Utiliser les outils de traduction pour comprendre vos clients

Utiliser les outils de traduction pour comprendre vos clients

Deuxième billet de notre série Horizon 360 : « Utiliser les outils de traduction pour comprendre vos clients internationaux »
Nous reproduisons ici un article du EContentMag. Cet article a été traduit par Perrine qui est en stage chez nous pendant quelques mois. Nous avons fait suivre cette traduction de quelques commentaires sur le sujet traité.

La question posée ici est : comment échanger avec des clients étrangers qui achètent vos produits et communiquent sur ou avec vous dans leur langue maternelle ?

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​Chaque entreprise internationale sait que sur le marché mondial, les capacités de traduction font parties intégrante d’un succès sur le long terme. Beaucoup de sociétés ont compris l’importance de traduire leurs produits et leurs services pour des marchés non-anglophones, mais ils ont souvent ignoré l’autre facette de cette tâche : la traduction du contenu produit par leurs clients non-anglophones.

 

80% des internautes parlent une autre langue que l’anglais, et produisent du contenu massivement via les réseaux sociaux

Keith Laska, PDG de SDL Language Technologies (SDL), tente d’aborder ce problème avec la gamme étendue de technologies, de services et de plateformes proposés par son entreprise. Il déclare : « Il y a dix ans, 80% des internautes parlaient [anglais]. La situation s’est complètement inversée en seulement une décennie. 80% des internautes parlent une langue autre que l’anglais. »

A l’ère des médias sociaux, ces 80% d’internautes produisent une masse de contenu astronomique. « Plus de 2,5 trillions d’octets de données sont générées par jour, et 90% de ce contenu a été généré ces deux dernières années, principalement à travers les interactions propre au web social. La communication par flux sociaux est pratiquement devenue le moyen de communication préféré des consommateurs. » Keith dit en effet que si vous ne traduisez pas ces communications entrantes, vous passez à côté du statut de société internationale, « soit jusqu’à 80% de votre marché. »


Don DePalma, fondateur de Common Sense Advisory, explique à quoi peuvent ressembler ces communications entrantes dans d’autres langues que l’anglais : « Une personne vous appelle et veut parler de votre produit, une autre se rend sur votre site, cherche une information ou un produit et pose une question, une troisième s’inscrit sur votre forum et dépose un commentaire au sujet de votre produit, etc. »

La traduction automatique, une solution ?

Dans ce contexte, comment les entreprises peuvent-elles assurer la traduction de tout ce contenu entrant créé par les consommateurs, dans une optique de croissance de leur activité et d’un meilleur service client ? Don DePalma assure que c’est presque aussi dur que ça en a l’air. « D’un côté, vous avez la tradition établie des traductions humaines, nous dit-il. Mais assurer la traduction d’un tel volume de contenus en croissance exponentiel est une tâche impossible pour les spécialistes de la traduction dite « humaine ». »

La meilleure solution à ce problème provient des technologies de traduction automatique assistée par ordinateur. Val Swisher, fondateur et PDG de Content Rules, déclare : « Je ne pense pas que la traduction humaine ait un bon rapport coût-efficacité pour ce type de travail. Je pense que nous allons avoir besoin des technologies de traduction automatique pour pouvoir communiquer facilement dans d’autres langues. »

Les outils de traduction automatiques ont très bien fonctionné pour certaines entreprises et contextes, comme par exemple TripAdvisor. TripAdvisor, un des plus grands sites de voyage au monde, utilise le service de traduction BeGlobal de SDL pour traduire les avis, opinions et photos de ses utilisateurs de l’anglais vers d’autres langues. TripAdvisor a ainsi fortement réduit le taux de rebond, par rapport aux pages ou aux avis qui ne sont pas traduits, ce qui a permis d’atteindre de nouveaux utilisateurs et de nouveaux marchés.

Les limites de la traduction automatique

Mme Swisher met tout de même en garde contre les limites des technologies actuelles de traduction automatique assistée par ordinateur. « La traduction des interactions est plus difficile que celles des contenus standards. Si j’essaye d’avoir des interactions « de type médias sociaux » avec mes clients, je ne peux pas contrôler la langue que les consommateurs utilisent pour me parler. Sur ce point, la traduction automatique ne gère pas très bien la langue source qui ne peut pas être contrôlée, qui ne suit pas certaines règles ou certains modèles. »

Mme Swisher précise que les entreprises devront disposer de technologies qui ne présenteront pas de difficulté de programmation ou de formation et qui seront « plus tolérantes  par rapport à la façon dont les gens écrivent et lisent, et, dans une certaine mesure, dont ils parlent. »

Tandis que l’économie internationale se mondialise et que 80% des consommateurs génèrent du contenu entrant dans des langues autres que l’anglais, les technologies de la traduction deviendront de plus en plus vitales et commenceront à jouer un rôle plus important au sein des fonctions commerciales. Comme le dit M. Laska : « Tout bien réfléchi, nous venons tout juste de découvrir la partie émergée de l’iceberg en ce qui concerne la communication efficace avec ceux qui achètent nos produits et nos services. »

L’avis de Trad Online

Notre métier est aujourd’hui d’aider les entreprises à réussir leur stratégie d’internationalisation avec notamment nos services de traduction humaine et de qualité. Nous pouvons appeler cela un peu vulgairement « traduction corporate ». Pourtant, nombre de nos clients sont des entreprises du web et pour certaines déjà, le coût de la traduction du volume de mots contenu dans leur site ou leur solution en ligne est rédhibitoire et empêche ou ralentit leur interactions avec de nouveaux marchés. Aujourd’hui, il faut étudier au cas par cas le projet de ces entreprises pour ensuite les aider à décider entre les différentes options envisageables. Il y a le « tout humain », le « tout automatique » mais aussi des solutions hybrides comme une « segmentation des contenus » (importance par rapport à un ensemble de paramètres, durée de vie, etc.), une intervention mi-auto / mi-humaine, une offshorisation, etc.

Notre conviction à Trad Online est que la traduction humaine restera encore et pour de nombreuses années LA solution pour la traduction de contenus à teneur « littéraire » (communication, marketing, contenus rédigés de type rapport, etc.) mais qu’il serait une erreur tragique de ne pas considérer sérieusement les alternatives « outillées » pour d’autres types de contenus (comme les contenus interactionnels à faible durée de vie, les contenus répétitifs, etc.).

Alors si vous aussi vous pensez que la traduction doit être faite par des humains, n’hésitez pas à nous contacter !

Le Top 3 des applications mobiles de traduction innovantes

Le Top 3 des applications mobiles de traduction innovantes

Top 3 des applications mobiles de traduction

L’idée de ce billet est venue d’une conversation sur notre groupe Linkedin qui évoquait une nouvelle application mobile pour apprendre du vocabulaire dans les langues étrangères. À mesure que le nombre d’utilisateurs de smartphones augmente, on trouve de plus en plus d’applications liées à la traduction – après tout, un téléphone sert à l’origine à communiquer, et il semblerait que communiquer avec le monde entier soit désormais un rêve à portée de main (dans les tous les sens du terme) !

Des applications liées à la traduction il y en a beaucoup : des dictionnaires, des traducteurs, des guides de conversation, etc. Cependant certaines sortent du lot ; en voici qui paraissent très prometteuses, pour des raisons différentes. Voici le palmarès :

La plus ludique : iLingual pour iPhone

Ce n’est pas à proprement parler une application de traduction mais plutôt un guide de conversation à destination des anglophones (pour l’instant). Il existe 3 versions de l’application : English to French, English to German et English to Arabic (l’application a été développée par Emirates). Le principe est drôlissime : vous prenez une photo de votre bouche (ou celle de quelqu’un d’autre)que vous enregistrez dans l’application, vous choisissez une phrase parmi les quelque 400 phrases utiles enregistrées dans l’application, et « votre bouche » se met à parler ! Cela donne ceci (cliquez sur l’image pour voir la vidéo) :

Si vous n’avez pas peur du ridicule et avez l’âme d’un pionnier, cette application est faite pour vous !

La plus futuriste : Word Lens pour iPhone

Bienvenue dans la réalité augmentée, ou comment le virtuel transforme le réel ! Cette application a un côté vraiment magique et est on ne peut plus simple d’utilisation : il s’agit tout simplement d’utiliser la caméra de l’iPhone, l’application va reconnaître les caractères écrits et les traduire en temps réel en surimpression de l’image que vous voyez. Le plus ultime : pas besoin de connexion à Internet. On a l’impression d’être dans Minority Report. Vous n’y croyez pas ? Cliquez sur l’image pour voir la vidéo de démo :

A noter : la version gratuite de l’application permet simplement de tester la technologie en « renversant » les mots (ils seront épelés à l’envers), ou en les « supprimant » (vous ne verrez plus de texte à l’écran) – pour utiliser ensuite la traduction, il faut acheter les dictionnaires pour quelques euros.

La plus universelle : Conversation mode pour Android

Google semblerait sur le point de révolutionner le monde de la traduction sur mobile, en combinant les performances de Google Translate et du système Voice Action (reconnaissance et synthèse vocale) : en gros, l’utilisateur parle dans une langue et le téléphone dans une autre. Le système n’est certes pas parfait (ni encore lancé d’ailleurs), mais sachant que Google Translate est déjà capable de traduire 57 langues et que la technologie ne peut que s’améliorer, on se dirige lentement mais sûrement vers un « traducteur universel » (vidéo de démo ci-dessous). How cool is that ?

Voilà de quoi bien démarrer 2011 ! Vous avez installé des applications mobiles de traduction sur votre smartphone ? Laissez-nous un commentaire pour dire ce que vous en pensez, ou allez faire un tour sur notre blog pour lire d’autres articles intéressants sur l’univers de la traduction.

L’impact des grandes tendances sur le monde de la traduction

L’impact des grandes tendances sur le monde de la traduction

Que faut-il savoir pour anticiper les traductions de demain ?

De nombreux articles sur le sujet ont déjà vu le jour, mais celui-ci recense en quelques points les principales tendances émergentes qui sont susceptibles d’avoir un effet important sur le monde de traduction. J’adapte librement le propos ici, mais en substance, clients et traducteurs vont devoir composer avec :

  1. une explosion de la quantité de contenus pertinents pour l’entreprise : dans le monde numérique, les contenus croissent de façon exponentielle, à une échelle jamais égalée dans l’histoire de l’humanité. Et une part importante de ces contenus sont là pour faciliter le commerce à l’échelle mondiale ;
  2. l’impact des réseaux sociaux et des conversations en ligne : la belle image de marque diffusée par les services marketing a vécu ; la réputation d’une entreprise se crée par des vrais clients dans les réseaux sociaux. Le site « corporate » d’une entreprise est souvent vu comme un outil de propagande peu crédible, et le contenu à valeur ajoutée est créé par les clients et partenaires – contenu sur lequel l’entreprise a peu de contrôle ;
  3. l’importance grandissante de l’innovation et de la création collaboratives :  la co-création de produits et services avec les clients et partenaires est un moyen d’impliquer les clients, les fidéliser et accélérer la pénétration de nouveaux marchés (voir par exemple la croissance rapide de Facebook grâce notamment aux efforts de traduction des utilisateurs) ;
  4. l’importance croissante des technologies d’aide à la traduction et de la traduction automatique pour des raisons de coût et de rapidité ;
  5. la croissance de l’Asie : historiquement, les langues regroupées sous l’acronyme anglais FIGS (French, Italian, German, Spanish) ont dominé le monde de la traduction mais il semblerait que le Portugais brésilien et l’Espagnol soient en passe de devenir les langues européennes de demain. Côté asiatique, le Chinois, l’Hindi et le Indonésien entre autres langues asiatiques prennent une place prédominante, reléguant au second plan le tiercé historique CJK (Chinese, Japanese, Korean).

Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que les entreprises internationales font face à un déluge d’information avec du contenu dynamique provenant de sources internes et externes, dont on attend qu’il soit traduit toujours plus vite pour avoir de la valeur dans un contexte compétitif. Les entreprises qui identifient rapidement ce contenu et le rendent multilingue vont réaliser que ceci peut générer des revenus à l’échelle internationale et que la traduction peut être un outil stratégique pour obtenir un avantage compétitif à long terme. En serez-vous ?

PS : Kirti Vashee, l’auteur de cet excellent post, termine sur le fait que les méthodes doivent changer pour s’adapter ; la méthode à l’ancienne fonctionnait pour des volumes statiques et réduits de contenu mais de nouvelles approches sont requises pour faire face au déluge de contenu d’aujourd’hui. La traduction automatique est une nécessité absolue mais pas telle qu’on la présente aujourd’hui. Pour en savoir plus sur sa vision de la traduction automatisée et comment l’humain et la machine doivent collaborer pour traduire de manière fluide ces flux de données, je vous encourage à lire l’article original jusqu’à la fin !

Traduction automatique : une aide à la compréhension d’un texte et non pas une traduction…

Traduction automatique : une aide à la compréhension d’un texte et non pas une traduction…

Un article du site web bien connu www.cubic.com intitulé, « comment traduire une page web », présente les outils traduction automatique permettant aujourd’hui à l’internaute de comprendre « en gros » le sens d’une page d’un site web en langue étrangère.

Heureusement, le rédacteur précise « N’attendez pas des miracles des programmes de traduction automatique dont les résultats sont nécessairement imparfaits. Ils ne peuvent prétendre remplacer un professionnel sensible au sens à la richesse d’une langue. Néanmoins, lorsqu’il s’agit de traduire un mot ou une courte expression, ou encore de se faire rapidement une idée du contenu d’une page, les résultats sont corrects. »

Le titre aurait pu être « comment avoir une idée du sujet traité par une page web rédigée dans une langue étrangère ».

Certains prospects ou appels entrants évoquent avec nous la question des outils de traduction automatique qui voient le jour régulièrement et qui se perfectionnent grandement. Certains se posent la question de la qualité d’une traduction automatique et d’une traduction faites « avec amour » par des traducteurs dont c’est le métier…

Nous invitons et proposons à ces personnes de parcourir les nombreux tests qui sont régulièrement menés.

Oui, la traduction automatique est une aide à la compréhension d’un texte rédigé dans une langue que vous ne comprenez pas.

Oui, elle peut être suffisante pour comprendre « en gros » des posts de blogs, des petits textes, etc.

Non, elle ne permet pas de traduire avec fidélité, avec le sens et les nuances les textes sources.

Non, et pour être totalement clair, elle ne permet pas à une entreprise de traduire son site, ses plaquettes, ses documents internes et externes, etc…

Et nous disons toujours : pensez au temps que vous mettez pour rédiger vos documents sources…souhaitez-vous vraiment ruiner cet effort auprès de vos clients, partenaires, prospects non francophones avec une traduction approximative, avec des contre-sens, des termes inappropriés ? Est-ce l’image que vous voulez donner de votre société ?

Maintenant que tout cela est clairement dit…voici l’article qui se trouve ici. Vous aurez des conseils sur l’utilisation des outils tels que gtranslate, google translate , et windowslivetranslate.