Trad Online, petit arrêt et retour sur image sur l’année 2011 !!

Trad Online, petit arrêt et retour sur image sur l’année 2011 !!

L’équipe Trad Online a vécu des moments d’exception lors de l’année 2011. Aujourd’hui nous souhaitons partager nos anecdotes les plus marquantes en vous présentant une vision synthétique des activités réalisées au cours de l’année écoulée…

Chers amis lecteurs,

Nous voilà en 2012 !! Il y a quelques semaines nous vous adressions nos vœux de bonheur et de réussite partagée pour cette nouvelle année que nous vous souhaitons cosmopolite et polyglotte. L’heure de faire un petit arrêt et retour sur image sur l’année écoulée est donc venue… Coup de cœur, coup de gueule ? Parlons-en !

L’agence a généré un CA de 707.000 Euros (+35%) au cours de l’année précédente, le mois de Novembre a remporté la médaille du CA mensuel le plus important avec 151.000 Euros ! Nos trois premiers clients sont des e-entreprises (sites internet-services destinés aux particuliers et aux entreprises).

En 2011 Trad Online a pris en charge 1681 projets de traduction, nous avons traduit environ 6.5 millions de mots vers 26 langues au total ! Soit l’équivalent de 22000 pages A4, ou encore 210 livres de poche soit 1 livre de poche traduit tous les 1.5 jour, pas mal hein ?…Tout ceci dans le respect de l’environnement, il faut savoir que ces 6.5 millions de mots ont été traduits dans le meilleur respect de la Nature…nous faisons la chasse au papier …des économies pour nos forêts 🙂 [Pensée et fierté au sujet de notre projet collectif « mécénat » www.monarbre-matribu.com ]

Que dire de la nature de nos projets de traduction 2011 ? Voici un TOP 4 forcément partiel et partial…mais bien réel :

1° Le plus gros projet :

Notre plus gros projet-bouquet était garni d’environ 350000 mots, il s’agissait d’une traduction vers une langue unique. Nous y avons travaillé pendant 2.5 mois avec une équipe oscillant entre 3 et 5 traducteurs !

2° Le projet le plus rapide :

En contrepartie, notre projet le plus rapide fut livré en moins de 1h30 : une chrono-traduction, rapide et efficace !

3° Le projet le plus complexe :

Nous avons eu de quoi nous occuper avec une traduction partant de 2 langues sources vers 25 langues cibles ! Qui dit que le tour du monde peut se faire seulement en bateau ? Ce fut sans aucun doute le projet le plus complexe de l’année…ah…non…en fait il y a aussi tous les projets traduits sous CMS…les experts comprendront

4° Le projet de la polémique :

Pour terminer, le projet coquin ! Qui ne pouvait pas manquer ce TOP 4…

Nous avons été sollicités pour traduire des annonces de services de charme tarifés, ce projet (relativement volumineux et rentables) a suscité un débat très animé au sein de l’équipe et nous avons fini par décliner cette offre …je vous laisse imaginer pourquoi et les arguments Pour et Contre…

L’équipe de Trad Online vous remercie à nouveau pour cette année 2011 très réussie. Nous avons réalisé ce travail toujours dans la bonne humeur… beaucoup de fous rires dans l’équipe, de la solidarité et du respect. Nous sommes heureux de continuer à travailler de la sorte en 2012. Pour cette année, nous vous souhaitons de vibrer pour des projets enthousiasmants et de les voir couronnés de succès !

L’équipe de Trad Online.

Le « Didiergate » de Lionbridge jette un froid

Le « Didiergate » de Lionbridge jette un froid

Un exemple flagrant de bad practice d’une agence de traduction : le « Didiergate ».

Impossible d’être passé à côté ces derniers jours tellement ça a fait de bruit : Didier Hélin, vice-président de Lionbridge, s’est fendu d’un email (dont voici le texte complet) destiné à tous les traducteurs référencés dans ses fichiers, leur demandant de bien vouloir réduire leurs tarifs de 5 % au vu d’une conjoncture économique défavorable.

Against the backdrop of this negative economic context, effective November 1, 2010 through January 1, 2011 we require all our partners to provide a 5% discount on all Lionbridge projects. This discount is independent of any other agreements we may have in place with you.

Légalement parlant, Lionbridge est tout à fait en droit de faire cette demande, de même que le destinataire peut très bien la refuser. Au-delà du fond, déjà contestable en lui-même, le problème vient aussi de la méthode : les traducteurs curieux qui n’ont pas manqué d’aller consulter le site de Lionbridge on eu la désagréable surprise de tomber sur des chiffres trimestriels faisant état de bénéfices qualifiés de « record historique » par l’agence. En réalité ces chiffres avaient été publiés en août et 3 jours après l’envoi de cet email (soit le 4 novembre) les chiffres du 3e trimestre étaient à leur tour publiés, et force est de reconnaître qu’ils sont beaucoup moins bons. Ceci excuse-t-il cela ? Pas sûr, car ce qui rend les traducteurs encore plus mécontents c’est l’envoi de cet email à partir d’une adresse « no-reply », ne permettant pas de réponse directe à l’envoyeur, d’où la profusion messages plus ou moins caustiques à destination de Lionbridge sur la Toile (voir par exemple cette revue de blogs ou le Groupe Facebook).

La polémique a enflé au point que l’on voit des mentions du « Didiergate » (du nom du vice-président) sur le Web et on ne peut que constater un manque de tact et d’intelligence dans la communication de Lionbridge. Cela va très certainement leur faire perdre un grand nombre de traducteurs mais quant aux clients, rien n’est moins sûr, à moins que le bad buzz n’arrive jusqu’à eux et même dans ce cas…

Ce qui est dommage c’est que ce genre « d’affaire » creuse encore davantage le fossé entre agences de traductions et traducteurs indépendants, et que le discours anti-agence tend à les mettre toutes dans le même sac alors qu’il en existe (nous, mais pas seulement) qui ont à cœur de travailler dans le respect du traducteur, et du client !

N’hésitez pas à consulter nos engagements qualité ou à prendre contact avec l’un de nos chefs de projet : vous pouvez être sûr que vous serez toujours bien accueilli !

Trad Online, petit arrêt et retour sur image sur l’année 2011 !!

Entreprises, valorisez vos actifs de traduction !

Certaines entreprises considèrent la traduction comme un poste de dépenses…d’autres ont souhaité penser investissement et valorisation…et vous ?

Beaucoup d’entreprises n’y pensent pas…mais le sujet mérite d’être posé clairement par la direction ou le responsable traduction : « pourrait-on penser en termes de valorisation et d’actifs lorsque nous budgétisons et gérons nos projets de traduction ? »

L’activité de votre entreprise est internationale, vous brassez en interne et en externe deux ou plusieurs langues, vous rédigez ou faites traduire en plusieurs langues des propositions commerciales, des contrats, des guides d’instructions. Vous formez vos collaborateurs, revendeurs, distributeurs dans leur langue maternelle ou en anglais. Vous communiquez et faites des opérations de marketing et communication au-delà de nos frontières. Et vous considérez la traduction de vos différents documents, textes, matériaux comme un surcoût et comme une étape supplémentaire, rallongeant d’autant la durée de vos projets.

Et si, ….(j’aime beaucoup commencer une phrase par ces deux petits mots…une approche permettant d’ouvrir les possibles et de s’affranchir au moins dans un premier temps des contraintes et limites établies, à tort ou non), Et si…, votre entreprise choisissait de considérer la traduction et ses outils/matériaux/processus associés comme un actif ou un atout, tous deux valorisables ? Un actif pouvant être valorisé ou utilisé très opérationnellement lors de la revente de votre entreprise, lors d’une étude de valorisation, lors d’une fusion avec une nouvelle entité, lors du recours à des nouveaux fournisseurs, distributeurs, revendeurs, …

Le propos n’est pas ici de donner des recettes ou trucs & astuces, le sujet est à analyser au cas par cas. Pourtant, voici quelques pistes pouvant être explorées :

  • Glossaires et terminologie : votre secteur est particulier, votre métier tout autant. Vous détenez (normalement, ou alors, commencez à vous pencher sur la question) des glossaires.  Ces glossaires reprenant à la fois des termes métiers utilisés couramment dans votre secteur mais aussi, des termes « maison » et vos propres choix parmi les différents termes ou expressions possibles.
  • Guide terminologique : vous intégrez des nouveaux collaborateurs. Vous disposez d’une agence de communication et/ou de RP, vous faites appel à une société de traduction…ce guide est  un cadre à fournir absolument. En résultent un gain de temps, un gain d’argent, un gain de cohérence.
  • Mémoire de traduction : ne parlons pas ici des documents de type communication, communiqué de presse, etc. Parlons uniquement des documents de formation (à vos outils, processus, produits), des guides d’instruction, des fiches produits, etc. Détenez-vous la mémoire des précédentes traductions ? Pouvez-vous apporter à vos fournisseurs de traductions la mémoire des précédentes traductions lorsque vous faites évoluer vos documents (V1, V2, etc) ou lorsque vous en créez de nouveaux ? Cette mémoire (associée aux outils ad hoc) vous permettra de réduire les coûts (grâce aux répétitions notamment), de réduire les délais et d’assurer la cohérence d’un document à un autre (notamment en cas de changement du traducteur ou relecteur).
  • Adaptation culturelle : il arrive très souvent que d’un contexte culturel à un autre, les entreprises doivent faire évoluer leur approche de communication, leur technique de formation, leur style de management. Qui dit contexte culturel différent, dit, pour un même texte source, un vocabulaire, des expressions, une organisation du texte cible différents. Ce savoir-faire, cette expérience est-elle formalisée quelque part ? Est-elle transmissible ?
  • Cours de langues et efficacité : vous financez des cours de langues à vos collaborateurs ? Comment cadrez-vous vos partenaires formateurs ? Que leur donnez-vous comme matériaux digestes pour orienter les formateurs et les outiller pour former vos collaborateurs dans un contexte métier ?
  • Animation des équipes multiculturelles et confrontation : faites travailler vos équipes multiculturelles sur « les mots de notre entreprise »…c’est à la fois un exercice « fun » mais aussi, riche en échange, confrontation et mise en cohérence. Le matériau en résultant sera un actif à transmettre aux futurs collaborateurs.
  • Culture d’entreprise et transmission : les mots sont importants. Le choix de ces mots est parfois imposé par la direction souhaitant donner une orientation culturelle à l’entreprise ou définir un positionnement face aux clients. Les mots de l’entreprise sont aussi souvent une résultante d’une culture interne qui s’est développée naturellement au cours des années. Si vous considérez cette culture comme un atout ou un actif pour votre entreprise, ne la négligez pas dans vos documents traduits. Et pour vous aider à transmettre cette culture et/ou ce positionnement, quoi de mieux que des matériaux (glossaire, guide terminologique, guide de style, etc.), complets, mis à jour régulièrement, bien organisés et transmissibles, pour outiller vos collaborateurs et vos projets.
  • ….

Et vous ne considérez toujours pas ce sujet « traduction » comme un actif potentiel ??….

Dans un premier temps…réduire des coûts et assurer la cohérence et la transmissibilité….Dans un deuxième temps, valoriser cet actif dans de nombreux contextes.

Cette première liste ne fournit que quelques pistes…. N’hésitez pas à réagir et à en proposer d’autres.