Les 10 règles pour optimiser le coût de traduction de votre projet

Les 10 règles pour optimiser le coût de traduction de votre projet

En traduction comme dans tous les autres domaines, plus votre projet est complexe, plus il est chronophage, et plus il est chronophage pour notre équipe, plus il coûtera cher.

Pour vous aider à y voir plus clair, vous trouverez ci-dessous 10 facteurs qui impactent le coût de traduction de votre projet.

1 – Partir du français

C’est un fait, nous sommes une agence française et une majorité de nos clients nous font traduire des documents depuis le français. Nous avons donc énormément de ressources et de projets à partir de cette langue, ce qui nous permet de négocier des partenariats très avantageux avec des traducteurs depuis cette langue.

Le coût de traduction sera évidemment moins cher si nous partons du français.

2 – Vers les langues européennes

Nous réalisons près de 80 % de notre chiffre d’affaires en traduction de documents depuis le français vers les langues européennes majeures : allemand, anglais, espagnol, italien, néerlandais, portugais. Pour les mêmes raisons que précédemment, nous aurons un coût de traduction plus avantageux sur ces langues.

3 – Format Word ou Excel

Quand vous nous envoyez un fichier Word à traduire, nous n’avons rien d’autre à faire que de vérifier si les images éventuelles doivent être traduites.

C’est un peu plus complexe pour Excel, car il faut vérifier quels onglets et quelles colonnes sont réellement à traduire, cela dit c’est toujours moins complexe que de traiter un fichier PDF, idml, json ou autre, qui demandent souvent la création d’un filtre très précis sur l’un de nos outils de TAO (traduction assistée par ordinateur).

Cela dit, s’il s’agit de traduire votre site internet, nous préférons toujours travailler dans vos fichiers sources plutôt que de travailler à partir d’un copié/collé sous Word. D’une part il est plus simple pour vous de réintégrer le contenu en fin de projet, et c’est une garantie supplémentaire que tout a bien été traduit.

De manière générale, plus nous devons passer de temps sur votre projet plus le coût de traduction sera élevé.

4 – Pas d’urgence

Trad Online - Sérénité

Vous vous en doutez surement, l’urgence coûte cher ! Pas facile en revanche de savoir ce qu’est une urgence quand on n’a pas trop d’idée des délais de traduction. C’est pourquoi nous vous indiquons toujours le délai « classique » pour votre projet avant d’envisager un délai d’urgence. D’autant qu’un surcoût d’urgence peut représenter environ 30 % additionnels.

5 – All in one (et non pas une multitude de petits fichiers au fil de l’eau)

Mieux vaut nous envoyer un fichier de 2 000 mots plutôt que 10 fichiers de 200 mots !

Pourquoi ? À chaque réception de fichier votre chef de projet a un certain nombre de manipulations à faire qu’il ne réalisera qu’une seule fois si vous lui envoyez 2 000 mots à traduire.

Si toutefois la nature des documents à traduire induit un besoin d’instantanéité, nous pourrons mettre à votre disposition une plateforme de dépôt de fichiers, automatiquement pris en charge par vos traducteurs attitrés.

6 – Glossaire et mémoire de traduction

Si vous avez déjà une mémoire de traduction ou un glossaire, il est possible que ceci puisse nous permettre de réduire votre facture. N’oubliez pas de nous en parler.

Tout document de référence est également le bienvenu puisqu’il permettra à la fois aux traducteurs de s’immerger dans votre secteur d’activité et de prendre connaissance du vocabulaire interne à votre entreprise.

On ne le dira jamais assez, mais un bon brief initial vaut de l’or !

7 – Envoyez-nous le dernier jet

Il nous arrive fréquemment que le fichier à traduire évolue entre la demande initiale de devis et la validation finale. Il est évident que ce supplément de travail vous sera répercuté. Donc pensez à nous envoyer votre version finale, ce sera plus simple pour tout le monde. D’autant que si vos collègues ont écrit 10 pages supplémentaires le devis n’aura plus rien à voir !

8 – Hors vacances scolaires !

envoyez-nous vos projets or vacances scolaires

La plupart de nos traducteurs ont choisi ce métier pour le cadre de vie qu’il offre. Il n’est donc pas rare que nos traducteurs prennent des vacances en même temps que leurs enfants. C’est pourquoi nous vous invitons à nous contacter en dehors des vacances scolaires si vous voulez faire des économies. Autrement, nous ferons peut-être appel à notre traducteur de secours, et s’il est utilisé en secours c’est souvent parce qu’il est plus cher que la moyenne. Ceci peut donc avoir un impact sur le coût de traduction de votre projet.

Cela dit, si vous êtes prêt à attendre son retour, c’est tout à votre honneur. Ça nous arrive tellement rarement de gérer des projets sans deadline serrée (nostalgie) !

9 – Des éléments de contexte pour éviter de multiples recherches chronophages

Il arrive parfois que nos clients nous envoient des fichiers de « wording », qui correspondent à tous les messages auxquels peut être confronté un internaute sur un site lambda (« Votre panier est vide » par exemple). Souvent, ces fichiers de wording comportent des courtes phrases de 2 ou 3 mots. Bien que très simples, ces phrases sont souvent bien plus complexes à traduire pour nos traducteurs, car cela manque cruellement de contexte ! Si vous ne nous transmettez pas les impressions-écrans correspondant à ces wording, nos traducteurs devront faire plus de recherches pour tenter de comprendre dans quel cas de figure vos utilisateurs verront apparaître telle ou telle phrase.

10 – Évitez de nous envoyer plusieurs fois le même contenu (véridique, c’est déjà arrivé !)

Ça peut vous faire rire, mais il n’est pas rare que plusieurs personnes d’une même entreprise nous envoient le même document à traduire plusieurs fois. Or, comme nous travaillons souvent avec des binômes de traducteurs, il est fort possible que personne ne s’aperçoive du doublon chez TradOnline. Pensez à jouer collectif en interne et à partager vos besoins en traduction. Une bonne organisation est souvent le début de belles économies !

Que vous soyez traducteur ou client, si vous voyez d’autres sources de perte de temps (et d’argent !) n’hésitez pas à nous en faire part.

Les 5 fêtes les plus insolites au monde

Les 5 fêtes les plus insolites au monde

Si vous êtes friand d’expériences originales, vous n’allez pas être déçu !

Certaines de ces fêtes sont même devenues totalement incontournables au niveau mondial.

Je n’en dis pas plus et vous laisse les découvrir 😉

le jour de la marmotte

Groundhog Day : la journée de la marmotte

Le 2 février en Amérique du Nord, jour de la Chandeleur, les Canadiens et certains américains inspectent l’entrée d’un terrier de marmotte. Drôle de coutume me direz-vous !

Quel est le sens de cette tradition ? Si le temps est couvert et que la marmotte ne voit pas son ombre, alors la fin de l’hiver approche. Si en revanche elle est effrayée par son ombre et retourne dans son terrier alors l’hiver durera 6 semaines de plus.

Il semblerait d’ailleurs que cette coutume soit originaire d’Europe, car on retrouve des traditions similaires en France notamment, dans les Pyrénées. En revanche à chaque culture son animal, et dans le Bigorre, comme il n’y a pas de marmotte, on surveillait les ours !

C’est le film « Un jour sans fin » avec Bill Murray qui fit connaître cette fête au grand public en 1993.

Le plus célèbre Groundhog Day a lieu à Punxsutawney en Pennsylvanie.

Il s’agit d’une journée de connexion avec la nature plus qu’une grosse fête alcoolisée. Avis aux biologistes en herbe !

fête des couleurs

Holi, la fête des couleurs en Inde

Cette fête hindouiste marque la fin de l’hiver et le début du printemps. On fête Holi du nord au sud de l’Inde, mais avec une plus forte intensité à Mathura, ville de naissance de Krishna.

Concrètement, le jour de Holi, tout le monde se jette de l’eau colorée et des poudres colorées dessus.

Mais d’où vient cette tradition ? Holi vient de Holika, une divinité de la mythologie indienne. Holi symbolise donc la victoire du bien sur le mal ainsi que l’arrivée du printemps et la fertilité qui en découle.

Le début des festivités de Holi commence par un immense feu de bois, symbole de la crémation de Holika et de la victoire du bien sur le mal.

C’est le jour suivant que commence la fête des couleurs.

Mais pourquoi toutes ces couleurs d’ailleurs ? Le vert symbolise l’harmonie, le bleu la vitalité, l’orange l’optimisme, le rouge l’amour et la joie. C’est une journée de fête ou tout le monde est invité à danser, chanter, manger et partager.

la tomatina bunol

Tomatina : la fête des tomates espagnole !

Cette fête a lieu dans la ville de Buñol en Espagne, le dernier week-end d’août.

Le concept est simple, la ville déverse à cette occasion 150 à 170 tonnes de tomates dans les rues !

Mais pourquoi donc se jeter des tomates à la figure ? Cette fête trouve son origine en 1945, lors d’un défilé traditionnel dans la ville de Buñol. Au cours de ce défilé, il y aurait eu une bagarre générale. S’il n’y avait pas eu un primeur sur la place centrale de cette petite ville, la Tomatina n’existerait toujours pas ! Cette bagarre aurait vite dégénéré en combat de légumes, au grand dam de l’épicier du coin.

Tout le monde ayant bien dû s’amuser cette année-là, ils vinrent l’année d’après avec leurs propres tomates. Et c’est ainsi que la Tomatina est née !

Aujourd’hui c’est une fête tellement populaire que la ville s’organise pour stocker les fameuses tomates 48 heures avant la bataille, dans une chambre froide. Le but étant d’atteindre une maturité suffisante pour que les tomates ne soient pas trop dures pour ne blesser personne.

Le jet de tomate dure 1 heure seulement, mais la fête se poursuit sur le week-end.

Le rassemblement de « Burning Man » dans le désert de Black Rock, Nevada

Il s’agit d’un rassemblement d’artistes sur 8 jours, de fin août à début septembre (Labor Day inclus), dans le désert de Black Rock, Nevada. Au cours de ce rassemblement artistique festif, un grand mannequin en bois est brûlé, d’où le nom de « Burning Man ».

Des milliers d’artistes laissent libre court à leur imagination pour créer une ville éphémère, le temps d’une semaine. Pour participer à Burning Man, il faut soit être un artiste, soit être bénévole. Il est impossible d’être un participant passif, ceci va à l’encontre de la philosophie des créateurs de l’événement.

Les organisateurs de ce rassemblement proposent un thème différent chaque année. En général, il y a matière à philosopher. En 2018 par exemple, le thème portera sur I, Robot, un recueil de science-fiction d’Isaac Asimov.

La fête de l’eau : Songkran, Thaïlande

La prochaine édition aura lieu le vendredi 13 avril 2018. Cette fête a toujours lieu durant la période la plus chaude de l’année.

La fête de l’eau est un jour férié en Thaïlande. Au cours de ce rituel, on se purifie de nos péchés de l’année passée.

Traditionnellement ce jour-là on verse un peu d’eau parfumée dans les mains des aînés, par respect. Et avec le temps, cette tradition s’est transformée en gigantesque bataille d’eau notamment dans les grandes villes ! Si vous avez peur de l’eau, évitez donc la Thaïlande et Bangkok ce jour-là, car si vous êtes touriste, vous serez particulièrement ciblé.

À l’inverse, de plus en plus de tour operators proposent aujourd’hui des circuits pour Songkran.

Alors, avis aux amateurs !

J’espère que ce petit recueil de fêtes atypique vous aura plu.

Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager 😉

Start-up web : TradOnline sait que vous avez réussi à scaler !

Start-up web : TradOnline sait que vous avez réussi à scaler !

Dans le cycle de vie d’une start-up, il y a plusieurs étapes. Les start-up que nous accompagnons depuis plusieurs années sont maintenant sorties de la phase de lancement pour entrer dans une phase de pérennisation de leur activité. Cette phase est tout aussi importante que celle où l’on change d’économie d’échelle.

À notre niveau, nous avons assisté à de nombreuses réussites, et nous allons vous parler d’un des signes qui prouve la sortie d’une start-up de cette phase de changement d’échelle : la fin des versions bêta et la priorité donnée à la qualité.

Version Béta c’est quoi ?

Pour toute jeune entreprise c’est toujours pareil, il faut sortir son produit le plus vite possible, pour éviter d’épuiser tous ses fonds avant d’avoir pu trouver des clients.

C’est pourquoi toutes les start-up web lancent toujours leur produit en version bêta, c’est-à-dire en version test, pour voir comment le marché réagit. Les mises à jour se font donc en live, au fil de l’eau, et tant pis s’il y a des petits bugs ! La start-up est par définition moins hiérarchisée qu’une multinationale et les erreurs et échecs font partie des étapes clefs de leur réussite.

Ceci est particulièrement visible pendant la phase dite de lancement d’une start-up ou « product market-fit », qui correspond à la période pendant laquelle votre start-up fait évoluer son produit jusqu’à répondre parfaitement à sa cible.

Vient ensuite la phase de croissance dont tout l’enjeu va être de réussir à changer d’échelle et de « scaler » comme on dit dans le jargon d’une start-up.

Scaler à tout prix !

Cette phase est réellement la plus importante, car c’est au cours de celle-ci que votre start-up va réussir à mettre en place son business model et qu’elle va réellement se structurer.

Si la courbe de croissance décolle, c’est signe que vous avez atteint votre objectif.

La plupart des start-up qui sont dans cette phase de « growth hacking » trouvent des idées futées pour que leur business change d’échelle. Cela dit, bien plus qu’un concept marketing innovant pour vendre leur produit, ce sont souvent les qualités mêmes de leur produit qui permettent aux start-up d’être des growth hackers.

Quand cette phase est réussie, votre startup n’en est plus une, même si l’esprit persiste !

C’est donc quand la stabilité et la pérennité de votre entreprise sont assurées que nous notons chez TradOnline un changement de priorité dans vos besoins en traduction.

Pérennité = qualité !

Si pendant la phase de croissance votre priorité était de faire traduire rapidement et avec un budget serré le plus grand nombre de fiches produits, une fois la pérennité de votre entreprise assurée, vous mettez maintenant l’accent sur la qualité. Et c’est tout à fait judicieux !

Qualité d’accord, mais comment ?

Si nous prenons l’exemple d’un client pure player dans le secteur du textile, c’est dans cette phase qu’il mettra l’accent sur l’aspect rédactionnel versus l’aspect purement descriptif. En d’autres termes, auparavant il se satisfaisait d’une traduction de « Pyjama Cars, rouge en pilou. 100 % coton. Taille du 2 au 10 ans. » Aujourd’hui il n’hésitera pas à solliciter notre expertise de linguistes pour la rédaction de description de produits plus attractive.

Rédaction : un contenu spécifiquement rédigé pour votre cible

Eh oui, TradOnline n’est pas qu’une agence de traduction ! Nous pouvons également rédiger vos contenus, notamment si vous n’avez pas de rédacteur en interne. Nos linguistes sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à suivre des formations spécifiques à la rédaction pour le web.

Rédiger de belles descriptions, mais pour quoi faire ?

Tout simplement pour attirer plus de clients ! Car il ne suffit pas d’avoir un bon produit pour réussir à le vendre. Et si vous voulez améliorer votre taux de transformation, il faudra indéniablement se pencher sur ce qui retient vos visiteurs de passer en caisse.

Cela peut paraître évident, mais ça ne coûte rien de le redire, votre client sera plus susceptible d’acheter votre produit si vous lui parlez d’avantages concurrentiels au lieu de lui donner des caractéristiques produits. Et pour comprendre ce que recherche votre client, il faut vous intéresser de près à qui il est.

Pour que nos rédacteurs puissent travailler dans de bonnes conditions, nous recommandons à nos clients de nous fournir les fiches personas ou un brief sur leur cœur de cible. Ainsi nos rédacteurs pourront se mettre à la place de vos clients et rédiger des descriptions qui convertiront vos prospects en clients.

Le style est très important, car on ne s’adresse pas de la même façon à une jeune femme de 20 ans accro aux nouvelles technologies qu’à une mère de famille de 35 ans fraîchement convertie au bio.

SEO : ne faites pas l’impasse sur un bon référencement !

Il est nécessaire que votre contenu parle à votre cible, mais s’il parle également aux robots de Google c’est encore mieux ! Car les moteurs de recherches génèrent en moyenne 30 % de votre trafic.

La base pour être bien référencé, c’est de ne pas avoir de « duplicate content » ou contenu dupliqué. Pour cela, il vous suffit simplement d’éviter les copier-coller depuis un autre site e-commerce voire le site de votre fournisseur.

Pour optimiser le référencement naturel de votre description produit, faites-nous confiance, c’est notre spécialité. Nous pourrons ensemble mettre en place votre matrice de mots-clefs, et ainsi définir vos priorités.

Lutte contre les logiciels malveillants : interview de notre expert en sécurité informatique

Lutte contre les logiciels malveillants : interview de notre expert en sécurité informatique

Ce début d’année 2017 a été marqué par l’apparition de ransomwares qui ont touché de grands groupes français et internationaux. Mais si nous comprenons tous l’étendue de la menace, nous avons plus de mal à comprendre de quelle façon elle se présente à nous.

C’est pourquoi TradOnline a choisi de faire le point avec Vincent Philippot sur la sécurité de vos données informatiques.

Bonjour Vincent, tu es le dirigeant de Lankaz, une société de services en logiciels libres.

Quel est ton champ d’intervention ?

Bonjour Alice, le champ d’intervention de notre activité est très large. Lankaz accompagne ses clients du support le plus basique à la mise en place d’infrastructures informatiques hautement disponibles.

Nous sommes un service informatique externalisé (hommes, compétences, machines et logiciels).

Cryptovirus, ransomwares, virus informatiques, phishing, qu’est-ce qui se cache derrière tous ces termes ?

Derrière ces termes se cachent des outils informatiques permettant de capitaliser du renseignement, de l’argent ou de la puissance informatique.

Ces outils utilisent différents vecteurs pour se propager comme des failles logicielles, la naïveté d’un travailleur, un mail dont l’identité visuelle ou le contenu est contrefait.

Ces programmes sont créés par des gouvernements, des mafias, des escrocs et parfois par des passionnés à des fins de recherche ou par simple curiosité.

Est-ce que la sécurisation des données est une demande de tes clients ?

Oui, c’est une demande de plus en plus courante surtout depuis les révélations d’Edward Snowden. Auparavant, pour beaucoup de PME/PMI, la sécurisation des données était résumée à une stratégie de sauvegarde.

Les entreprises ont enfin pris conscience de l’importance de la sécurité informatique et surtout du choix des partenaires.

J’imagine qu’il y a des solutions de « bon sens » et des solutions plus complexes pour lutter contre les logiciels malveillants sur le web, quels conseils basiques pourrais-tu donner au salarié lambda ?

Sans entrer dans une politique de sécurité, élément indispensable à discuter et à mettre en place dans une société, le salarié seul peut :

– Remonter systématiquement le moindre doute au service informatique,

– Être attentif aux expéditeurs des mails, aux types de fichiers en pièce jointe,

– Éviter de brancher des périphériques externes à l’entreprise sur son poste de travail (disque externe de la maison…) et vice versa,

– Maintenir ou faire maintenir les mises à jour de l’ensemble des solutions informatiques. Un système informatique vit, le laisser à l’abandon relève d’une prise de risque conséquente.

Maintenant et dans la plupart des cas, le salarié est relativement bridé dans les actions réalisables sur son PC. Il est indispensable que le dirigeant mette en place des solutions du type :

– Multiplier les supports de stockage, sauvegarder et externaliser l’ensemble de données,

– Gestion du parc informatique, des droits sur les postes de travail,

Proxy filtrant permettant de couper purement et simplement l’accès à des sites malveillant (grâce à des listes gérées par des compagnies ou des communautés),

Pare-feu / antivirus / détecteur d’intrusion,

– Un plan de reprise sur incident…

Pour le reste, il ne faut pas hésiter à faire appel à un professionnel !

Concernant la sécurisation des messageries, quelle solution proposes-tu à tes clients TPE et PME comme TradOnline ?

La messagerie est une passerelle de propagation importante pour l’ensemble de ces virus et malwares. Elle nécessite donc une attention particulière.

Nos solutions de messagerie sont standardisées. Nous utilisons des outils libres / open source, par idéologie, mais aussi pour le contrôle que nous permettent ces outils.

Plus en détail, l’antivirus et l’antispam sont gérés par la communauté qui est composée d’entreprises, de grands groupes et de passionnés. Nous profitons donc ainsi, sur l’exemple d’un expéditeur malveillant, de la réactivité de l’ensemble de la communauté.

L’antispam a aussi un mode d’autoapprentissage, ainsi l’ensemble des mails classés en spam sont analysés automatiquement afin de créer des règles de filtrage sans aucune interaction supplémentaire du salarié.

Concernant le cas particulier de TradOnline, je peux dire qu’à ce jour ce sont 256 mails comportant des virus (dont pas mal de ransomwares) qui ont été directement éradiqués à la source. 🙂

Enfin, les expéditeurs de ces spams/virus utilisent le plus souvent des machines compromises. La solution de messagerie sait consulter la liste des serveurs autorisés à expédier pour un nom de domaine.
Dans le cadre d’une machine non autorisée -> directement en spam.

Bref, il faudrait rédiger un livre blanc pour traiter cette question !

D’après un récent rapport de Malwarebytes, les entreprises françaises privilégient à 60 % la sensibilisation à l’approche technologique. Est-ce une tendance que tu ressens également ?

Oui, c’est un fait. Travaillant pour des sociétés américaines, allemandes et françaises, il est clair que l’approche n’est pas la même.

De mon expérience, les entreprises américaines sont radicales que ceci soit gênant ou pas pour le salarié. La question de la sécurité est frontale, l’investissement en conséquence (logiciel, matériel, mais aussi formation).

En France, c’est beaucoup plus timide (en dehors des très grands groupes), il y a une méconnaissance des risques. Il me semble que ceci ressemble à une phase d’observation.

J’entends assez souvent « il faut que ce soit super sécurisé » mais dans les faits, comme ceci entraîne des coûts de développement importants, une réflexion amont, et un travail de l’ensemble de l’entreprise, rares sont les dirigeants qui vont jusqu’au bout de la démarche.

La sensibilisation est très importante et si ceci est la première pierre d’une prise de conscience des entreprises françaises, c’est un excellent début ! Il faut savoir qu’une grande partie des piratages ne nécessite pas d’ordinateur, mais juste un peu de culot, ce que nous appelons « social engineering ». Et pour palier à ces pratiques, seule la sensibilisation est efficace.

Merci Vincent de nous avons apporté tes lumières sur ce sujet technique.

Pour contacter Vincent Philippot, je vous invite à consulter son site internet : https://www.lankaz.net/

Il se déplace essentiellement en Mayenne, mais peut faire une exception pour tout nouveau challenge !

Quelle langue parle-t-on en Chine ?

Quelle langue parle-t-on en Chine ?

La question n’est pas simple car on ne dénombre pas moins de 81 langues différentes en Chine !

Le han, qui est aujourd’hui la langue nationale du pays, n’est pas loin d’être la langue la plus parlée dans le monde.

Mais s’il existe autant de dialectes en Chine, c’est qu’il existe de très nombreuses minorités. Car 49 des 81 langues parlées en Chine portent le nom de la minorité ethnique les utilisant.

Ces langues sont extrêmement différentes les unes des autres par certains aspects, mais il est tout de même possible de les classer en 4 grandes catégories : les langues sino-tibétaines, les langues altaïques, les langues austronésiennes et les langues indo-européennes.

Les langues sino-tibétaines

Il s’agit des langues parlées en Asie. Cette famille regroupe les langues sinitiques (dites chinoises) et les langues tibéto-birmanes.

Le han fait partie de ce groupe et il est parlé par 95,5 % de la population en Chine.

3 % de la population chinoise parle une autre langue de ce même groupe, qui regroupe donc 98,5 % de la population chinoise à lui tout seul.

Les langues altaïques

Interrogeons-nous d’abord sur l’origine de ce nom. Il s’agit d’un dérivé de l’Altaï, une chaîne de montagnes qui traverse l’Asie centrale. Chine, Russie, Mongolie et Kazakhstan sont traversés par l’Altaï.

Les langues altaïques comportent de nombreuses similitudes aussi bien lexicales que typologiques.

Deux raisons pourraient expliquer ces similitudes : la présence historique d’une langue commune ayant évolué différemment selon les pays, ou la présence de contacts entre les individus de ces pays, ce qui aurait eu pour conséquence un brassage des langues et l’appropriation d’éléments communs.

Trois sous-groupes de langues forment les langues altaïques : les langues turques, les langues mongoles et les langues toungouses.

Au total, 1,5 % de la population chinoise parle les langues altaïques.

Les langues austronésiennes

Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessous, ce groupe de langues rassemble des dialectes allant de l’Océan Indien à l’Océan Pacifique en passant par Taiwan.

Quatorze des langues austronésiennes sont parlées en Chine, soit par 0,035 % de la population.

Les langues indo-européennes

Les langues de ce groupe ont une langue préhistorique commune appelée l’indo-européen commun.

L’albanais, les langues balto-slaves, l’arménien, les langues celtiques, les langues germaniques, les langues indo-iraniennes, les langues helléniques et les langues italiques font parties de ce groupe.

En Chine, on retrouve le russe et le tadjik parlés par 0,0026 % de la population, soit une extrême minorité.

Comme vous pouvez le voir, le chinois est donc un mythe puisqu’en réalité il existe une multitude de langues parlées en Chine !

Quelle langue privilégier pour votre site internet ?

Je vous l’accorde, dur dur de s’y retrouver quand on est néophyte et que l’on veut que son site internet parle au plus grand nombre !

Rassurez-vous, la plupart de ces langues étant extrêmement minoritaires, le choix ne se fait qu’entre 3 variantes.

Voici les 3 formes de chinois écrit que nous traitons :

– le chinois mandarin de Chine continentale qui est écrit en caractères simplifiés,

– le chinois mandarin de Taiwan, qui est écrit de façon traditionnelle et qui est plutôt soutenu,

– le chinois cantonais de Hong Kong, qui est également écrit en caractères traditionnels mais dans une forme plus proche de la langue parlée cantonaise, c’est à dire avec beaucoup d’anglicismes, et donc peu adapté à une forme écrite.

Et si vous êtes perdu face à la complexité de ce pays, faites-nous confiance, nous sommes là pour vous accompagner au mieux dans votre projet d’internationalisation vers la Chine !

Contactez-nous dès aujourd’hui 😉