Traduire un fichier Indesign : rien d’impossible !

Traduire un fichier Indesign : rien d’impossible !

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Chez Trad Online nous avons souvent des demandes de traduction de fichiers PDF.
Comme notre métier l’impose, dès lors que nous recevons ce type de fichier nous l’analysons, et cette analyse nous permet notamment d’obtenir des informations sur le logiciel « source » de ce document PDF. C’est ainsi que nos chefs de projets se sont aperçus que le logiciel Indesign était souvent « caché » derrière ces PDF.

Pourquoi nos clients qui souhaitent faire traduire un fichier Indesign ne nous envoient-ils pas leurs fichiers directement sous ce format, me direz-vous ? Car rares sont les agences de traduction qui ont ce logiciel (cher) en interne, donc l’idée ne leur vient même pas à l’esprit !

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Or, la traduction d’un fichier PDF (après conversion sous Word pour pouvoir éditer le contenu) donne souvent une mise en page plutôt bancale et difficile à améliorer. Les graphistes de nos clients doivent donc ensuite copier/coller les textes traduits par TradOnline, pour les réintégrer dans leur fichier source sous Indesign. Long travail de réintégration et gros risque d’erreurs à la clef…
Nous avons la solution pour vous faciliter ce travail d’intégration des traductions ! Grâce à nos logiciels de Traduction Assistée par Ordinateur, nous pouvons travailler directement dans vos fichiers Indesign, et ainsi vous éviter une perte de temps et d’argent.

Le format exact des fichiers dans lesquels nous pouvons traduire est le format idml, format d’export à partir d’Indesign. Parlez-en à vos graphistes, ils sauront vous aider 😉
Nos outils nous permettent de traduire un fichier indesign directement à partir de ces fichiers spécifiques, pour un rendu fidèle à la source et sans surcoût.
Et si personne n’est compétent chez vous pour se charger de la PAO (redimensionnement des cadres de textes pour le document traduit), nous pouvons également vous proposer de nous en charger pour une somme réduite, grâce à nos partenaires infographistes. Alors n’hésitez plus, contactez-nous !

Interview d’une fidèle traductrice de TradOnline

Interview d’une fidèle traductrice de TradOnline

Interview de Caroline, fidèle traductrice de TradOnline.

Bonjour Caroline. Peux-tu nous dire quelle est ton activité professionnelle ?

Je suis traductrice indépendante. Originaire de la Grande-Bretagne, je travaille du français vers l’anglais britannique et je me spécialise dans le marketing, la communication et les contrats, principalement pour l’industrie agro-alimentaire.

Quelles études as-tu faites ? Pourquoi as-tu appris le français ?

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Je commence par te dire pourquoi j’ai appris le français, parce que c’est à la base de tout ! J’ai appris le français à l’école à partir de 11 ans, mais j’avais déjà un intérêt particulier pour cette langue. J’ai passé toutes mes vacances d’enfance chez mes grands-parents dans les Iles Anglo-Normandes. Historiquement, ces îles étaient francophones, et bien que l’anglais prime de nos jours, l’influence du français reste très forte, dans les patronymes, les noms de rue, les lieux-dits, …
A 12 ans, j’ai passé une journée à Boulogne-sur-Mer avec une association de jeunes de ma ville, et j’ai réussi à me commander une glace chez un boulanger, en français, toute seule. Ce fut le déclic !

Plus tard, j’ai voulu poursuivre le français en études supérieures. Ma conseillère d’orientation m’a convaincue de choisir un double cursus, et me voilà donc partie à Bath pour étudier le management international ainsi que le français. Cette formation proposait aux étudiants d’apprendre les bases de la gestion d’entreprise, tout en devenant quasiment bilingue. Et ça a marché, grâce à une troisième année passée en tant qu’assistante de direction dans une entreprise à Paris.

Comment t’es venue l’idée de devenir traductrice indépendante ?

Depuis ce premier séjour à Paris, j’ai toujours travaillé dans des environnements bilingues, ce qui m’a amené à traduire, pour aider mes collègues dans un premier temps. J’ai notamment passé dix ans dans une entreprise britannique en France, spécialisée dans la gestion de centres d’hébergement pour groupes de jeunes. Tous les clients et tout le personnel ainsi que les autres membres de la direction étant anglophones, mes missions principales étaient l’interprétation et la traduction, pour tout contact avec le « monde extérieur », que ce soient les administrations, la ville, les fournisseurs, le médecin, les hôpitaux… Mon installation en tant que traductrice indépendante en fut l’évolution naturelle, et j’ai donc suivi une formation en parallèle afin de me lancer.

2Qui sont tes clients (secteur d’activité) ?

Je passe environ 60 % de mon temps à travailler pour l’industrie agro-alimentaire et 20 % pour l’immobilier. Les 20 % restants sont consacrés à des documents commerciaux pour des secteurs divers et variés.

Comment se déroule une traduction ?

D’abord, avant d’accepter une mission, je vérifie qu’elle correspond bien à mes compétences : ma maîtrise du sujet et de la terminologie. Puis, je commence par lire le document à traduire en entier, ou au moins une partie de chaque section s’il est très long. Ensuite, je recherche sur internet (comment faisaient les traducteurs avant internet ?) des documents du même genre écrits en anglais pour un lectorat anglais, pour m’imprégner du style et me distancer du document français. Ce pourrait être un site web, un communiqué de presse, un rapport, par exemple. Si je ne maîtrise pas complétement la terminologie, je fais des recherches basiques.
Puis je me mets à ma traduction proprement dite, en faisant des recherches sur internet au fur et à mesure. Une fois mon premier jet terminé, je relis ma traduction et le texte d’origine côte à côte, et je peaufine. La traduction reflète-t-elle bien le texte français ? Rien n’a-t-il été oublié ? Rien n’a-t-il été ajouté par inadvertance ou par sous-entendu ? Le contexte culturel est-il bien pris en compte ?

Ensuite, je sors sur papier la version anglaise (en imprimant aussi écologiquement que possible – toujours recto verso, et quand c’est faisable, avec « deux pages sur une »). Si le délai de livraison fixé avec le client le permet, je mets de côté ma traduction pendant au moins une nuit, pour pouvoir la relire avec un œil nouveau. A ma dernière relecture, je me détache du texte français et je me demande si le texte est naturel en anglais. J’effectue les changements qui s’imposent, je fais les vérifications d’orthographe, et je relis une dernière fois. Si j’ai fait un changement, même un seul, je relis encore. Autant de fois qu’il le faut. (Oui, je suis un peu maniaque…)

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Puis, juste avant d’envoyer ma traduction au client, une fois qu’elle est jointe au message électronique, je l’ouvre à nouveau. Je vérifie que c’est le bon document, et je jette un œil dessus une dernière fois pour être sure que rien ne me choque. Et j’appuie sur envoyer !

Les différences culturelles entre français et britanniques donnent-ils du fil à retordre pour la traduction ?

Oui, ça arrive parfois. Je travaille principalement pour l’industrie agroalimentaire. Bien sûr, l’alimentation a une forte dimension culturelle, et ça peut jouer dans les traductions. Par exemple, le goûter est une institution française, qui n’existe pas en tant que tel Outre-Manche. C’est pareil avec les entrées. Bien sûr les Britanniques prennent des fois des entrées, mais ce n’est pas une habitude quotidienne pour la plupart des gens. Donc, pour les produits qui se vendent principalement sur ces créneaux-là, il faut proposer au client de trouver un autre positionnement et d’adapter les textes en fonction.

Les fêtes de fin d’année sont aussi source de différences culturelles. En Grande-Bretagne, il n’y a pas de réveillon le 24 décembre. Les enfants se couchent tôt en attendant que le Père Noël passe. Les adultes les moins organisés finissent d’emballer les cadeaux ce soir-là, et vont peut-être au pub. Donc, dans un texte qui parle de réveillon, il faut trouver un moyen d’adapter le message pour qu’il soit compris.

Est-ce que tu notes une évolution du type de projets de tes clients ?

Oui. J’ai de plus en plus de missions qui correspondent à ma spécialisation, et quasiment plus de missions généralistes. C’est une très bonne nouvelle. Je passe beaucoup de temps à me documenter dans ma spécialisation, et c’est un plaisir de pouvoir mettre les connaissances acquises au service de mes clients, pour leur garantir des traductions fiables, précises et naturelles.

Qu’est-ce qui est difficile dans ton métier mais également qu’est-ce que tu aimes le plus ?

Sans aucun doute, la gestion du temps est ce qu’il y a de plus difficile. Je pourrais travailler 26 heures sur 24 ! Une traductrice indépendante est une chef d’entreprise à part entière. En plus de la traduction des documents, il faut gérer la comptabilité, la communication, la stratégie, la paperasse et l’outil informatique, sans parler de l’actualisation des connaissances par la formation continue et la veille!

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Ce que j’aime le plus, paradoxalement, c’est aussi d’être chef d’entreprise à part entière ! J’adore prendre la responsabilité de réussir mon activité. Cela ne dépend que de moi. J’aime aussi m’organiser comme je le souhaite, et habiter où je veux (grâce à internet).

La traduction est également un travail de réflexion qui entraine beaucoup de recherches. On apprend tous les jours, et même toutes les minutes. C’est passionnant.

Est-ce que tu penses que le métier de traducteur est un métier d’avenir ?

Oui, sans aucun doute. Les échanges commerciaux sont de plus en plus mondialisés, et en même temps les langues étrangères sont moins étudiées (en Grande-Bretagne du moins), donc les cadres de demain auront toujours besoin de traducteurs. Il y a bien sûr la traduction automatisée qui sert pour avoir une idée globale du sens d’un texte dans une langue qu’on ne parle pas parfaitement, mais on est encore très, très loin de concevoir un outil qui remplacera le traducteur avec sa maîtrise de la nuance, du style et de la culture du pays cible.

Quels conseils pourrais-tu donner à quelqu’un qui souhaiterait s’orienter vers les métiers de la traduction ?

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Commencer par étudier autre chose à côté des langues étrangères, et sauter sur toutes les occasions pour rédiger et être relu dans votre langue natale. Puis, partir vivre à l’étranger et travailler dans le secteur qu’on a étudié. Ensuite, se former à la traduction, et s’installer avec une spécialisation parfaitement maîtrisée.

Souhaites-tu ajouter quelque chose ?

Oui. Merci beaucoup de m’avoir invitée à participer à cet entretien. C’était un plaisir pour moi de parler de ce métier passionnant.

Caroline L.

Un grand merci de toute l’équipe TradOnline pour ta participation Caroline !

Part 2 : Des « concurrents » : les plateformes de traduction

Part 2 : Des « concurrents » : les plateformes de traduction

Qui sont les traducteurs de TradOnline ?

Tout comme les plateformes de traduction, nous faisons appel à des traducteurs indépendants. Nous sommes également une entreprise dont le but est de réaliser des bénéfices mais notre stratégie d’achats est très différente de celle des plateformes présentées dans la partie 1 de notre article : nous considérons nos traducteurs comme des fournisseurs et partenaires, et sans être dans une démarche philanthropique nous avons pour objectif de leur proposer une rémunération en cohérence avec leurs compétences. C’est en moyenne 3 à 6 fois plus que sur les plateformes mentionnées dans notre précédent article.
Mais surtout, ce sont des traducteurs professionnels.

Les qualités d’un traducteur professionnel

La profession n’est pas réglementée, n’importe qui peut s’autoproclamer traducteur. Mais il est assez facile de détecter un traducteur professionnel : il possède à la fois une expertise sectorielle ainsi qu’une connaissance approfondie de 2 langues ou plus, ainsi que de logiciels métier spécifiques. Il a une maîtrise absolument parfaite de sa langue maternelle, vers laquelle il travaille de manière exclusive. Il connaît aussi les particularités culturelles de son pays et peut être force de proposition lorsqu’un contenu s’avère inadaptable dans son pays (ex : pourquoi traduire « carnet de chèques » en allemand quand celui-ci n’existe qu’en France ?). Rappelons-nous de la très mauvaise publicité dont a été victime Mango suite à une erreur de traduction, pourtant humaine !
Un traducteur professionnel exerce à temps plein : compte tenu de l’évolution rapide et continue des technologies utilisées dans notre métier, ainsi que de la nécessité de maintenir son niveau linguistique à un très haut niveau, il n’est pas possible, selon nous, de considérer ce métier comme un temps partiel ou un hobby.

Comment fonctionne TradOnline ?

La relation que nous développons avec nos traducteurs est avant tout humaine et basée sur la confiance et la durée : nous les connaissons pour certains très bien, à titre professionnel et parfois personnel. Les projets leur sont proposés en fonction de leur expertise et disponibilité, nous leur apportons notre compétence technique et notre aide pour toute difficulté.
Côté client, nous mettons également en place des systèmes de capitalisation des échanges, des mémoires de traduction qui à long terme permettent de réduire les coûts tout en maintenant une cohérence dans le vocabulaire, et tentons de créer une relation privilégiée qui passe par du conseil tout autant que de la traduction pure.
Notre rôle consiste aussi à faire beaucoup de pédagogie, car nous concevons très bien que notre activité soit mal connue, assimilée souvent à de la dactylographie dans une langue étrangère et parfois mise en concurrence avec la traduction automatique par une machine.

Mais alors, que choisir ?

Les plateformes automatisées dans leur prestation la moins chère proposent un service que l’on peut difficilement qualifier de professionnel, mais qui peut dépanner quand on a besoin de comprendre dans les grandes lignes un appel d’offres, des échanges d’emails, et pour un usage personnel ou interne à une entreprise.
Leur prestation « haut de gamme » rejoint sans doute les services proposés par les agences de traduction traditionnelles, preuve finalement que la qualité a un prix ! C’est ce sur quoi TradOnline mise son activité, l’enthousiasme et la réactivité de nos chefs de projet faisant le reste pour fidéliser nos clients.

Contactez-nous si vous souhaitez en savoir plus !

photo(s) : bajstock.com

PART 1 : Des « concurrents » : les plateformes de traduction

PART 1 : Des « concurrents » : les plateformes de traduction

Depuis quelques années, des concurrents d’un nouveau genre sont apparus dans le domaine de la traduction : les plateformes de traduction. Celles-ci sont en apparence des agences comme les autres, or leur fonctionnement est très différent.

Nous avons testé pour vous trois de ces plateformes dont voici une rapide présentation.

 

TextMaster

Gengo

Translated.net

Pays d’origine

France/Belgique

Japon

Italie

Nombre de traducteurs

Non précisé

13 250

103 200

Nombre de mots déjà traduits

63 millions

275 millions

Non précisé

Processus recrutement traducteurs

Test de traduction simple

2 tests de traduction, complexes

Pas de test de traduction

Rémunération standard du traducteur (par mot)

0.03 Euro/mot environ*

0.025 Euro/mot environ*

Libre** (mais proposé à 0.025 Euro/mot)

Processus de production

Sur demande du client il est possible d’ajouter l’option de révision et de gestion de projet comme chez TradOnline

Sur demande du client il est possible d’ajouter l’option de révision et de gestion de projet comme chez TradOnline

Sur demande du client il est possible d’ajouter l’option de révision et de gestion de projet comme chez TradOnline

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* Gengo et TextMaster imposent un prix par mot source aux traducteurs inscrits sur leur plateforme. Le prix par défaut est donné ici et a été constaté lors de nos tests : il n’est pas impossible que ces prix varient d’un projet à un autre, à la hausse comme à la baisse. Nous nous limitons ici à indiquer nos observations propres.

** Translated.net laisse le choix aux traducteurs d’indiquer le prix par mot qu’ils souhaitent, contrairement aux deux autres plateformes. Cependant, des relances régulières ont lieu, visant à abaisser ce coût au mot. « le prix au mot que vous proposez est trop cher, nous ne serons pas en mesure de vous contacter pour un projet de traduction. » Libre au traducteur de se laisser séduire (ou non) par cette proposition.

Le service

Ces 3 plateformes n’utilisent pas de technologie de traduction automatique. Elles utilisent une interface de suivi des projets assez similaire à celle de TradOnline (le client peut suivre son projet et le traducteur aussi), davantage automatisée cependant, et sur un mode orienté vers le crowdsourcing.

Là où elles se positionnaient jusqu’à encore récemment sur des prix « discount » côté client, elles se rapprochent maintenant d’un niveau de prix similaire à ceux des agences de traduction conventionnelles quand cela concerne un service équivalent, avec notamment un traducteur qualifié, une révision, et la présence d’un chef de projet dont le but est de veiller à livrer la meilleure traduction possible.

Qui sont les traducteurs ?

Au-delà de la gestion de projet elle-même, ces plateformes se différencient surtout par leur rapport aux traducteurs auxquels elles font appel pour réaliser leurs traductions.

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La prestation « premier prix » de ces plateformes, s’adressant aux clients à petit budget, est vendue à un prix qui nécessite une rémunération des traducteurs au plus bas, soit 0.025€ par mot source en moyenne.

A titre indicatif, un traducteur expérimenté peut traduire 2500 à 3000 mots par jour (1500 pour un débutant). Ceci lui prendra 7 à 8 heures de travail.
En appliquant un prix de 0.025€ par mot, la recette de la journée sera comprise entre 62 et 75€, soit moins de 10€ bruts de l’heure, desquels le traducteur devra déduire des charges qui varient d’un pays à l’autre.

Une interrogation peut être de connaître la motivation d’un traducteur qui accepte de travailler à des tarifs très faibles comme ceux proposés par les plateformes de traduction :
• Est-ce pour remplir un trou dans son emploi du temps ?
• Est-ce parce que son niveau de traduction n’est pas suffisant pour obtenir des contrats auprès d’agences rémunérant mieux leur travail ?
• Est-ce parce que le traducteur considère ce travail comme un hobby et la rémunération comme de l’argent de poche ?

Est-ce tout simplement un traducteur ? Affaire à suivre

photo(s) : Bajstock.com