Quelles sont les langues les plus prisées des recruteurs ?

Quelles sont les langues les plus prisées des recruteurs ?

Vous voulez apprendre une nouvelle langue étrangère et vous vous demandez laquelle apprendre pour valoriser votre CV ? Si toutefois vous ne parlez pas encore anglais, je vous invite à commencer par là. Dans le cas contraire, je vous invite à lire notre article !

L’anglais : langue la plus prisée des recruteurs

Evidemment, l’anglais est sans surprise la langue la plus recherchée par les entreprises françaises de nos jours puisqu’environ 10 % des offres d’emplois qui paraissent en France nécessitent la maîtrise de l’anglais débutant ou approfondi. L’anglais apparaît dans 87 % des offres d’emploi qui requièrent la maîtrise d’une langue étrangère.

A noter : un poste pour lequel la maîtrise de l’anglais est un prérequis est payé en moyenne 15 % plus cher qu’un poste équivalent ne nécessitant pas la connaissance de cette langue.

Dans la vente, vous aurez même un salaire réévalué de 20 % si vous maîtrisez l’anglais. Ce qui est rare est cher, que voulez-vous !

Certains métiers nécessitent impérativement la maîtrise de l’anglais. C’est le cas des métiers de l’informatique car en informatique tous les termes sont en anglais. Un développeur ne peut pas se passer de l’anglais pour travailler.

L’allemand : seconde langue la plus prisée des recruteurs

10 % des offres d’emploi qui nécessitent la maîtrise d’une langue étrangère concernent l’allemand.

Les postes nécessitant la maîtrise de l’allemand sont en moyenne payés 18 % plus cher que des postes équivalents ne nécessitant pas la connaissance de cette langue.

A noter cependant que 30 % de ces offres d’emplois sont ciblées sur l’Alsace-Lorraine pour des raisons historiques évidentes !

L’espagnol : troisième langue la plus prisée des recruteurs

Seulement 4 % des offres d’emploi qui nécessitent la maîtrise d’une langue étrangère concernent l’espagnol.

Les postes nécessitant la maîtrise de l’espagnol sont en moyenne payés 12 % plus cher que des postes équivalents ne nécessitant pas la connaissance de cette langue.

En revanche, si l’espagnol n’est pas une langue recherchée dans les entreprises françaises, sa maîtrise pourra tout de même vous permettre d’obtenir un poste à l’étranger dans l’un des 20 pays dont c’est la langue officielle ! L’espagnol est tout de même la 2e langue la plus parlée dans le monde

Qu’en est-il des autres langues ?

Comment se fait-il que le mandarin ne fasse pas partie de ce classement ? Si c’est certes une des langues les plus parlées dans le monde, les entreprises françaises ne jugent pas nécessaire de la maîtriser pour négocier des contrats avec la Chine, l’anglais étant également utilisé pour les échanges commerciaux avec ce pays.

Cela dit, de notre point de vue c’est une erreur car parler la langue de son client est un atout pour le fidéliser. A ce titre, les Chinois ne font pas figure d’exception.

A noter : les écoles françaises sont de plus en plus nombreuses à proposer l’apprentissage du mandarin en LV2. Les exigences des employeurs devraient donc évoluer dans les années à venir. Car si le mandarin est rarement exigé, c’est sans doute parce que les profils qui le maîtrisent sont trop peu nombreux.

Classement global des langues les plus recherchées par les entreprises françaises

  • Anglais
  • Allemand
  • Espagnol
  • Italien
  • Russe
  • Arabe
  • Flamand
  • Portugais
  • Néerlandais
  • Japonais
  • Mandarin

Pour aller plus loin, je vous invite à consulter le site d’Adzuna : www.adzuna.fr

A noter : ce classement est assez similaire à celui des langues les plus demandées par les clients de TradOnline 😉

Ce qui semble indiquer que les entreprises françaises exportent de préférence vers des pays pour lesquels elles ont les ressources en interne.

Et vous, exportez-vous uniquement vers des pays dont vous maîtrisez la langue ? Le débat est ouvert !

Anglais : les 5 conseils pour éviter les erreurs de traduction

Anglais : les 5 conseils pour éviter les erreurs de traduction

Pour être crédible et être sûr que le message que l’on souhaite faire passer soit bien compris, voici 5 conseils pour éviter les erreurs lorsque vous souhaitez communiquer en anglais :

1/ Ne pas calquer les règles du français sur l’anglais.

Cela concerne aussi bien l’orthographe que la grammaire, la syntaxe, la typographie ou bien encore la ponctuation.

Ci-dessous quelques exemples de différences fondamentales en anglais:

  • l’adjectif se place devant le nom et reste invariable
  • Les noms propres ne s’écrivent jamais en Majuscule (uniquement la première lettre),
  • Les mois et les jours de la semaine commencent toujours par une majuscule
  • Le nombre est toujours précédé de la devise
  • Pas de ponctuation dans les listes à puces
  • On n’utilise jamais de futur après « when » …
  • etc …

Vous l’aurez compris, les règles de la langue de Shakespeare ne sont pas les mêmes que celles de la langue de Molière. Donc, on ne peut pas traduire de manière littérale, pas le choix, il faut apprendre les règles de l’anglais !

2/ Faites attention aux faux-amis

La liste des faux-amis anglais/français est longue alors, quand on construit sa phrase en anglais, il ne faut pas hésiter à s’interroger quant au choix de certains termes qui pourraient nous paraître trop évidents, car c’est là toute la subtilité du faux-ami 🙂

Quelques exemples très fréquents :

  • library (= bibliothèque et non pas librairie)
  • a figure (= un chiffre et non pas une figure)
  • attend (= assister et non pas attendre)
  • bachelor (= célibataire et non pas bachelier)
  • character (= personnage et non pas caractère), etc …

C’est d’ailleurs ce sujet que nous avons souhaité partager avec nos clients en leur offrant en fin d’année un petit manuel des faux amis.

Nous avions aussi, il y a plusieurs années, créé quelques vidéos sur le sujet, sur notre chaîne YouTube. Elles sont un peu vieilles et leur look n’est pas au goût du jour, mais n’hésitez pas à consulter la vidéo ci-dessous, elle donne des exemples de faux-amis amusants 🙂

Faux-amis en allemand : Cliquez ici

3/ Evitez absolument les anglicismes !

Ce sont ces mots que nous utilisons, basés sur l’anglais, et dont les français sont très friands mais qui n’existent pas en anglais :

  • un parking
  • un camping
  • faire du forcing
  • un tennisman
  • un rugbyman
  • etc …

Pour perdre toute crédibilité il n’y a pas mieux !

D’autres anglicismes plus courants sont en revanche tout à fait corrects en anglais et ils sont très nombreux  : week-end / best-of / être has been / checker ses emails / etc …

4/ Simplifiez vos phrases

Ne cherchez pas à utiliser un vocabulaire trop soutenu et construisez plutôt des phrases courtes.

Il faut bien avoir en tête que plusieurs idées simples mises bout à bout seront toujours plus faciles à comprendre qu’une phrase interminable et limitera d’autant plus le risque de faire des erreurs !

C’est particulièrement vrai en anglais, dans une culture plus axée sur l’efficacité et sur l’idée que le « temps est de l’argent » mais cela vaut  également en français d’ailleurs!

5/ Essayez de penser votre phrase en anglais

Plutôt que de vous lancer dans une traduction simultanée approximative, au risque de la rendre très lourde et au final dénuée de sens, tentez l’exercice (stimulant intellectuellement au passage) de penser directement en anglais.

Avec ces quelques conseils en tête, vous devriez vous en sortir 🙂

Pour des communications plus professionnelles, officielles et qualitatives, nous serons toujours là pour vous aider !

L’anglais international : un idéal impossible !

L’anglais international : un idéal impossible !

Quand se précise le projet d’internationaliser son site Internet, on nous demande très souvent de traduire vers l’anglais international, afin d’atteindre le plus grand public possible. Malheureusement, l’anglais international est un mythe, et nous allons vous expliquer pourquoi.

L’anglais international, un bel idéal

Tout d’abord, nous comprenons la demande très légitime d’une langue unique : le coût d’un projet de traduction peut être important et il serait réellement plus simple qu’une langue corresponde aux besoins de tout le monde anglophone. Après tout, les anglophones semblent très bien se comprendre entre eux et communiquent aussi bien que nous avec les Belges ou les Suisses francophones. Cependant, la traduction est parfois toujours affaire de précision : si une certaine approximation peut être acceptée à l’oral (ou explicitée en cas de blanc dans la conversation), l’écrit ne permet pas cette flexibilité. Le contenu doit être parfait, et adapté à la cible pour susciter la confiance et l’adhésion. L’anglais international est donc bel et bien un idéal inatteignable.

Quelles sont les différentes variantes d’anglais ?

La difficulté dans le cas de l’anglais est que s’il provient bien du Royaume-Uni, il a évolué de manière différente dans les diverses colonies de l’ancien empire britannique : l’anglais britannique reste la référence en Europe, mais les Etats-Unis ont fait évoluer la langue de manière importante, en simplifiant l’orthographe notamment – mais en gardant paradoxalement le système impérial pour les mesures. Les anciennes colonies britanniques (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande notamment) utilisent de leur côté l’orthographe britannique, mais l’influence américaine (notamment au niveau des médias) tend à faire évoluer les usages. Il existe donc un anglais britannique et un anglais américain qui sont particulièrement distincts, et ensuite autant de variétés qu’il existe de pays.

Ceci s’explique probablement par le fait que l’anglais n’est régi par aucune autorité de type Académie française : il n’existe officielle aucune variante « correcte » (ou « incorrecte »), seulement des usages qui diffèrent d’un pays à l’autre.

Mélanger plusieurs variantes d'anglais

Quel est le problème si on mélange différentes variantes d’anglais dans un texte ?

Du point de vue de l’orthographe, cela donne un texte mal écrit ou un même mot peut être écrit de deux manières différentes : par exemple colour (UK) / color (US), cheque (UK) / check (US), catalogue (UK), catalog (US), analyse (UK) / analyze (US), parmi beaucoup d’autres. L’anglais américain tend à simplifier.

Du point de vue de la grammaire, ce qui est une erreur dans une langue peut fonctionner dans l’autre : les Anglais diront « the government are » (pluriel) alors que les Américains diront « the government is » (singulier). Les Anglais appellent « on » + numéro de téléphone, et les Américains appellent « at » + numéro de téléphone.

Toute aussi importante est la question du vocabulaire : parfois non seulement ces deux variantes d’anglais utilisent deux mots différents pour désigner quelque chose (l’essence d’une voiture est « petrol » en Angleterre et « gas » aux Etats-Unis), mais cela peut entraîner des malentendus quand un même mot désigne des choses différentes d’un pays à l’autre. Par exemple, « thong » désigne un string en anglais américain et britannique, mais des tongs de plage en anglais australien (que les Anglais et Américains appellent « flip-flops » et les néo-zélandais « jandals »). Un lecteur peut vite s’y perdre.

Sans anglais international, comment faire le bon choix ?

On a vu la confusion que peut entraîner un mélange des genres entre un anglais britannique et américain. Quelle que soit l’option retenue, l’important est la cohérence, et surtout le marché cible que vous visez car au-delà de la langue, d’autres considérations sont importantes. Les Etats-Unis utilisent le système impérial pour les mesures, alors que le reste du monde utilise le système métrique. Les formats de dates et heures changent d’un pays à l’autre : le 12/08/2015 est le 12 août en Europe et le 8 décembre aux USA. Un « first floor » est le rez-de-chaussée aux Etats-Unis, et le 1er étage au Royaume-Uni. Au-delà de la traduction, c’est la localisation qui permet d’adapter le contenu à la cible : c’est pour cette raison que nos traducteurs sont non seulement choisis pour la qualité de leur travail mais aussi pour leur connaissance des règles et usages de leur pays d’origine.

Maintenant que vous avez banni la notion « d’anglais international », n’hésitez pas à nous demander conseil !