La gestion de projets de traduction chez Trad Online : Opération diversification !

La gestion de projets de traduction chez Trad Online : Opération diversification !

Comme dans toute agence de traduction dynamique et en développement, chaque chef de projet de Trad Online monte en compétences, il apprend de chaque nouveau projet et répond parfois à des projets qu’elle ou il considère comme « exotiques ou novateurs ».

Pour ma part, j’ai accepté dernièrement, de prendre en charge la traduction de slogans pour une campagne publicitaire d’affichage d’un client régulier.

Projet très intéressant, grande consonance marketing et Trad Online s’est transformé pendant quelques jours en agence de communication et de traduction (juste quelques instants, nous n’avons aucune velléité à aller dans ce sens) !

Le brief marketing a été transmis par la cliente après quelques échanges, et contenait des éléments tels que des « sensations » à retranscrire dans plusieurs langues et cultures : polonais, Russe, etc…

Je réunis donc (avec un plaisir indéniable) quelques traductrices régulières (natives des langues ciblées) et leur explique le concept et l’objectif de mon client. Nous décidons de proposer plusieurs versions traduites, numérotées par ordre de préférence avec une explication par version en français, permettant d’aider le client à retenir la proposition qui répondra au mieux à ses objectifs. 

Exemple d’explications produites : la proposition 1 évoque un doux souvenir enfantin chez le client polonais, et la musicalité de la phrase est parfaite. La proposition 2 est un texte un peu plus long, peut-être moins adapté pour un slogan, mais contenant un léger jeu de mots qui parle au consommateur Polonais ». Et ainsi de suite pour l’ensemble des slogans et des langues et pays visés.

Contre toute attente, je me suis heurté à une certaine incompréhension de quelques traductrices. J’ai personnellement suivi des études marketing, et j’ai du mal à comprendre dans un premier temps d’où viennent ces difficultés…Comme on dit « pédagogie, pédagogie »…Mais tout rentre dans l’ordre après quelques échanges animés. 

Au final, toutes les traductrices ont rendu leurs propositions, et le client a apprécié le travail et a pu ainsi retenir les propositions qui lui convenaient. Mais une chose est sûre, tous les traducteurs ne se sentent pas à l’aise avec l’exercice. D’autres diront que l’élaboration de slogans est un métier, leur traduction, et je devrais dire – leur adaptation -, a de vrais particularités. Traduire un slogan demande à s’écarter du texte existant, à comprendre l’objectif du client, le positionnement de ses produits ou services, les clients cibles, etc. et à recréer une « ambiance » équivalente dans la langue cible. Et à jouer sur des ressorts culturels qui ne s’inventent pas. 

A mes yeux, c’est un peu comme traduire une poésie, et n’est pas poète qui veut…

Pour illustrer mon propos, je terminerai sur une citation de Madame de Staël (1766-1817):

« La poésie doit être le miroir terrestre de la Divinité, et réfléchir, par les couleurs, les sons et les rythmes, toutes les beautés de l’univers. »

Traduction de site web : comment le HTML5 peut vous aider !

Traduction de site web : comment le HTML5 peut vous aider !

Cet article s’adresse tout autant aux développeurs qu’aux traducteurs, car si les premiers entreprennent d’utiliser le nouvel attribut translate que propose le HTML5, il peut être utile aux traducteurs de la comprendre…

Le HTML5, c’est quoi ?

On ne va pas refaire l’historique du web et de l’HTML, sachez seulement que le HTML5 est l’évolution la plus récente du langage HTML, utilisé pour structurer tout site web. Ce langage est composé de balises (voir une liste des balises existantes en HTML5) qui définissent des éléments tels que des titres, sections, éléments multimédia, listes, en-têtes, tableaux, etc, ces balises pouvant elles-mêmes posséder un certain nombre d’attributs.

C’est le W3C qui planche à la normalisation du HTML5 (le W3C, on en parlait la semaine dernière avec leur Internationalization Checker), et même s’il y a le temps avant que cette nouvelle version ne devienne recommandation officielle (ce n’est pas prévu avant 2014), les développements en HTML5 sont fortement encouragés.

L’attribut translate : comment ça marche ?

Voici donc venu un petit nouveau parmi les attributs, répondant au doux nom de translate attribute. Celui-ci est très simple à comprendre et ne peut avoir que deux valeurs : « oui » ou « non » (ou alors être vide, auquel cas l’élément sera traité comme l’élément parent, ou compris par défaut comme un « oui » si ledit élément est à la racine). En gros, cet attribut permet de spécifier si un élément doit être traduit (« yes ») ou non (« no »). 

Dans le cas d’un robot du type Google Translate, cela permet qu’il ignore le passage concerné. De même pour un traducteur humain, s’il utilise un outil lui permettant de visualiser les parties d’un site à traduire : ces éléments devront être signalés comme n’étant pas à traduire.

L’attribut translate : à quoi ça sert ?

Cet attribut va pouvoir servir à identifier des éléments comme :

  • des noms propres (personnes, lieux, marques…)
  • des titres de livres
  • des termes techniques
  • etc

Par exemple, si l’on veut que « Trad Online » reste tel quel dans toutes les langues, on pourrait avoir une description du type :

Bienvenue sur le site de <strong translate= »no »>Trad Online</strong>, l’agence de traduction numéro un au monde !

(on peut rêver un peu…)

Il va être intéressant à compter de maintenant d’observer comment les logiciels de traduction automatique ou assistée vont prendre en compte ce paramètre. Merci d’avoir suivi la minute informatique de Trad Online !

Comment préparer votre site web pour l’internationalisation ?

Comment préparer votre site web pour l’internationalisation ?

Qu’est-ce que l’internationalisation ?

Rappelez-vous, nous avions déjà fait un petit topo là-dessus, sous la forme i18n + L10n = g11n (i18n étant synonyme d’internationalisation, mais je suis sûre que vous le saviez déjà). En gros, pour simplifier, c’est une opération qui rend possible l’adaptation de votre site à l’international, sans tout devoir recoder parce que certaines cultures lisent de droite à gauche, donnent une valeur différente à la couleur rouge ou n’écrivent pas les dates comme nous. Cela consiste à isoler les éléments qui vont varier d’une langue / culture à l’autre, et inscrire « en dur » les éléments qui resteront invariants. C’est ainsi que vous pouvez préparer votre site web pour l’internationalisation.

Si vous souhaitez exporter votre site web, l’étape qui suit l’internationalisation est la localisation, et il y en aura autant qu’il y a de langues et pays cibles. La traduction des contenus de votre site web ne représente qu’une partie du processus de localisation.

L’internationalisation est donc un élément crucial à prendre en compte dès la création de votre site, pour qu’à terme un déploiement à l’international n’implique pas une refonte complète, et donc des coûts prohibitifs.

Le validateur W3C, comment ça marche ?

Dans le cadre de cette localisation, une première vérification est particulièrement rapide à effectuer. Vous pouvez contrôler grâce au W3C (le World Wide Web Consortium) que votre site est visible et lisible par la planète entière, grâce au W3C Internationalization Checker. Ou si votre site n’est pas en ligne, vous pouvez lui fournir les fichiers sources. Quand vous lui soumettez une page, celui-ci vous restitue un petit rapport avec les informations qu’il a trouvées selon une grille de critères propres à l’internationalisation, telles que l’encodage des caractères, la langue utilisée, l’orientation par défaut du texte (de gauche à droite ou de droite à gauche), etc. Les éléments manquants ou contradictoires seront signalés en clair.

Valider son site, pourquoi faire ?

Quel est l’intérêt d’être compatible avec les standards du web créés par le W3C ? C’est d’abord la garantie que vos contenus seront lus correctement par les navigateurs de par le monde, ceux-ci étant compatibles avec les standard W3C. C’est également un gage de pérennité, puisqu’en principe les nouvelles version des navigateurs seront compatibles avec ces standards. Et c’est même un atout pour le référencement naturel ! Si l’on revient à notre problématique de développement international, cela permet d’être sûr que même dans un pays où on lit de droite à gauche, ou un pays où l’alphabet latin n’a pas cours, on visualisera vos textes comme il faut et pas sous forme de petits carrés ou caractères cryptés. Et si vous voulez que tout soit parfait, n’oubliez pas de vérifier que le texte source est impeccable !

Si tout cela n’est pas clair et que vous avez besoin de préparer votre site web pour l’internationalisation, n’hésitez pas à nous contacter, nos chefs de projets sauront répondre à vos questions.

Au sujet du visa E2 pour création de start-up aux Etats-Unis (suite à des demandes de traduction)

Au sujet du visa E2 pour création de start-up aux Etats-Unis (suite à des demandes de traduction)

Pour les entrepreneurs qui pensent Internationalisation

Nous avons eu quelques discussions avec quelques clients à ce sujet, suite notamment à la traduction de nombreux documents administratifs mais aussi de business-plan et présentations commerciales. 

Un entrepreneur souhaitant créer une start-up (ou une filiale, dans certains cas) aux Etats-Unis et de fait, engager un investissement non négligeable (à minima quelques dizaines de milliers d’euros), et avant souvent de faire une levée de fonds sur place, peut opter pour un visa de type E2. 

Il semblerait que ce visa, mis en place par les autorités américaines, vise à attirer les capitaux étrangers. Il peut être obtenu en répondant à de nombreux critères (montant de l’investissement, embauches locales, etc.) 

Plus d’informations sur le site US Citizenship and Immigration Services

D’autres informations sur le Journal du Net

(PS : si vous avez des besoins de coaching en anglais (présenter pour convaincre, créer un support adapté) en vue d’une tournée des investisseurs, de présentations de BP…contactez-nous, nous avons une offre faite pour vous …et performante – références sur demande !)

Traduction de sites web – les 5 types de contenu à faire traduire

Traduction de sites web – les 5 types de contenu à faire traduire

Traduction de sites internet – Partage d’expérience

Sur l’année 2011, l’équipe de Trad Online a été amenée à gérer plusieurs projets de traduction de sites web. Voici un petit retour d’expérience pour nos clients et futurs clients qui souhaitent se lancer !

Aussi, avant de vous lancer à la conquête du monde, et même si cela paraît évident, la première question à se poser est : que traduire ?

1 – Les contenus texte « classiques »

Nous parlons ici des textes qui s’affichent en clair sur les pages de votre site. Sachant qu’un devis de traduction est généralement calculé sur une base du nombre de mots sources, et comme il est particulièrement laborieux de compter tous les mots de chaque page d’un site (c’est parfois impossible car certaines pages ne s’affichent que de manière dynamique), nous aurons quasiment toujours besoin d’une extraction des textes à traduire. Cette extraction servira de base pour évaluer le coût et la durée du travail.

Note 1 : une extraction ne veut pas dire un fichier .zip contenant 150 fichiers .html, mais un ou plusieurs documents contenant l’ensemble des textes à traduire. 

Note 2 : nous pouvons nous charger de l’extraction, dans certains cas. 

2 – Les métadonnées

Votre site comporte forcément un certain nombre d’éléments de texte qui se trouvent dans le code source : des titres (balises ALT), des URLs en clair, des balises meta (description, mots-clés, etc). Si vous souhaitez faire traduire ces éléments, il faudra le préciser en amont. Dans le cas de ces éléments, il faut être particulièrement attentif car il ne faut pas perdre de vue l’objectif de référencement : les termes doivent être pour cela soigneusement choisis. Dans le cas des URLs, il faut également être très prudent car l’architecture du site en dépend donc tout changement peut briser un lien.

Note : pour des besoins de SEO, nous pouvons grace à nos équipes spécialistes des langues, vous aider dans la détection des meilleurs mots clés pour un pays donné. Analyse linguistique (synonymes, expressions exactes, expressions larges, etc.) mais aussi, analyse statistique d’occurrences. 

3 – Les images

Certaines images contiennent parfois du texte, et rares sont les CMS qui permettent de les éditer directement en ligne (il faudrait pour cela que l’image ait été construite en utilisant le CMS lui-même). Ces images peuvent correspondre à un slogan, un tableau, un graphique, etc. Si vous choisissez de les faire traduire, cela signifie donc que ceux-ci devront être isolés du reste et traités à part. Vous pouvez aussi nous confier les versions modifiables de ces images, afin de vous éviter l’intégration des textes traduits.

Note 1 : n’oubliez pas non plus, surtout dans le cas de sites de e-commerce, de faire traduire les balises « alt » de vos images (cf point 3 ci-dessus). Une balise précieuse pour le référencement naturel (mais pas uniquement). 

Note 2 : si vous ambitionnez l’international dès la création de votre site, il est préférable de ne pas intégrer de textes sur vos images (avec un calque Photoshop par exemple), car le coût de traduction – par les manipulations que cela entraîne – est relativement élevé. 

4 – Les fichiers associés

Parfois des fichiers sont hébergés sur le site et proposés aux visiteurs : une brochure, une invitation à un événement, un coupon de réduction, un guide d’utilisation, les exemples sont nombreux. Selon les cas, il faudra déterminer si ceux-ci doivent être traduits.

Note : les plus importants d’entre eux peut-être, les CGV, CGU et mentions légales. Un traducteur spécifique (avec une spécialité juridique) sera mobilisé pour ces documents. Une question que vous devez vous poser : adaptation locale ou pas ? 

5 – Les contenus dynamiques

Avez-vous un blog, ou des actualités qui sont mises à jour régulièrement ? Lorsque vous envisagez la traduction de votre site, il est toujours intéressant de voir sur le long terme et essayer d’anticiper les besoins à venir. Dans le cas de contenus amenés à évoluer fréquemment, un forfait traduction peut être proposé à un tarif compétitif, permettant ainsi d’avoir une interface entièrement traduite en incluant les contenus les plus récents !

Note 1 : les contenus « fixes » de votre site doivent être à l’image de votre offre. Ce sont des éléments majeurs de réassurance de vos clients, ce qu’ils vont voir en premier… Ne négligez pas la qualité de ces contenus, et de leur traduction. Nous mettons en place un processus de traduction ET de relecture par un second traducteur pour ces contenus clés.

Note 2 : les contenus dynamiques ont des durées de vie souvent très faibles. Actualités chaudes, promotions à durée limitée, etc. Nous proposons donc à nos clients qui souhaitent optimiser leur investissement d’opter pour une traduction simple (sans relecture par un second traducteur). Une très bonne qualité, mais en se permettant ici ou là, un espace ou une majuscule manquante. 

Petite boutade : si vous ambitionnez de traduire votre site en Chinois, n’oubliez pas de vous organiser pour lire, comprendre et répondre aux mails des internautes chinois… rédigés dans leur langue natale 😉

En complément de lecture, un de nos articles : « traduire son site de e-commerce » et le post « Internationalisation des sites de e-commerce« .