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Relecture et révision : découvrez "l’après-traduction"

21 Déc 2010 | Métier

Une petite mise au point pour briller en société – relecture ou révision, c’est pareil non ?

Eh bien non, ce n’est pas pareil mais rassurez-vous, c’est très facile à distinguer. 

La relecture

Terme anglais – proofreading (servira si vous faites appel à un traducteur non-francophone)

En quelques mots – correction typographique, orthographique, grammaticale et syntaxique d’un document. 

Mais encore ? en gros, c’est comme si un professeur corrigeait une dictée ; il vérifie les fautes, la ponctuation, les majuscules, la typographie, la grammaire, l’ordre des mots, etc. C’est un travail relativement mécanique mais qui nécessite de la concentration.

L’arme fatale – le dictionnaire ! Un Bescherelle éventuellement (ou équivalent dans la langue concernée). Il existe également des guides qui donnent des préconisations concernant le style.

Les erreurs à éviter – penser qu’un correcteur Word fera l’affaire ; il repérera peut-être des erreurs mais en oubliera beaucoup et en signalera d’autres qui n’en sont pas. Confier la traduction et la relecture à une seule et même personne : l’auteur est trop imprégné de son texte pour y voir les erreurs qui s’y sont glissées alors qu’une tierce personne aura un regard neuf et détaché.

Ca coûte cher ? une traduction se paye au mot, une relecture à l’heure. Relire va évidemment beaucoup plus vite que traduire, cela va sans dire. En moyenne ça coûte un quart du prix de la traduction.

La révision

Terme anglais – editing

En quelques mots – relecture + vérification de la terminologie employée et du sens général du texte.

Mais encore ? une révision inclut la relecture mais également beaucoup d’autres choses, comme s’assurer de la cohérence du texte, de sa facilité de compréhension par le lecteur, vérifier certains termes, etc.  C’est un travail de réflexion où des mots voire des phrases peuvent être ajoutés, supprimés ou modifiés. Dans tous les cas les corrections ne sont que suggérées (avec parfois une note explicative), et c’est le traducteur qui valide les changements si nécessaire.

L’arme fatale – les dictionnaires spécialisés, glossaires… et Internet.

Les erreurs à éviter – confier de la révision à quelqu’un qui ne connaît pas du tout le domaine évoqué dans le texte.

Ca coûte cher ? La révision coûte environ la moitié du prix de la traduction – si en revanche la traduction originale est de trop mauvaise qualité, il vaut parfois mieux la faire complètement refaire.

Evidemment Trad Online peut proposer le service de relecture, indépendamment de la traduction originale. En espérant que ces quelques précisions vous auront été utiles, passez (quand même) de bonnes fêtes de fin d’année !

L’Equipe de Trad Online