PAO – découverte de ce métier avec notre partenaire

PAO – découverte de ce métier avec notre partenaire

PAO (Publication Assistée par Ordinateur) ou la mise en beauté de nos traductions 🙂

La PAO fait également partie de ces métiers que l’on considère comme complémentaires à nos prestations de traduction. Les semaines précédentes, nous avons eu le plaisir de vous présenter les métiers de 2 de nos partenaires et vous en savez donc plus aujourd’hui sur la transcription et la voix off.

C’est donc cette semaine au tour de la PAO de vous être présentée et pour cela, nous avons interviewé notre partenaire infographiste Claire Lanceron.

Bonjour Claire, merci d’avoir bien voulu nous éclairer sur votre métier en répondant à nos questions.

Tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer en quelques mots en quoi consiste votre métier ?

Mon cœur de métier consiste en la mise en page de documents divers qui sont écrits en langue étrangère. Cela demande une attention particulière puisqu’une adaptation typographique est nécessaire en fonction de la source du document et de la langue utilisée. Je suis également souvent amenée à faire de la mise en page classique pour tout type de supports.

Quelle est la part du resizing et de la PAO dans votre activité, qui sont les principaux travaux pour lesquels nous vous sollicitons?

La PAO constitue l’essentiel de mon activité cependant, pour une majorité des travaux, un resizing est aussi requis lorsque je travaille avec des agences de traduction.
Mes principaux travaux portent sur des plaquettes pour le milieu pharmaceutique.

Selon vous, quelles qualités sont nécessaires pour exercer ce métier ?

Les principales qualités nécessaires pour exercer ce métier sont d’abord la précision et la rigueur mais aussi l’adaptation et l’anticipation.

Qui sont vos principaux clients ?

Mes principaux clients sont des agences de traduction telles que Trad Online et d’autres agences comme ACO Design, mais également des imprimeurs ou encore Wonderbox.

Comment sont-ils venus à vous ? prospection / démarchage ? bouche à oreille ? autre ?

Les contacts se font surtout par le bouche à oreille et grâce aux réseaux de graphistes freelance. Les médias sociaux professionnels comme Viadeo et LinkedIn sont en ce sens un atout qu’il ne faut pas hésiter à utiliser. Au début de mon activité j’ai tenté la prospection mais avec peu de résultats. Je n’en fais pas beaucoup aujourd’hui.

Travaillez-vous avec beaucoup d’agences de traduction telles que Trad Online ?

Je travaille avec cinq agences de traduction. Régulièrement avec certaines, plus occasionnellement avec d’autres.

Quels outils/logiciels utilisez-vous ?

J’utilise les logiciels de PAO de la suite Adobe : Photoshop, Illustrator et Indesign. Surtout Indesign pour la mise en page.

Quelles sont les langues que vous êtes en mesure de traiter ? ou à l’inverse y en a-t-il que vous n’êtes pas en mesure de traiter ?

Je mets en page toutes les langues européennes, cyrilliques et asiatiques. Les seules que je ne traite pas sont les langues qui s’écrivent de droite à gauche (arabe, farsi, hébreu…)

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaiteraient exercer ce métier ?

La première chose importante est de maîtriser les logiciels et d’avoir un bon relationnel avec de potentiels clients. La multiplication des expériences est indispensable pour être capable de réaliser des travaux de diverses natures. Il faut aussi être réactif pour ne pas manquer les opportunités qui se présentent.

Comment jugez-vous votre relation avec Trad Online aujourd’hui ?

Nous avons développé une bonne collaboration. En faisant appel à moi, je sens que les chargés de projet ont confiance en mon travail. Mes interlocuteurs sont à l’écoute en cas de difficultés sur des dossiers complexes.

Merci beaucoup Claire, pour toutes ces précisions relatives à votre métier d’infographiste et sur la PAO et à bientôt pour de nouveaux projets 🙂

Pour en savoir plus sur Claire Lanceron, retrouvez-la sur son profil Linkedin !

Trad Online rejoint TRADUTEC – un passage de témoin réussi

Trad Online rejoint TRADUTEC – un passage de témoin réussi

« Bonjour à tous, chers clients, salariés, traducteurs et partenaires de Trad Online,

Ici Mathieu Maréchal,

J’ai le plaisir de vous annoncer aujourd’hui un événement d’importance pour Trad Online : la société que nous avons fondée avec ma mère Danièle et notre associé Vincent Rivalle en 2008, tourne une page de son histoire et rejoint un groupe de traduction majeur en France : TRADUTEC. La cession a eu lieu fin mai/début juin 2016.

Ces 8 années ont pour nous – les 3 associés sortants – été une belle aventure professionnelle qui nous a, tour à tour, procuré de grands plaisirs, quelques sueurs froides, énormément d’opportunités d’apprendre et aussi la possibilité de passer la main.

De grands plaisirs, comme quand nous accueillons un nouveau client avec des projets ambitieux et passionnants de développement à l’international, quand nous avons une belle citation presse (notre présence dans le classement French Tech par exemple !) ou encore que des traducteurs nous félicitent d’être une « super agence » avec qui travailler. Et bien sûr aussi quand des membres de l’équipe ont un bébé, se marient, voire partent vers de nouveaux horizons, après un beau parcours chez Trad Online.

Des sueurs froides aussi…comme quand un serveur tombe en panne et qu’aucun salarié ne peut poursuivre son travail pendant toute une journée, ou qu’un traducteur tombe malade et ne peut nous prévenir qu’il va livrer une traduction importante en retard.

Des opportunités d’apprendre, au jour le jour, auprès de l’équipe à Laval pour Danièle et Vincent, et d’un peu plus loin, à Nantes, pour moi.

Apprendre à gérer une entreprise (ce qui aurait été bien plus compliqué sans nos partenaires de qualité : avocat, comptable, conseils RH, etc.), apprendre à recruter de nouveaux salariés talentueux et apprendre à faire de notre mieux pour qu’ils soient épanouis et motivés au travail.

Apprendre à vendre nos services, les faire connaître sur Internet, à créer une filiale à l’étranger.

Apprendre à régler nos (peu fréquents) désaccords aussi, qui font partie de la vie de toute entreprise.

Apprendre à être malins au quotidien pour trouver des solutions afin de faire avancer les choses.

Et aussi, en fin de parcours, savoir reconnaître et accepter qu’il est temps de passer la main à une entreprise plus grande, avec plus de moyens, qui saura permettre à Trad Online d’évoluer avec plus de facilité, de s’adapter et satisfaire ses parties prenantes sur le long-terme.

En parlant de long-terme, Tradutec, dirigée par Eric Bonnefous, a été fondée par son père, en 1962 ! La traduction fait partie de leur ADN.

Le groupe TRADUTEC a déjà racheté avec succès une dizaine de sociétés : il compte aujourd’hui + de 50 salariés et réalise 10M€ de CA annuel.

Ces points de pérennité, d’expérience dans la reprise d’entreprises et d’assise financière ont été des éléments de décision importants pour nous, qui avons toujours eu pour souhait de favoriser le travail sur le long-terme et de donner un avenir pérenne à Trad Online.

Enfin, Trad Online n’aurait jamais connu le succès qu’elle a rencontré sans ses salariés, actuels et anciens, qui ont tous apporté leur brique à l’édifice. C’est l’occasion pour nous de les remercier pour leur motivation, leur bonne humeur, leur sens du travail bien fait et leur capacité à accepter le changement permanent propre aux petites entreprises, surtout quand elles travaillent comme Trad Online pour des acteurs exigeants (dans le Web, dans les new tech, etc.).

Danièle et moi-même restons disponibles pour aider les dirigeants de TRADUTEC pendant une période d’accompagnement de quelques mois et nous n’avons aucun doute quant au fait que l’équipe de Trad Online a un bel avenir devant elle !

Et maintenant, pour mon dernier post sur le blog de Trad Online, qui est maintenant le sien, je passe officiellement la main à Eric et vous dis à bientôt pour d’autres aventures, mais plus dans le domaine de la traduction !

Je passe à présent la parole à Eric Bonnefous »

« Bonjour à tous, chers clients, salariés, traducteurs et partenaires de Trad Online,

Je m’associe aux paroles de Mathieu et confirme que TRADUTEC est heureux d’accueillir Trad Online au sein de notre groupe de sociétés de traductions.

Notre groupe existe en effet depuis 1962, et continue de progresser et de s’agrandir. Nous avons aujourd’hui une équipe interne de 50 salariés, dont 20 traducteurs-relecteurs en interne, et travaillons avec un réseau mondial de plus de 700 traducteurs à travers le monde.

TRADUTEC , c’est près de 80 millions de mots traduits chaque année, ou 1200 pages par jour pour un réseau de plus de 3000 clients dans le monde entier.

Nous avons été très intéressés par le profil de Trad Online, la vivacité de son développement, et son orientation web et nouvelles technologies.

Nos agences sont spécialisées dans le juridique, le financier, le médical, le luxe, le sport, la technique et l’informatique, et c’est donc pour TRADUTEC l’occasion d’allier ses compétences à celles de Trad Online dans de nouveaux domaines de traduction.

Nous sommes persuadés que l’arrivée de Trad Online au sein de notre groupe va être bénéfique pour nos deux sociétés, en maintenant la politique de qualité que nous partageons. »

Un bel avenir s’offre donc à nous 🙂

La voix off : zoom sur ce métier en 10 questions

La voix off : zoom sur ce métier en 10 questions

La voix off, tout comme la transcription, est un métier complémentaire de celui de traducteur. La semaine dernière nous vous proposions de découvrir le métier de la transcription audio, avec le témoignage de notre partenaire Anne Mortelecque. La transcription intervenant en amont de notre propre travail de traduction, il nous semblait judicieux de vous le présenter en premier.

Dans la continuité de notre désir de vous faire découvrir d’autres métiers qui accompagnent celui de la traduction, nous souhaitons aujourd’hui vous présenter le métier de voix off.

Cette prestation intervient quant à elle en aval de la traduction. Plus concrètement, une fois que nous avons procédé à la traduction d’un texte que nous a confié notre client, nous sollicitons notre partenaire pour l’enregistrement d’une voix off.

Afin de mieux comprendre ce métier, nous avons donc demandé à notre partenaire Pascale Adelaïde de nous en toucher quelques mots. Pascale est elle-même voix off en français, et est également au coeur d’un réseau de voix off professionnelles pour les langues étrangères.

Bonjour Pascale, merci d’accepter cette interview et de prendre le temps de répondre à nos questions.

Pour commencer, pouvez-vous nous dire en quelques mots quel est précisément votre métier et en quoi consiste-t-il ?

Si vous voulez bien, commençons par expliquer ce métier qui est très peu connu.

L’expression « voix off » découle de l’anglais voice off screen (« voix hors écran »). Une voix off est une parole entendue, aux contours invisibles, dite hors champs. Comparativement à la voix in qui est la voix énoncée par une personne visible à l’écran (animateur TV, comédien, journaliste…).

C’est un métier peu connu mais qui fait partie de votre quotidien. Les applications sont multiples : les voix des documentaires, des audio guide, des serveurs téléphoniques, de toutes les bandes annonces, des pub radio, télévisées… d’ailleurs il faut aussi distinguer la voix off du doublage, et du voice over.

Le doublage consiste à doubler des personnages dans des films par exemple, il y a une synchronisation labiale indispensable et une synchronisation des émotions pour que dans la voix s’entendent le rire, la joie ou les pleurs quand le comédien filmé éprouve ces sentiments.

Et le voice over est une technique de superposition des voix, principalement utilisée pour des interviews en langues étrangères.

Donc mon métier de voix off est d’enregistrer tous les jours des textes différents pour des projets différents.

Je prête ma voix pour animer des projets audiovisuels. Je parle pour les autres.

Quelle est la part des enregistrements voix off et des doublages dans votre activité ?

Je suis voix-off, speakrine, je ne fais pas de doublage, je fais plutôt du voice over.

Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires pour exercer ce métier ?

La première est de savoir parler évidement, avoir une bonne diction, gérer son souffle et son stress, le micro ne pardonne rien, il capte tout ! Mais je dirais que tout autant, il faut savoir se mettre au service du texte et des attentes du client, savoir donner la bonne intention au bon moment pour donner vie au texte et au projet.

Respecter le texte aussi. Le client a passé du temps à rédiger son script et une virgule à tel endroit a son importance et donne du sens au projet.

Avoir de la rigueur, de la discipline pour garder une voix seine et pérenne, et en séance être professionnel, efficace. Il faut penser aux budgets des clients, des heures de studio impactent le budget, il faut en tenir compte et se lancer dans ce métier quand on est prêt.

Qui sont vos principaux clients ?

Je collabore principalement avec des agences de communication et des studios d’enregistrement et de manière un peu plus ponctuelle avec des agences de traduction.

Travaillez-vous avec beaucoup d’agences de traduction telles que Trad Online ?

Non, que deux pour le moment.

Comment sont-ils venus à vous ? prospection / démarchage, bouche à oreille, autre?

C’est tout cela, quand vous êtes à votre compte, vous activez tous les réseaux pour développer ce que vous aimez faire.

Quel matériel utilisez-vous ?

Il y a 2 façons aujourd’hui d’enregistrer, soit vous allez en studio – sont présents alors, l’ingénieur du son, le producteur, parfois un directeur artistique, le client… Soit vous enregistrez en home studio et dans ces conditions, vous devez investir dans du matériel professionnel (une cabine de speak insonorisée, un micro professionnel…)

A partir de quels formats de fichiers travaillez-vous le plus souvent ?

Tous les fichiers source sont au format WAV, puis transformés en d’autres formats comme le MP3 ou autres, tout dépend de la demande du client.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaiteraient exercer ce métier ?

Travailler sa voix, son souffle, les mélodies vocales, répéter et être professionnel.

Enfin, comment jugez-vous votre relation avec Trad Online aujourd’hui ?

Nous partageons avec Trad Online le même état d’esprit où réactivité et précision sont les maîtres mots. Comme je travaille davantage aujourd’hui avec Trad Online pour des prestations de traduction, j’espère que nous pourrons développer davantage notre partenariat sur des prestations de voix off.

Merci beaucoup Pascale de nous avoir fait découvrir le métier de voix off !

Pour en savoir plus sur Pascale Adelaïde, cliquez ici.

La transcription audio – un métier complémentaire à la traduction – témoignage de notre partenaire

La transcription audio – un métier complémentaire à la traduction – témoignage de notre partenaire

Au-delà de notre coeur de métier qui est la traduction, nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des demandes de nos clients qui dépassent parfois nos compétences et qui nous amènent donc à solliciter des prestataires spécialisés. Ces partenaires peuvent alors intervenir en amont ou en aval de nos travaux de traduction.

En amont de la traduction, il n’est donc pas rare que nous ayons besoin de transformer des enregistrements audio ou vidéo en texte brut avant de pouvoir les traduire.
En aval, nous nous retrouvons dans la situation inverse où il nous est demandé de transformer des textes bruts traduits en enregistrement audio, le plus souvent sous forme de voix off.
Enfin, l’amélioration de nos outils de traduction nous permettant de traiter des fichiers de plus en plus spécifiques, nous sommes fréquemment sollicités pour prendre également en charge la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) des fichiers traduits (voir aussi notre article sur le traitement PAO des fichiers Indesign)

Intéressons-nous de plus près aux métiers de 3 de nos partenaires, qui exercent chacune – car ce sont toutes 3 des femmes – des métiers spécifiques mais ô combien complémentaires à notre métier de traducteur.

Cette semaine, zoom sur  la transcription audio avec Anne Mortelecque.

Bonjour Anne, merci d’accepter cette interview et de prendre le temps de répondre à nos questions.

Pour commencer, pouvez-vous nous dire en quelques mots quel est précisément votre métier ?

Je suis audiotypiste et correctrice.

Quelle est la part de la transcription audio/vidéo dans votre activité ?

La transcription représente environ 60 % de mon activité, la transcription de vidéos est plutôt rare me concernant, il s’agit essentiellement de fichiers audio.

Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires pour exercer ce métier ?

Savoir s’organiser. Aimer travailler seul et dans le calme et le silence, avoir une bonne culture générale pour pouvoir traiter des domaines multiples et variés, avoir de bons outils et une bonne connexion Internet, et surtout : avoir un bon casque !

Qui sont vos principaux clients ?

Avocats, éditeurs, journalistes, instances communautaires, consultants, agence de transcription, agence événementielle, agence de traduction. J’ai également travaillé pour un médecin, un ministère, des doctorants, des étudiants… la clientèle est variée et les domaines parfois très différents.

Comment sont-ils venus à vous ? prospection / démarchage, bouche à oreille, autre?

Prospection au début de mon activité, en répondant à des annonces ciblées sur certains sites spécialisés, via mon site internet ou par bouche à oreille.

Quels outils/logiciels utilisez-vous ?

Pour les principaux : un logiciel de transcription (Express Scribe version pro), la suite Microsoft Office, un correcteur d’orthographe (Antidote), exceptionnellement un logiciel de reconnaissance vocale (Dragon), plusieurs logiciels gratuits de conversion de fichiers ou d’envoi de fichiers lourds, un serveur ftp sécurisé, un bon casque avec micro (casque de gamer Razer Kraken pour ma part).

 

Pour aller plus loin découvrez les logiciels incontournables pour la transcription.

 

A partir de quels formats audio travaillez-vous le plus souvent ?

WMA essentiellement.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaiteraient exercer ce métier ?

De bien prendre en compte qu’une heure audio demande beaucoup de temps à transcrire et mettre en page. De ne pas se dire qu’en une journée, on peut traiter 4 heures audio ou vidéo, c’est impossible ! Donc bien estimer son temps et son tarif. Bien s’équiper aussi, le casque et la qualité sonore du fichier sont des facteurs très importants, pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions sans prendre le risque d’endommager son audition. Ne pas accepter les missions en urgence à des tarifs trop bas, et encore moins celles avec un fichier mal enregistré !

Travaillez-vous avec beaucoup d’agences de traduction telles que Trad Online ?

Non, c’est la seule 🙂

Enfin, comment jugez-vous votre relation avec Trad Online aujourd’hui ?

Excellente !
L’équipe de Trad Online est une équipe dynamique et à l’écoute de ses partenaires, les missions sont variées et enrichissantes.

Merci beaucoup Anne de nous avoir fait découvrir le métier d’audiotypiste !

Pour en savoir plus sur Anne Mortelecque, cliquez ici.

Volontariat à l’international – 6 astuces pour vous y préparer

Volontariat à l’international – 6 astuces pour vous y préparer

Il existe aujourd’hui de nombreux programmes permettant de partir faire un volontariat à l’international. Certains critères comme votre âge, votre situation actuelle, vos motivations et le temps que vous souhaitez y consacrer pourront vous permettre de choisir vers lequel vous orienter. Le Service volontaire européen (SVE), le Volontariat international en entreprise (VIE), le Volontariat de solidarité internationale (VSI), les chantiers internationaux et le Wwoofing ne sont que quelques exemples car la liste est longue ! Sans être exhaustif sur la préparation d’un tel projet, voici quelques astuces qui vous aideront peut-être si vous souhaitez vous lancer.

1 – Réfléchissez à vos motivations

Le volontariat n’est ni un stage, ni un séjour linguistique, ni une mission humanitaire. Il s’agit d’un réel investissement personnel au sein d’une organisation, d’une association locale, etc. Vous devrez donc, en amont, réfléchir à ce qui vous motive à partir : vous sentir utile, participer à un projet solidaire, acquérir de nouvelles compétences utiles à votre développement professionnel et personnel, découvrir une langue et une culture, vous ouvrir sur le monde… Pensez tout d’abord à vos passions, aux valeurs qui vous animent, ensuite à ce que cette expérience pourra apporter à votre carrière et à vos projets de vie.

2 – Préparez-vous au moins 6 mois à l’avance

Selon le type de volontariat, les démarches administratives et processus d’inscriptions peuvent prendre du temps. N’hésitez pas à commencer à vous renseigner plusieurs mois à l’avance. Ces quelques mois vous permettront non seulement de gérer le côté administratif en toute tranquillité, mais également de terminer votre activité actuelle (études, contrat, etc.), de faire quelques économies, de mûrir votre projet et de prendre le temps de vous renseigner sur votre pays de destination.

3 – Pensez aux domaines qui vous motivent

Quelle que soit votre expérience passée, vous pourrez intervenir dans un domaine que vous connaissez déjà, qui vous tient à cœur ou qui vous est totalement étranger et que vous souhaitez découvrir. Les domaines sont variés et il y en a pour tous les goûts : protection de l’environnement et du patrimoine, éducation, art et culture, écologie, santé, sports, informations et médias, luttes contre les discriminations, etc. Si certains programmes exigent de l’expérience, d’autres ne requièrent ni diplôme ni expérience et mettent justement l’accent sur la découverte d’un secteur.

4 – Rencontrez d’anciens volontaires

Outre le site internet dédié au volontariat que vous souhaitez réaliser, n’hésitez pas à vous rendre au Centre information jeunesse le plus proche de chez vous : les professionnels pourront vous renseigner et vous apporter des informations précieuses. De plus, ces centres organisent régulièrement des soirées témoignages ou rencontres avec d’anciens volontaires. Vous pouvez également consulter des blogs ou vidéos pour collecter le plus de conseils possibles, tout en sachant que chaque expérience est unique !

5 – Prévoyez un budget

Même si certains types de volontariats, comme le SVE, sont quasiment gratuits pour le volontaire, d’autres ne prennent en charge aucun frais. Dans tous les cas, il sera nécessaire de prévoir de quoi subvenir à vos besoins une fois sur place (nourriture, loisirs…). Renseignez-vous sur le coût de la vie de votre pays de destination pour ne pas être surpris(e) lors de votre arrivée. Les quelques mois de préparation vous laisseront ainsi du temps pour mettre de l’argent de côté.

6 – Renseignez-vous le plus possible sur le pays de destination

La plupart des volontariats proposent de longs séjours, d’une durée de 6 mois à 2 ans. Une fois sur place, vous serez intégré(e) à une équipe locale et immédiatement immergé(e) dans une nouvelle culture, un nouveau rythme de travail et de vie. Une préparation préalable est donc primordiale. Tout d’abord, pour éviter tout quiproquo, renseignez-vous sur l’histoire et la géographie de votre pays de destination. Ensuite, informez-vous sur la culture, les habitudes culinaires et la langue de vos hôtes car, même s’il ne s’agit pas d’être un expert en arrivant, votre intégration sera d’autant plus facile si vous montrez quelques connaissances de base. Vos nouveaux collègues ou colocataires seront ravis de voir que vous vous êtes intéressé(e) à leur pays et vous éviterez ainsi un choc culturel trop important.

Bonne chance !

Charlotte – SVE en Finlande en 2008 – 2009.