Nous commencerons par énoncer quelques définitions, pour ensuite analyser la situation et enfin établir quelques recommandations d’utilisation, à mon sens très pertinentes.

Définitions

Numérique

D’un point de vue technique, le terme « numérique » est employé pour désigner la représentation de données ou de grandeurs physiques sous forme de nombres, notamment par opposition au terme « analogique ».

Par exemple, lorsque l’on parle d’un livre numérique, on se réfère à son aspect intangible, au fait qu’il ne s’agit pas d’un élément matériel, mais d’un livre blanc.

De même, on utilisera un appareil photo numérique pour obtenir des photos à transférer directement sur un ordinateur et on numérisera un document pour le dématérialiser.

Digital

Il s’agit de l’adjectif associé au substantif « doigt ». Autrement dit, dans ce contexte, tout élément digital se rapporte plutôt, en principe, à quelque chose de matériel et donc de tangible.

On parlera, par exemple, d’une empreinte digitale.

Les « tracés digitaux », vous connaissez ? Il s’agit, en art préhistorique, de lignes réalisées avec les doigts, notamment sur les parois d’une grotte.

Analyse

Même si, pour lire un livre sur une tablette, on utilise volontiers son doigt pour en tourner les pages, c’est bien l’écran qui est digital (ou plutôt tactile), et non pas le livre, qui lui est numérique.

En revanche, on utilisera davantage un clavier digital sur l’écran d’un smartphone et un clavier (ou pavé) numérique sur un ordinateur. Sur ce point, recherchez « clavier digital » et « clavier numérique » sur Google Images, vous verrez bien qu’on ne parle pas de la même chose.

Le terme « digital » dans le langage du Web et, plus encore, du marketing, renvoie ainsi davantage à l’expérience du numérique qu’à son concept. « Digital » vient alors compléter « numérique » pour en affiner le sens.

Ainsi, il peut sembler utile d’adopter le terme « digital » comme un dérivé du terme « numérique » quand le contexte s’y prête.

Par exemple, on peut aisément différencier la numérisation (étape de changement de support d’un document, notamment dans le cadre du processus de dématérialisation) et la digitalisation (que l’on pourrait décrire comme la communication via des supports dématérialisés). Dans cet exemple, « digital » vient alors englober « numérique », lorsque la numérisation constitue une partie de la digitalisation.

Recommandations d’utilisation

Plutôt que de refuser catégoriquement l’utilisation du mot « digital » dans ce contexte, alors même que le terme est déjà largement employé, autant l’accepter en lui prêtant un sens approprié et nouveau, en complément de « numérique ».

Par exemple, on pourrait être amené à parler de « supériorité digitale » d’une entreprise ou d’une marque par rapport à une autre, sans pour autant que la « supériorité numérique » ait quelque chose à y voir.

Et puis, n’oublions pas que le français regorge d’expressions figées. Même si l’expression « fracture digitale » peut assez aisément se comprendre, il me semble qu’on lui préférera nettement l’expression « fracture numérique », pour désigner l’inégalité de l’accès aux technologies numériques. De même, il reste, selon moi, plus judicieux d’évoquer l’« identité numérique » d’une personne plutôt que son « identité digitale ».

Et vous ? Plutôt « numérique » ou « digital » ?

N’hésitez pas à nous le dire en commentaire ! 🙂

La transcription audio – un métier complémentaire à la traduction – témoignage de notre partenaire

La transcription audio – un métier complémentaire à la traduction – témoignage de notre partenaire

Au-delà de notre coeur de métier qui est la traduction, nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des demandes de nos clients qui dépassent parfois nos compétences et qui nous amènent donc à solliciter des prestataires spécialisés. Ces partenaires peuvent alors intervenir en amont ou en aval de nos travaux de traduction.

En amont de la traduction, il n’est donc pas rare que nous ayons besoin de transformer des enregistrements audio ou vidéo en texte brut avant de pouvoir les traduire.
En aval, nous nous retrouvons dans la situation inverse où il nous est demandé de transformer des textes bruts traduits en enregistrement audio, le plus souvent sous forme de voix off.
Enfin, l’amélioration de nos outils de traduction nous permettant de traiter des fichiers de plus en plus spécifiques, nous sommes fréquemment sollicités pour prendre également en charge la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) des fichiers traduits (voir aussi notre article sur le traitement PAO des fichiers Indesign)

Intéressons-nous de plus près aux métiers de 3 de nos partenaires, qui exercent chacune – car ce sont toutes 3 des femmes – des métiers spécifiques mais ô combien complémentaires à notre métier de traducteur.

Cette semaine, zoom sur  la transcription audio avec Anne Mortelecque.

Bonjour Anne, merci d’accepter cette interview et de prendre le temps de répondre à nos questions.

Pour commencer, pouvez-vous nous dire en quelques mots quel est précisément votre métier ?

Je suis audiotypiste et correctrice.

Quelle est la part de la transcription audio/vidéo dans votre activité ?

La transcription représente environ 60 % de mon activité, la transcription de vidéos est plutôt rare me concernant, il s’agit essentiellement de fichiers audio.

Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires pour exercer ce métier ?

Savoir s’organiser. Aimer travailler seul et dans le calme et le silence, avoir une bonne culture générale pour pouvoir traiter des domaines multiples et variés, avoir de bons outils et une bonne connexion Internet, et surtout : avoir un bon casque !

Qui sont vos principaux clients ?

Avocats, éditeurs, journalistes, instances communautaires, consultants, agence de transcription, agence événementielle, agence de traduction. J’ai également travaillé pour un médecin, un ministère, des doctorants, des étudiants… la clientèle est variée et les domaines parfois très différents.

Comment sont-ils venus à vous ? prospection / démarchage, bouche à oreille, autre?

Prospection au début de mon activité, en répondant à des annonces ciblées sur certains sites spécialisés, via mon site internet ou par bouche à oreille.

Quels outils/logiciels utilisez-vous ?

Pour les principaux : un logiciel de transcription (Express Scribe version pro), la suite Microsoft Office, un correcteur d’orthographe (Antidote), exceptionnellement un logiciel de reconnaissance vocale (Dragon), plusieurs logiciels gratuits de conversion de fichiers ou d’envoi de fichiers lourds, un serveur ftp sécurisé, un bon casque avec micro (casque de gamer Razer Kraken pour ma part).

 

Pour aller plus loin découvrez les logiciels incontournables pour la transcription.

 

A partir de quels formats audio travaillez-vous le plus souvent ?

WMA essentiellement.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaiteraient exercer ce métier ?

De bien prendre en compte qu’une heure audio demande beaucoup de temps à transcrire et mettre en page. De ne pas se dire qu’en une journée, on peut traiter 4 heures audio ou vidéo, c’est impossible ! Donc bien estimer son temps et son tarif. Bien s’équiper aussi, le casque et la qualité sonore du fichier sont des facteurs très importants, pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions sans prendre le risque d’endommager son audition. Ne pas accepter les missions en urgence à des tarifs trop bas, et encore moins celles avec un fichier mal enregistré !

Travaillez-vous avec beaucoup d’agences de traduction telles que Trad Online ?

Non, c’est la seule 🙂

Enfin, comment jugez-vous votre relation avec Trad Online aujourd’hui ?

Excellente !
L’équipe de Trad Online est une équipe dynamique et à l’écoute de ses partenaires, les missions sont variées et enrichissantes.

Merci beaucoup Anne de nous avoir fait découvrir le métier d’audiotypiste !

Pour en savoir plus sur Anne Mortelecque, cliquez ici.

Financement des startups et entreprises au Brésil – Horizon 360 – N°3

Financement des startups et entreprises au Brésil – Horizon 360 – N°3

Le capital-risque au Brésil : les premiers jours d’un écosystème prometteur

Nous vous proposons aujourd’hui une traduction en français du résumé d’une étude très intéressante menée par MIT Sloan Management et G-LAB (Global Entrepreneur Lab). Vous pouvez la parcourir en suivant ce lien « Brazil VC Ecosystem Study »  (Etude de l’écosystème de financement des entreprises et startups au Brésil). Le Brésil étant aujourd’hui au centre de nombreux enjeux économiques et à la veille de grands rendez-vous mondialement exposés (Coupe du Monde de Football en 2014, Copa America en 2015, Jeux Olympique en 2016…), nous avons pensé que ce sujet intéressait de nombreux entrepreneurs. L’indicateur que nous suivons de notre côté est la hausse des demandes de traductions vers le brésilien. Des demandes en hausse depuis plus d’un an, ce qui en dit long sur l’attrait actuel suscité par ce pays.

Résumé de la synthèse de l’étude

L’écosystème du capital-risque au Brésil est naissant et évolue rapidement. Alors que le gouvernement brésilien et quelques sociétés investissent dans le secteur de la technologie depuis des dizaines d’années, le « modèle Silicon Valley » de fonds privés de capital-risque concentrés sur les modèles économiques basés sur le web n’a émergé qu’au cours des dernières années. Les derniers 18-24 mois ont vu un fort développement des investissements et activités connexes.

En 2012, au moins 50 sociétés ont été à la source d’environ 80 investissements dans les start-ups, ce qui représente une nette augmentation par rapport aux années précédentes, et au moins deux fonds axés sur le Brésil représentant ~260M$ en AUM (actifs moyens sous gestion) ont été créés. Parmi les participants, on peut notamment trouver des sociétés en nom collectif étrangères qui investissent de manière sélective à partir de fonds internationaux, quelques sociétés en nom collectif américaines/européennes qui ont affecté des ressources localement, et un petit nombre croissant de fonds brésiliens et de « grands business angels ». Un jeune réseau « d’agents facilitant » et une hausse marquée de l’investissement d’angels » montrent l’enthousiasme de l’écosystème.

Les capitaux investis récemment proviennent principalement de sociétés en commandite à l’étranger qui ont tendance à autoriser une plus grande autonomie que leurs homologues brésiliens aux sociétés en nom collectif dans les décisions concernant les investissements. Le gouvernement brésilien reste une société en commandite importante pour de nombreux fonds domestiques, surtout pour ceux qui se concentrent sur les technologies matérielles. Toutefois, l’idée de capital-risque commence à plaire à d’autres sociétés en commandite brésiliennes. En effet, le niveau de conscience et de connaissance du sujet a nettement évolué et les retours sur revenus fixes restent limités.

La convergence de la connectivité et de la consommation : un marché potentiel important à maîtriser

Ces investisseurs et les entrepreneurs qu’ils soutiennent sont attirés par le Brésil grâce à la confluence remarquable de tendances démographiques, économiques et technologiques sur le long terme, ce qui forme un marché potentiel très attractif pour les entreprises basées sur le web. Avec une culture de consommation, une classe moyenne en plein essor, une masse critique d’utilisateurs numériques très engagés et un fort potentiel de croissance de la pénétration du haut débit et des smartphones, l’avant-garde considère que l’environnement est mûr pour la naissance de géants internet. Le stimulus et les investissements associés à la Coupe du monde en 2014 et aux Jeux olympiques en 2016 ne sont pas nécessairement liés à des stratégies d’investissement, mais ne nuisent en rien à la prise de conscience des investisseurs et à leur capacité de lever des fonds pour le Brésil.

Plus que l’e-commerce et les « mee-too ».

La vague actuelle d’investissement a ciblé des modèles d’activité éprouvés appliqués au contexte brésilien, en particulier l’e-commerce, les places de marché, le voyage et les médias numériques. Dans un futur proche, les évolutions porteront sur des modèles d’activité uniques, destinés au Brésil, et potentiellement graduellement au reste du monde, tandis que les investisseurs deviendront plus à l’aise dans leur prise de risque concernant certains business modèle, et que l’évolution des fondamentaux compétitifs des secteurs tel que l’e-commerce réduiront les incitatifs des investisseurs.

La grande interrogation : les opportunités de sortie

Avec des précédents limités de sorties réussies et des obstacles conséquents aux introductions en bourse dans la pays, l’hypothèse principale sous-jacente aux récents investissements est une anticipation d’une vague de fusions/acquisitions à venir, tirée par les échanges internationaux, qui aura pour conséquence l’arrivée de liquidités. Une série de sorties réussies au cours des prochaines années alimenterait un cercle vertueux pour l’écosystème en cours de formation. La présence de sociétés et d’entrepreneurs de premier plan renforcerait l’ouverture culturelle graduelle sur l’entrepreneuriat des meilleurs talents brésiliens, entrainant ainsi l’émergence de nouveaux entrepreneurs. Une fois la preuve apportée du niveau des retours sur investissement, les capitaux, étrangers ou domestiques, seront de plus en plus nombreux à rejoindre l’écosystème.

Si cette vague de sortie ne se matérialise pas sur le moyen terme, la génération actuelle de sociétés de gestion ne pourra pas justifier ses niveaux de valorisations actuelles. Il est probable que l’écosystème stagnerait, puisque les fonds étrangers de capital-risque redirigeraient leur argent jusqu’à ce que les changements structurels catalysent l’intérêt renouvelé des investisseurs et puissent potentiellement récompenser ceux qui sont véritablement engagés sur le long terme.

Tensions locales : stabilité ébranlée de l’écosystème, mise à profit de la compétition pour certains

En plus de l’incertitude en ce qui concerne les sorties, le groupe actuel des entreprises high-tech et leurs investisseurs doivent faire face à des obstacles dûs aux institutions locales et aux facteurs environnementaux. Au Brésil, les startups sont confrontées à des régimes fiscaux complexes et prohibitifs, un cadre réglementaire restrictif pour les sociétés, une rigidité extrême du marché du travail, et une bureaucratie étouffante.

Ces types d’obstacles structurels ébranlent la stabilité de l’écosystème, et selon des sondages menés au sein des sociétés en commandite, représentent un facteur dissuasif pour les nouveaux investissements dans des marchés émergents. Ironiquement, c’est la capacité à naviguer et à résoudre ces problèmes et d’autres tensions locales qui donne justement un avantage compétitif aux startups brésiliennes face aux nouveaux entrants étrangers. Ceci explique pourquoi les sociétés en nom collectif brésiliennes sont très recherchées comme co-investisseurs et « guides » par les investisseurs étrangers. Si ces contraintes structurelles, surtout le manque d’accès à un important marché domestique de capitaux, ne sont pas mises à l’étude et des solutions trouvées, la probabilité que le Brésil puisse rejoindre les rangs des foyers locaux de capital-risque restera faible.

Prospective : l’engouement est-il justifié ?

En regardant vers le futur, l’opinion majoritaire, qui est également la nôtre, est la suivante : tandis que le marché est effervescent, un groupe élu de nouvelles activités émergeant de l’écosystème actuel s’adaptera pour capitaliser sur les tendances technologiques et démographiques du brésil prévues sur le long terme. Ces sociétés effectueront des sorties, soit par des acquisitions sur un plan international, des stratégies de consolidations sectorielles sur le marché local, ou de possibles introductions en bourse à l’étranger.

Au moment de ces sorties, des nouveaux capitaux étrangers intègreront le marché, principalement à partir de fonds internationaux. Toutefois, les contraintes institutionnelles et structurelles actuelles de l’écosystème resteront en place. Ces contraintes, tout en renforçant la position des sociétés locales qui s’adaptent au contexte brésilien, perpétueront la fragilité du modèle de capital-risque au Brésil.

Une erreur de traduction fait bondir le cours de l’action Sony

Une erreur de traduction fait bondir le cours de l’action Sony

The devil is in the detail, comme le disent nos amis d’outre-Manche, ou comment la traduction, qui assure la transmission d’informations cruciales, peut influencer le monde de la finance.

C’est Sony qui récemment en a fait les frais. Deux facteurs ont contribué à la hausse du cours de l’action, le soir du 22 mai. La première était l’annonce la veille par Microsoft qui dévoilait sa console de 8e génération, la Xbox One : les actionnaires ont renouvelé leur confiance dans la PS4, de Sony dont la sortie est prévue à peu près au même moment en fin d’année.

L’autre raison (la principale) était une malencontreuse erreur de traduction. Daniel Loeb, le directeur du fonds spéculatif Third Point LLC avait fait une proposition à Sony concernant la branche « divertissement » de la société, avec pour objectif d’en faire une société indépendante. Cette nouvelle a été reportée par le Nikkei Business Daily en anglais, avec une erreur de taille. Plutôt que de dire, comme l’avait déclaré la société japonaise, que Sony avait « accepté de lire la proposition », le traducteur a écrit qu’elle était « fortement intéressée par la proposition ».

Voilà qui changeait tout, et a entrainé un véritable engouement chez les actionnaires, faisant grimper l’action de 11%. Peu de temps après la publication de l’article par Nikkei, Sony les a contactés pour qu’ils corrigent le contenu, ce qu’ils ont fait, ramenant la hausse à 6,9% en fin de journée. Cela n’a pas forcément nui à Sony, mais ses actionnaires (enfin, ceux qui ne parlent pas japonais) sont plus à plaindre puisqu’ils se sont basés sur de fausses informations pour leur investissement.

Voilà la preuve s’il en est besoin que l’utilisation de traducteurs ou de services de traductions de confiance et qualifiés est essentielle dans le milieu des affaires, comme dans tous les domaines où chaque détail compte !

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez un devis pour vos besoins en traduction.