Et si on parlait de nombre de mots traduits !

Et si on parlait de nombre de mots traduits !

TradOnline est une agence de traduction, cette info ne doit pas être une surprise pour nos lecteurs réguliers 🙂

Et une question qu’on nous pose souvent est la suivante : quel volume de traduction traitez-vous sur une année ?

L’unité de « matière première », dans notre système de calcul des volumes traduits, c’est le mot source : c’est-à-dire le nombre de mots qui sont inclus dans le texte source à traduire. Pour vous donner une idée, une page de format A4, avec une taille de police normale, contient entre 250 et 350 mots sources.

Qu’est-ce que cela donne pour TradOnline, sur 2014 par exemple ?

Voici la réponse :

Au total : 11.700.000 mots sources environ !

traduction en ligne TradOnline

Cela correspond à … 46.800 pages format A8, soit 117 ramettes de 400 feuilles !
Voici une image représentant grosso modo ce que ceci représenterait si toutes nos traductions pour 2014 étaient imprimées…
Nous vous rassurons : TradOnline traduit à 99.99% au format électronique et ce n’est que très rarement que nous travaillions sur des documents au format papier !

TradOnline, Made In Mayenne sur France Bleu

TradOnline, Made In Mayenne sur France Bleu

Mercredi matin, TradOnline était à l’honneur sur France Bleu Mayenne !

Au cours d’un échange convivial, Danièle Maréchal, la fondatrice et cogérante de la société, a eu le plaisir de présenter aux auditeurs de l’émission l’histoire de TradOnline, ses services, tout en nous faisant profiter de son expérience.

Diffusée tous les matins, l’émission «Made In Mayenne» permet aux chefs d’entreprise de s’exprimer sur leur activité et de nous éclairer davantage sur la vie économique locale.

Félicitations à Danièle, qui aura su présenter la société avec brio et un grand merci à l’équipe de France Bleu de nous permettre de partager cette aventure ! 🙂

Financement des startups et entreprises au Brésil – Horizon 360 – N°3

Financement des startups et entreprises au Brésil – Horizon 360 – N°3

Le capital-risque au Brésil : les premiers jours d’un écosystème prometteur

Nous vous proposons aujourd’hui une traduction en français du résumé d’une étude très intéressante menée par MIT Sloan Management et G-LAB (Global Entrepreneur Lab). Vous pouvez la parcourir en suivant ce lien « Brazil VC Ecosystem Study »  (Etude de l’écosystème de financement des entreprises et startups au Brésil). Le Brésil étant aujourd’hui au centre de nombreux enjeux économiques et à la veille de grands rendez-vous mondialement exposés (Coupe du Monde de Football en 2014, Copa America en 2015, Jeux Olympique en 2016…), nous avons pensé que ce sujet intéressait de nombreux entrepreneurs. L’indicateur que nous suivons de notre côté est la hausse des demandes de traductions vers le brésilien. Des demandes en hausse depuis plus d’un an, ce qui en dit long sur l’attrait actuel suscité par ce pays.

Résumé de la synthèse de l’étude

L’écosystème du capital-risque au Brésil est naissant et évolue rapidement. Alors que le gouvernement brésilien et quelques sociétés investissent dans le secteur de la technologie depuis des dizaines d’années, le « modèle Silicon Valley » de fonds privés de capital-risque concentrés sur les modèles économiques basés sur le web n’a émergé qu’au cours des dernières années. Les derniers 18-24 mois ont vu un fort développement des investissements et activités connexes.

En 2012, au moins 50 sociétés ont été à la source d’environ 80 investissements dans les start-ups, ce qui représente une nette augmentation par rapport aux années précédentes, et au moins deux fonds axés sur le Brésil représentant ~260M$ en AUM (actifs moyens sous gestion) ont été créés. Parmi les participants, on peut notamment trouver des sociétés en nom collectif étrangères qui investissent de manière sélective à partir de fonds internationaux, quelques sociétés en nom collectif américaines/européennes qui ont affecté des ressources localement, et un petit nombre croissant de fonds brésiliens et de « grands business angels ». Un jeune réseau « d’agents facilitant » et une hausse marquée de l’investissement d’angels » montrent l’enthousiasme de l’écosystème.

Les capitaux investis récemment proviennent principalement de sociétés en commandite à l’étranger qui ont tendance à autoriser une plus grande autonomie que leurs homologues brésiliens aux sociétés en nom collectif dans les décisions concernant les investissements. Le gouvernement brésilien reste une société en commandite importante pour de nombreux fonds domestiques, surtout pour ceux qui se concentrent sur les technologies matérielles. Toutefois, l’idée de capital-risque commence à plaire à d’autres sociétés en commandite brésiliennes. En effet, le niveau de conscience et de connaissance du sujet a nettement évolué et les retours sur revenus fixes restent limités.

La convergence de la connectivité et de la consommation : un marché potentiel important à maîtriser

Ces investisseurs et les entrepreneurs qu’ils soutiennent sont attirés par le Brésil grâce à la confluence remarquable de tendances démographiques, économiques et technologiques sur le long terme, ce qui forme un marché potentiel très attractif pour les entreprises basées sur le web. Avec une culture de consommation, une classe moyenne en plein essor, une masse critique d’utilisateurs numériques très engagés et un fort potentiel de croissance de la pénétration du haut débit et des smartphones, l’avant-garde considère que l’environnement est mûr pour la naissance de géants internet. Le stimulus et les investissements associés à la Coupe du monde en 2014 et aux Jeux olympiques en 2016 ne sont pas nécessairement liés à des stratégies d’investissement, mais ne nuisent en rien à la prise de conscience des investisseurs et à leur capacité de lever des fonds pour le Brésil.

Plus que l’e-commerce et les « mee-too ».

La vague actuelle d’investissement a ciblé des modèles d’activité éprouvés appliqués au contexte brésilien, en particulier l’e-commerce, les places de marché, le voyage et les médias numériques. Dans un futur proche, les évolutions porteront sur des modèles d’activité uniques, destinés au Brésil, et potentiellement graduellement au reste du monde, tandis que les investisseurs deviendront plus à l’aise dans leur prise de risque concernant certains business modèle, et que l’évolution des fondamentaux compétitifs des secteurs tel que l’e-commerce réduiront les incitatifs des investisseurs.

La grande interrogation : les opportunités de sortie

Avec des précédents limités de sorties réussies et des obstacles conséquents aux introductions en bourse dans la pays, l’hypothèse principale sous-jacente aux récents investissements est une anticipation d’une vague de fusions/acquisitions à venir, tirée par les échanges internationaux, qui aura pour conséquence l’arrivée de liquidités. Une série de sorties réussies au cours des prochaines années alimenterait un cercle vertueux pour l’écosystème en cours de formation. La présence de sociétés et d’entrepreneurs de premier plan renforcerait l’ouverture culturelle graduelle sur l’entrepreneuriat des meilleurs talents brésiliens, entrainant ainsi l’émergence de nouveaux entrepreneurs. Une fois la preuve apportée du niveau des retours sur investissement, les capitaux, étrangers ou domestiques, seront de plus en plus nombreux à rejoindre l’écosystème.

Si cette vague de sortie ne se matérialise pas sur le moyen terme, la génération actuelle de sociétés de gestion ne pourra pas justifier ses niveaux de valorisations actuelles. Il est probable que l’écosystème stagnerait, puisque les fonds étrangers de capital-risque redirigeraient leur argent jusqu’à ce que les changements structurels catalysent l’intérêt renouvelé des investisseurs et puissent potentiellement récompenser ceux qui sont véritablement engagés sur le long terme.

Tensions locales : stabilité ébranlée de l’écosystème, mise à profit de la compétition pour certains

En plus de l’incertitude en ce qui concerne les sorties, le groupe actuel des entreprises high-tech et leurs investisseurs doivent faire face à des obstacles dûs aux institutions locales et aux facteurs environnementaux. Au Brésil, les startups sont confrontées à des régimes fiscaux complexes et prohibitifs, un cadre réglementaire restrictif pour les sociétés, une rigidité extrême du marché du travail, et une bureaucratie étouffante.

Ces types d’obstacles structurels ébranlent la stabilité de l’écosystème, et selon des sondages menés au sein des sociétés en commandite, représentent un facteur dissuasif pour les nouveaux investissements dans des marchés émergents. Ironiquement, c’est la capacité à naviguer et à résoudre ces problèmes et d’autres tensions locales qui donne justement un avantage compétitif aux startups brésiliennes face aux nouveaux entrants étrangers. Ceci explique pourquoi les sociétés en nom collectif brésiliennes sont très recherchées comme co-investisseurs et « guides » par les investisseurs étrangers. Si ces contraintes structurelles, surtout le manque d’accès à un important marché domestique de capitaux, ne sont pas mises à l’étude et des solutions trouvées, la probabilité que le Brésil puisse rejoindre les rangs des foyers locaux de capital-risque restera faible.

Prospective : l’engouement est-il justifié ?

En regardant vers le futur, l’opinion majoritaire, qui est également la nôtre, est la suivante : tandis que le marché est effervescent, un groupe élu de nouvelles activités émergeant de l’écosystème actuel s’adaptera pour capitaliser sur les tendances technologiques et démographiques du brésil prévues sur le long terme. Ces sociétés effectueront des sorties, soit par des acquisitions sur un plan international, des stratégies de consolidations sectorielles sur le marché local, ou de possibles introductions en bourse à l’étranger.

Au moment de ces sorties, des nouveaux capitaux étrangers intègreront le marché, principalement à partir de fonds internationaux. Toutefois, les contraintes institutionnelles et structurelles actuelles de l’écosystème resteront en place. Ces contraintes, tout en renforçant la position des sociétés locales qui s’adaptent au contexte brésilien, perpétueront la fragilité du modèle de capital-risque au Brésil.

Utiliser les outils de traduction pour comprendre vos clients

Utiliser les outils de traduction pour comprendre vos clients

Deuxième billet de notre série Horizon 360 : « Utiliser les outils de traduction pour comprendre vos clients internationaux »
Nous reproduisons ici un article du EContentMag. Cet article a été traduit par Perrine qui est en stage chez nous pendant quelques mois. Nous avons fait suivre cette traduction de quelques commentaires sur le sujet traité.

La question posée ici est : comment échanger avec des clients étrangers qui achètent vos produits et communiquent sur ou avec vous dans leur langue maternelle ?

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​Chaque entreprise internationale sait que sur le marché mondial, les capacités de traduction font parties intégrante d’un succès sur le long terme. Beaucoup de sociétés ont compris l’importance de traduire leurs produits et leurs services pour des marchés non-anglophones, mais ils ont souvent ignoré l’autre facette de cette tâche : la traduction du contenu produit par leurs clients non-anglophones.

 

80% des internautes parlent une autre langue que l’anglais, et produisent du contenu massivement via les réseaux sociaux

Keith Laska, PDG de SDL Language Technologies (SDL), tente d’aborder ce problème avec la gamme étendue de technologies, de services et de plateformes proposés par son entreprise. Il déclare : « Il y a dix ans, 80% des internautes parlaient [anglais]. La situation s’est complètement inversée en seulement une décennie. 80% des internautes parlent une langue autre que l’anglais. »

A l’ère des médias sociaux, ces 80% d’internautes produisent une masse de contenu astronomique. « Plus de 2,5 trillions d’octets de données sont générées par jour, et 90% de ce contenu a été généré ces deux dernières années, principalement à travers les interactions propre au web social. La communication par flux sociaux est pratiquement devenue le moyen de communication préféré des consommateurs. » Keith dit en effet que si vous ne traduisez pas ces communications entrantes, vous passez à côté du statut de société internationale, « soit jusqu’à 80% de votre marché. »


Don DePalma, fondateur de Common Sense Advisory, explique à quoi peuvent ressembler ces communications entrantes dans d’autres langues que l’anglais : « Une personne vous appelle et veut parler de votre produit, une autre se rend sur votre site, cherche une information ou un produit et pose une question, une troisième s’inscrit sur votre forum et dépose un commentaire au sujet de votre produit, etc. »

La traduction automatique, une solution ?

Dans ce contexte, comment les entreprises peuvent-elles assurer la traduction de tout ce contenu entrant créé par les consommateurs, dans une optique de croissance de leur activité et d’un meilleur service client ? Don DePalma assure que c’est presque aussi dur que ça en a l’air. « D’un côté, vous avez la tradition établie des traductions humaines, nous dit-il. Mais assurer la traduction d’un tel volume de contenus en croissance exponentiel est une tâche impossible pour les spécialistes de la traduction dite « humaine ». »

La meilleure solution à ce problème provient des technologies de traduction automatique assistée par ordinateur. Val Swisher, fondateur et PDG de Content Rules, déclare : « Je ne pense pas que la traduction humaine ait un bon rapport coût-efficacité pour ce type de travail. Je pense que nous allons avoir besoin des technologies de traduction automatique pour pouvoir communiquer facilement dans d’autres langues. »

Les outils de traduction automatiques ont très bien fonctionné pour certaines entreprises et contextes, comme par exemple TripAdvisor. TripAdvisor, un des plus grands sites de voyage au monde, utilise le service de traduction BeGlobal de SDL pour traduire les avis, opinions et photos de ses utilisateurs de l’anglais vers d’autres langues. TripAdvisor a ainsi fortement réduit le taux de rebond, par rapport aux pages ou aux avis qui ne sont pas traduits, ce qui a permis d’atteindre de nouveaux utilisateurs et de nouveaux marchés.

Les limites de la traduction automatique

Mme Swisher met tout de même en garde contre les limites des technologies actuelles de traduction automatique assistée par ordinateur. « La traduction des interactions est plus difficile que celles des contenus standards. Si j’essaye d’avoir des interactions « de type médias sociaux » avec mes clients, je ne peux pas contrôler la langue que les consommateurs utilisent pour me parler. Sur ce point, la traduction automatique ne gère pas très bien la langue source qui ne peut pas être contrôlée, qui ne suit pas certaines règles ou certains modèles. »

Mme Swisher précise que les entreprises devront disposer de technologies qui ne présenteront pas de difficulté de programmation ou de formation et qui seront « plus tolérantes  par rapport à la façon dont les gens écrivent et lisent, et, dans une certaine mesure, dont ils parlent. »

Tandis que l’économie internationale se mondialise et que 80% des consommateurs génèrent du contenu entrant dans des langues autres que l’anglais, les technologies de la traduction deviendront de plus en plus vitales et commenceront à jouer un rôle plus important au sein des fonctions commerciales. Comme le dit M. Laska : « Tout bien réfléchi, nous venons tout juste de découvrir la partie émergée de l’iceberg en ce qui concerne la communication efficace avec ceux qui achètent nos produits et nos services. »

L’avis de Trad Online

Notre métier est aujourd’hui d’aider les entreprises à réussir leur stratégie d’internationalisation avec notamment nos services de traduction humaine et de qualité. Nous pouvons appeler cela un peu vulgairement « traduction corporate ». Pourtant, nombre de nos clients sont des entreprises du web et pour certaines déjà, le coût de la traduction du volume de mots contenu dans leur site ou leur solution en ligne est rédhibitoire et empêche ou ralentit leur interactions avec de nouveaux marchés. Aujourd’hui, il faut étudier au cas par cas le projet de ces entreprises pour ensuite les aider à décider entre les différentes options envisageables. Il y a le « tout humain », le « tout automatique » mais aussi des solutions hybrides comme une « segmentation des contenus » (importance par rapport à un ensemble de paramètres, durée de vie, etc.), une intervention mi-auto / mi-humaine, une offshorisation, etc.

Notre conviction à Trad Online est que la traduction humaine restera encore et pour de nombreuses années LA solution pour la traduction de contenus à teneur « littéraire » (communication, marketing, contenus rédigés de type rapport, etc.) mais qu’il serait une erreur tragique de ne pas considérer sérieusement les alternatives « outillées » pour d’autres types de contenus (comme les contenus interactionnels à faible durée de vie, les contenus répétitifs, etc.).

Alors si vous aussi vous pensez que la traduction doit être faite par des humains, n’hésitez pas à nous contacter !

Une erreur de traduction fait bondir le cours de l’action Sony

Une erreur de traduction fait bondir le cours de l’action Sony

The devil is in the detail, comme le disent nos amis d’outre-Manche, ou comment la traduction, qui assure la transmission d’informations cruciales, peut influencer le monde de la finance.

C’est Sony qui récemment en a fait les frais. Deux facteurs ont contribué à la hausse du cours de l’action, le soir du 22 mai. La première était l’annonce la veille par Microsoft qui dévoilait sa console de 8e génération, la Xbox One : les actionnaires ont renouvelé leur confiance dans la PS4, de Sony dont la sortie est prévue à peu près au même moment en fin d’année.

L’autre raison (la principale) était une malencontreuse erreur de traduction. Daniel Loeb, le directeur du fonds spéculatif Third Point LLC avait fait une proposition à Sony concernant la branche « divertissement » de la société, avec pour objectif d’en faire une société indépendante. Cette nouvelle a été reportée par le Nikkei Business Daily en anglais, avec une erreur de taille. Plutôt que de dire, comme l’avait déclaré la société japonaise, que Sony avait « accepté de lire la proposition », le traducteur a écrit qu’elle était « fortement intéressée par la proposition ».

Voilà qui changeait tout, et a entrainé un véritable engouement chez les actionnaires, faisant grimper l’action de 11%. Peu de temps après la publication de l’article par Nikkei, Sony les a contactés pour qu’ils corrigent le contenu, ce qu’ils ont fait, ramenant la hausse à 6,9% en fin de journée. Cela n’a pas forcément nui à Sony, mais ses actionnaires (enfin, ceux qui ne parlent pas japonais) sont plus à plaindre puisqu’ils se sont basés sur de fausses informations pour leur investissement.

Voilà la preuve s’il en est besoin que l’utilisation de traducteurs ou de services de traductions de confiance et qualifiés est essentielle dans le milieu des affaires, comme dans tous les domaines où chaque détail compte !

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez un devis pour vos besoins en traduction.