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La traduction des sites de e-commerce, un axe de commercialisation à ne pas négliger

22 Jan 2010 | International

Dernière étude Eurostat en date : chiffre d’affaires des entreprises réalisé sur Internet

Eurostat (Office statistique de la communauté européenne) publie une étude récente sur l’e-commerce (chiffres 2008) auprès d’entreprises de plus de 10 salariés de l’Union Européenne. Quelques chiffres :

– 12 % du chiffre d’affaires des entreprises interrogées provient de l’e-commerce (13 % pour les entreprises françaises),

– 73 % de ce chiffre d’affaires est fait par des acheteurs du même pays que celui de l’entreprise (82 % en France).

11% du CA est apporté par des acheteurs dans l’UE (à 27) et 8% du CA apportés par des acheteurs en dehors de l’UE.

(à titre de comparaison, les « meilleures » entreprises de ce classement atteignent 60% de CA (Hongrie) apporté par des acheteurs étrangers, 20% pour l’Allemagne (pour une comparaison plus facile avec la France, soit le double tout de même).

Nous serions intéressés par les chiffres précis concernant les langues associées à ces sites. Les tendances montrent, voir ce billet par exemple, que vendre ses produits à l’étranger sous-entend généralement (pour maximiser les ventes) de s’adresser à ses acheteurs dans la langue locale (traduction du site, de la base produit, des mises à jours, etc.), de disposer dans le meilleur des cas d’une hotline dans la langue locale (nous avons la solution…contactez-nous…), de rassurer sur la livraison (un frein courant au clic de « closing ») , d’adapter ses CGV/CGU, …

C’est un vrai projet à ne pas sous-estimer certes…mais qui peut à terme représenter une partie non négligeable du CA. Et les entreprises françaises ont encore une grande marge de progression…(cf plus haut).

Dans la même série, voir ce précédent billet.